• La Russie ne fournira à l'OTAN aucune installation susceptible d'être utilisée comme base lors du retrait de la force internationale d'Afghanistan, a déclaré jeudi le ministère des Affaires étrangères.

    Selon le porte-parole du ministère Alexandre Loukachevitch, l'OTAN a demandé à Moscou en mai 2011 d'envisager la possibilité d'un transit terrestre, ferroviaire et aérien de matériel de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) sur le territoire russe.

    Moscou a proposé que l'aéroport de Vostochny dans la ville d'Oulianovsk dans le centre de la Russie soit utilisée comme point d'escale pour les troupes internationales, mais aucun personnel de l'OTAN ne pourrait y être déployé, a souligné M. Loukachevitch.

    "Ce n'est pas la question d'une base militaire. Des sites exclusivement civils, comme des entrepôts de stockage temporaire, pourraient être utilisés dans ce transit éventuel. Il n'est pas prévu de déployer un personnel de l'OTAN", a déclaré le diplomate.

    Il a ajouté que la Russie portait principalement attention à la mise en place de moyens de contrôle douanier de l'équipement de l'ISAF, pour éviter que ce transit ne puisse être détourné à des fins de trafic de drogue.

    Source : XINHUA


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  • Plus d’un an après les premières manifestations, le mouvement de contestation de la communauté chiite se poursuit dans la province orientale du pays, malgré la faiblesse de son exposition médiatique, et le silence de la communauté internationale, alors que 7 contestataires ont été tués par les forces de l’ordre depuis octobre 2011.

    Déclenché en février 2011, dans la continuité des Révolutions arabes, le mouvement de contestation de la minorité chiite saoudienne se poursuit dans l’indifférence générale. 3 personnes ont ainsi été blessées par des tirs des forces de l’ordre lors de la dispersion d’une manifestation à Qatif le 24 février dernier. Les rassemblements, malgré leur interdiction, demeurent réguliers et massivement suivis, notamment dans les localités d’Awamiya, Chouika, Al-Qadih et Sihat.

    Intensifié à la suite de l’intervention saoudienne à Bahreïn en mars 2011, menée dans l’objectif de soutenir la répression du soulèvement de la majorité chiite contre le pouvoir central sunnite de la famille Al-Khalifa, le mouvement s’est essoufflé en avril, avant de connaître un nouvel essor en octobre 2011, à la suite de la mort de 4 manifestants.


    La minorité chiite – estimée à 2 millions de membres – est principalement répartie dans la région orientale du pays, particulièrement stratégique puisqu’elle abrite 9O% des ressources pétrolières du Royaume. Les contestataires réclament la fin de la discrimination confessionnelle – égalité dans l’accès à l’emploi et aux prestations sociales avec les sunnites –, la libération des prisonniers politiques, ainsi que la mise en place de réformes politiques. Les chiites n’ont en effet pas bénéficié des mesures annoncées par le pouvoir en mars 2011 (130 milliards de dollars octroyés à la création de dizaines de milliers d’emplois, la mise en place de subventions pour l’accès au logement et l’augmentation du salaire des fonctionnaires) pour satisfaire les revendications croissantes de la majorité sunnite.

    Les autorités ont, au contraire, choisi de contenir le soulèvement de la communauté chiite, en déployant un important dispositif sécuritaire dans la région, et en réprimant violemment les rassemblements. Les arrestations arbitraires ont également été dénoncées (près de 400 personnes interpellées, dont une soixantaine serait toujours emprisonnée), tandis que cette brutalité a, en retour, alimenté une intensification du mouvement ainsi qu’une radicalisation de ses moyens d’action (3 policiers blessés par des tirs le 18 janvier). Le pouvoir central s’est également attaché à décrédibiliser les contestataires, les qualifiant de « terroristes » aux visées sécessionnistes, manipulés par le rival iranien. Ce soucis de délégitimer les protestataires, afin de prévenir toute convergence avec une éventuelle réactivation du mécontentement sunnite, s’est doublé d’une stratégie de sous-médiatisation des évènements, minimisant par là l’ampleur de la contestation. Ce déficit de traitement médiatique s’est également observé à l’échelle régionale et internationale, corollaire de l’étonnant silence de la communauté internationale sur cette crise, qui tranche avec les interventions occidentales lors des évènements du Printemps arabe et du conflit syrien. Ainsi, alors que le Royaume s’est imposé à la tête de la condamnation du régime de Bachar el-Assad – Riyad s’est prononcé pour l’armement des rebelles syriens, et a rappelé son ambassadeur de Damas le 15 mars –, sa stratégie de répression du mouvement de contestation chiite apparaît en contradiction avec la position défendue contre le régime de Damas.

    La poursuite du mouvement, en dépit de la répression, n’apparaît cependant pas à l’avantage de Riyad, illustrant son incapacité, un an après le début du soulèvement, à maîtriser son territoire, et prolongeant le risque de propagation de la contestation au reste du pays. Plusieurs facteurs aggravants (10.000 prisonniers politiques, taux de chômage de 30%, 20% de la population sous le seuil de pauvreté, corruption endémique au sein de la classe dirigeante) laissent planer le risque d’une réactivation d’un mouvement de contestation généralisé. Ainsi, la victoire symbolique, fin février, d’une tribu, qui a empêché les forces de sécurité de saisir des terres lui appartenant, à Taïf, à proximité de la Mecque, illustre l’hésitation des autorités dans la stratégie à adopter face aux manifestations de mécontentement de la majorité sunnite.

    Plus d’un an après les Révolutions arabes, et alors que Riyad appelle à un changement de régime en Syrie, le Royaume, en dépit de ses déclarations, demeure fragilisé par la contestation de sa minorité chiite, qui ne faiblit pas, et laisse persister le risque d’un débordement du mouvement à d’autres provinces.

    Source du texte : FLASH GEOS


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    Nous présentons ici un extrait inédit du Rapport sur le Mondialisme de Pierre Hillard, dont le texte intégral de 77 pages peut être téléchargé en fin d’article. Pour tous ceux qui veulent comprendre les mécanismes du mondialisme, son histoire, ses réseaux et ses influences sur notre monde en crise, la lecture de cette étude est absolument indispensable.

    Pierre Hillard participera également à notre conférence Survivre au Nouvel ordre mondial qui se tiendra à Genève le 17 mars prochain.

    Mecanopolis

    lien direct ici


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  • « Collabo ! » : la Ligue de défense juive attaque un écrivain juif

    Lundi 11 mars en fin de journée, l'écrivain juif marocain Jacob Cohen organisait une signature de son prochain livre dans un café du boulevard Saint-Germain, à Paris.

    Connu pour ses positions hostiles à la politique menée en ce moment par Israël, qu'il dénonce sur son blog, Jacob Cohen est, naturellement, une des bêtes noires de la Ligue de défense juive (LDJ), une organisation extrémiste issue d'une mouvance classée comme "terroriste" en Israël et aux Etats-Unis, mais pas en France.

    Jacob Cohen raconte qu'il attendait au bar l'arrivée d'éventuels lecteurs quand "huit à dix personnes" de la LDJ ont fait irruption dans le café :

    "Je n'ai rien vu venir. Ils ont jeté des œufs, de la farine, peut-être un peu d'huile, tout en criant. C'était assez violent, mais personne n'a été blessé."

    La LDJ a elle-même mis en ligne des images de l'agression, qu'elle fait précéder de déclarations de Jacob Cohen lors d'un débat.

    "Les kapos n'avaient pas le choix. Toi, si"

    On peut entendre les insultes fuser :

    "Et on reviendra à chaque fois que du dédicaceras un livre. A chaque fois, sale collabo, va !

    Les kapos, pendant la Shoah, ils avaient pas le choix. Toi, t'as le choix."

    La dédicace prévue n'a donc pas eu lieu. Jacob Cohen indique que trois de ses agresseurs ont été identifiés par une personne présente. Une plainte a été déposée au commissariat.

    La signature a été reportée à la semaine prochaine. La police devrait se tenir non loin du bar.


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    Le Point.fr - Publié le 13/03/2012 à 15:47 - Modifié le 13/03/2012 à 16:05

    Bruxelles a décidé mardi de geler 495 millions d'euros promis à Budapest.

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. © Georges Gobet / AFP

     

    Les ministres des Finances de l'Union européenne ont voté mardi le gel de 495 millions d'euros du fonds de cohésion destinés à la Hongrie, en raison de déficits excessifs répétés de Budapest, a annoncé mardi la ministre danoise des Finances, Margrethe Vestager. La décision constitue une première et suit une recommandation de la Commission européenne. Le gel des fonds prendra effet en janvier 2013. Mais la sanction sera levée "immédiatement" si la Hongrie présente des mesures correctives d'ici au 22 juin, a déclaré la ministre.

    Un compromis en ce sens a été trouvé entre ministres des Finances, selon une source proche des discussions. Cette somme correspond à un peu moins d'un tiers du 1,7 milliard d'euros auquel le pays pouvait prétendre en 2013 de la part du fonds de cohésion, qui fournit de l'aide aux régions défavorisées de l'Union européenne, et notamment aux ex-pays communistes d'Europe de l'Est ayant adhéré au bloc en 2004 et 2007.

    La proposition de geler des fonds, faite en vertu de nouvelles prérogatives de l'exécutif européen, doit être vue comme "une incitation forte pour que la Hongrie mène de solides politiques budgétaires" afin de ramener ses comptes dans les limites définies par le Pacte de stabilité, soit un déficit public n'excédant pas 3 %, avait expliqué le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, en proposant la mesure le 22 février.


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  • Article placé le 12 mar 2012, par Mecanopolis

    Nicolas Abauzit détaille, dans cet entretien, quelques thèmes de son livre, « Né en 1984 ». Il y est question des traitres de la classe politique, du PS à l’UMP, en passant par les liens du Front-National avec le club Le Siècle, antichambre de la franc-maçonnerie, ainsi que des causes de la crise économique. Adrien Abauzit, un patriote français sans concession.

    Mecanopolis

     


    Entretien avec Nicolas Abauzit por Mecanopolis


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  • (Easybourse.com) A peine dix jours après que le premier ministre ait unilatéralement relevé l'objectif de déficit de l'Espagne, les ministres des finances de la zone euro ont décidé de valider ce relèvement en l'atténuant cependant quelque peu.

    Fin février, quelques temps après avoir signé le nouveau pacte budgétaire, le premier ministre espagnol Mariano Rajoy, sans informer les autres dirigeants de la zone européenne a relevé son objectif de déficit de 4,4% à 5,8% du PIB, invoquant le fait que les comptes dont son gouvernement a hérité étaient pires que prévus.
    Le gouvernement avait largement manqué sa cible de 6% de déficit fixé pour 2011. Ce dernier avait atteint 8,5% du PIB.

    A peine dix jours après cette annonce, les ministres des finances de la zone euro prennent acte de la décision de M Rajoy, et décident de la valider.  «Les ministres ont décidé de relever l’objectif de déficit 2012 de l’Espagne de 4,4% du PIB à 5,3%» a déclaré le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker.

    Pour légitimer leur décision, les ministres ont reconnu les progrès substantiels faits en Espagne par l'adoption de réformes structurelles pour stimuler le marché du travail et doper la croissance.
    Le nouveau gouvernement aurait déjà mis en oeuvre des mesures d’austérité permettant de dégager 15 milliards d’euros, incluant un alourdissement de la fiscalité.

    Toujours dans une optique de justification, M Juncker souligne que ce qui compte vraiment c’est la promesse faite par l’Espagne d’arriver à un objectif de 3% de déficit en 2013. «C’est ce chiffre qui doit rester à l’esprit».

    En cela des efforts supplémentaires sont tout de même demandés au nouveau gouvernement espagnol. « L’Espagne doit faire davantage» indique le ministre des finances allemand Jan Kees de Jager. «Nous devons nous en assurer. Le pays doit mettre en application les réformes et les mesures d’austérité nécessaires».

    D’aucuns pensent cependant que la validation a postériori d’une décision prise isolément par le gouvernement de M Rajoy pourrait bien amener certains autres dirigeants de la zone euro à agir de même.

    Les Pays Bas, la France, mais aussi la Grèce pourraient à leur tour remettre en cause leurs engagements.

    Aux Pays-Bas, les autorités nationales débâtent actuellement à propos de ce qu’ils doivent faire concernant leur propre objectif de déficit. En cela ils pourraient bien considérer avec intérêt ce qui s’est produit avec l’Espagne.

    En France, le candidat à la présidentielle François Hollande a signalé qu’il reviendrait sur le pacte budgétaire s’il venait à gagner les élections. Il n'est alors pas exclu que celui-ci affiche également sa volonté de revenir sur l’objectif de réduction du déficit de l’Hexagone.

    Des élections à Athènes sont prévues en avril. En contrepartie de l’aide financière qui lui a été accordée, la péninsule hellénique a pris des engagements drastiques pour assainir ses finances publiques qui ont vocation à prolonger une récession qui domine le pays depuis maintenant cinq ans.
    L'Espagne pourrait bien avoir ouvert la voie à un revirement sur certaines promesses faites.


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  • REUTERS/Sergio Perez

    Est-ce vraiment une bonne nouvelle ? Les ministres des Finances de la zone euro ont accepté lundi soir d'assouplir l'objectif de réduction du déficit budgétaire de l'Espagne cette année, qui devra être ramené à 5,3% du PIB contre 4,4% prévu à l'origine, a annoncé leur chef de file Jean-Claude Juncker.

    Mais dans un même temps, la zone euro tient à ce que Madrid respecte son engagement à ramener l'année prochaine son déficit public à 3% du PIB, en 2013. "Les voies choisies en 2012 sont moins importantes que l'objectif fixé pour 2013, justifie M. Juncker.

    M. Juncker a réfuté l'idée selon laquelle la souplesse dont les partenaires de l'Espagne ont fait preuve lundi constitue un premier coup de canif dans les engagements de la zone euro à plus de discipline budgétaire, à peine deux semaines après la signature d'un pacte budgétaire entre 25 des 27 membres de l'Union européenne. De son côté, l'Espagne fait profil bas. Le ministre espagnol des Finances, Luis de Guindos, a assuré en marge de la réunion de lundi que "l'engagement de l'Espagne à respecter les règles de discipline budgétaire restait absolu"

    Cependant, en allégeant les contraintes budgétaires de l'Espagne cette année, l'Europe prend quand même le risque de voir ce pays ne pas réaliser ses objectifs en 2013. Tout d'abord parce que l'effort de réduction du déficit à réaliser dans un an sera plus important : 2,8% du PIB au lieu de 1,4% du PIB. Ensuite parce que l'Espagne évoluera durablement dans un environnement difficile, à la fois sur un plan politique et économique.

    A l'image de l'économie américaine, l'Espagne traine derrière elle le boulet de l'immobilier. Depuis l'éclatement de la bulle il y a quatre ans, ce secteur a enlevé plus de 2 point de croissance par an, calculent les experts de la Deutsche Bank. Et il mettra du temps à se redresser.

    Coté finances, l'Espagne va devoir resserrer la vis sur ses régions qui pèsent de plus en plus lourd dans le déficit global. Pour convaincre les marchés et ses partenaires de sa motivation, l'Espagne va aussi devoir faire passer sa réforme du marché du travail. L' objectif de cette réforme est de relancer la création d'emplois en fluidifiant le marché du travail, dans un pays où le taux de chômage dépasse 20% et frôle 50% chez les moins de 25 ans. Le problème : les efforts demandés aux Espagnols vont bien au-delà de ceux demandés aux allemands en 2004, sous l'ère Schroders, notent les experts de Berenberg. Les deux principaux syndicats, UGT et CCOO, ont d'ores et déjà annoncé une grève générale le 29 mars, la veille de la présentation du budget 2012. Le bras de fer avec le gouvernement s'annonce musclé.


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