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    Voici des images qui, à nouveau, ne feront pas le tour du monde "libre".

     Et pour cause, elles montrent un lynchage policier qui ne s'est déroulé ni en Iran, ni en Syrie - mais en Turquie !
     

    La Turquie (...) garde-chiourme du monde "libre" depuis 60 ans, 1952 étant l'année de son adhésion à l'OTAN.

    La victime de ce lynchage policier est un chauffeur pressé de conduire une femme enceinte à l'hôpital.



    Pendant son contrôle d’identité, Ahmet Koca a eu le malheur de parler en kurde, la « langue des terroristes » selon ses tortionnaires.

    Il subira une véritable ratonnade pendant de longues minutes devant la femme enceinte qu'il conduisait et devant ses enfants.

    Ahmet Koca sera assommé par une volée de coups de poings, de coups de pied, de coups de matraque et de ceintures.

    Le cas d'Ahmet Koca est loin d'être isolé. L'an dernier, au moment où la presse occidentale nous rivait les yeux sur la Syrie, la Ligue turque des droits de l'homme (IHD) a enregistré 3.252 cas de torture et de mauvais traitements dans les centres de détention turcs.

    Malgré la terreur que fait régner cette dictature pro-occidentale et membre de l'OTAN sur nos peuples, l'opposition turque n'a jamais sollicité la moindre intervention de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ni celle des États-membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA).

    Consciente que seule la lutte sociale permettra de faire de la Turquie une patrie libre et démocratique, l'opposition turque remercie cette autre communauté internationale (dont se gausse bien entendu l'Occident nombriliste et "humanitaire") pour son respect envers notre droit de disposer de nous-mêmes.
     
    Observatoire turc des droits de l'homme (OTDH)

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  • La Turquie a réclamé dimanche 24 juin une réunion urgente de l’Otan après qu’un de ses avions de chasse a été abattu vendredi 22 juin par la Syrie en Méditerranée. La Turquie a invoqué l’article 4 du traité fondateur de l’Otan qui prévoit que les pays membres de l’Otan peuvent porter une question à l’attention du Conseil de l’Alliance atlantique et en débattre avec les alliés. La réunion de l’Otan est prévue pour mardi 26 juin.

    La Turquie accuse la Syrie d’avoir abattu cet avion de chasse désarmé en mission d’entraînement dans l’espace aérien international et non dans l’espace syrien, comme l’avait affirmé Damas. Des équipes de garde-côtes turcs et syriens poursuivaient hier des opérations de recherche conjointes pour sauver les deux pilotes de l’appareil, mais l’espoir de les retrouver vivants est très faible, selon les spécialistes.

    Ankara a prévenu dimanche 24 juin Damas de ne pas la défier militairement. « Personne ne peut se permettre de mettre à l’épreuve les capacités (militaires) de la Turquie », a affirmé le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, au cours d’un entretien à la chaîne publique turque TRT.


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  • CE BLOG EST CERTIFIE FINKY PAR LA NOUVELLE PHILOSOPHIE

     

     


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  • Après l’étude de la Méditerranée orientale, William Enghdal se concentre sur les ressources découvertes récemment en mer Egée, qui annoncent un profond bouleversement du paysage géopolitique. Dans le cas de la Grèce, alors que l’exploitation des réserves découvertes permettraient de résorber la dette, les maitres étrangers de cet État qui a perdu sa souveraineté ont des plans très différents. Ainsi Hillary Clinton est venue en personne à Athènes pour assurer les intérêts des États-Unis et de son époux Bill dans la région, alimentant pour le moins les tensions avec la Russie.

    La découverte fin 2010 d’importantes réserves de gaz naturel dans les eaux israéliennes en Méditerranée a incité les pays voisins à inspecter de plus près leurs propres eaux. Les résultats montrent que l’ensemble de la Méditerranée orientale regorge d’immenses réserves de pétrole et de gaz inexploitées. Ceci a d’énormes conséquences politiques, géopolitiques, économiques et pourrait avoir aussi des conséquences militaires.

    Les premières explorations ont confirmé que les réserves en pétrole et en gaz étaient impressionnantes partout dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie.

    Le sirtaki énergétique grec

    Avec la crise financière désastreuse que connaît le pays, il n’est pas surprenant que le gouvernement grec se soit sérieusement mis à chercher du pétrole et du gaz. Depuis qu’il en a trouvé, le pays s’est mis à danser un curieux ballet avec le FMI et les gouvernements de l’Union européenne, une sorte de « sirtaki de l’énergie » afin de savoir qui contrôlera ces immenses découvertes et donc, qui en bénéficiera en dernier ressort.

    En décembre 2010, alors qu’il semblait que la crise grecque pouvait encore être résolue sans plans de sauvetage géant ou privatisations, le ministère grec de l’Énergie a constitué un groupe d’experts afin étudier les perspectives en matière de pétrole et de gaz dans ses eaux. L’industrie pétrolifère et gazière du pays a commencé à augmenter ses investissements après une première petite découverte de pétrole en 2009. Des études géologiques plus importantes ont alors été conduites. Les premières estimations révélèrent que la quantité de pétrole au large des côtes grecques dépasserait 22 milliards de barils dans la mer Ionienne à l’ouest et quelque 4 milliards de barils dans le nord de la mer Égée, à l’est. [1]

    Les parties sud de la mer Égée et de la mer de Crète ne sont pas encore explorées et les chiffres pourraient in fine s’avérer être beaucoup plus élevés. Un précédant rapport du Conseil National Grec pour la Politique Énergétique annonçait : « La Grèce est l’un des pays les moins explorés en Europe au regard des réserves d’hydrocarbures potentielles » [2]. Selon l’analyste Aristote Vassilakis, « les enquêtes mesurant la quantité de gaz naturel ont évalué les réserves à 9 000 milliards de dollars » [3]. Même si une petite partie seulement de ceci était disponible, cela suffirait à transformer radicalement les finances de la Grèce et de toute la région.

    David Hynes, l’expert en ressources pétrolières de l’Université de Tulane (Nouvelle-Orléans) a confié récemment à un auditoire à Athènes que la Grèce pourrait potentiellement résoudre sa crise et rembourser toute la dette publique via l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole découverts. Il estime que cela pourrait rapporter au pays plus de 300 milliards d’euros sur 25 ans. Mais au lieu de cela, le gouvernement grec est contraint d’accepter des remaniements ministériels, des réductions de salaires et des suspensions du versement de retraites pour obtenir un deuxième prêt de la part l’UE et de du FMI, ce qui ne fera que conduire le pays plus profondément encore sur le chemin du déclin économique. [4]

    Il est notoire que les dirigeant du FMI et de l’UE, et notamment d’Allemagne, demandent que la Grèce vende ses ports et ses entreprises publiques, parmi lesquelles bien sûr les compagnies pétrolières d’État, afin de réduire sa dette. Dans le meilleur des cas, la vente des actions rapporterait au pays 50 milliards d’euros [5]. Les plans prévoient que l’entreprise publique de gaz naturel, DEPA, privatise 65 % de ses actions pour rembourser la dette [6]. Les acheteurs viendraient probablement de l’extérieur du pays, comme ce fut le cas pour d’autres entreprises grecques dans la même situation.

    Le problème, au-delà de la demande du FMI que la Grèce brade ses ressources pétrolifères, réside dans le fait que la Grèce n’a pas déclaré de Zone Économique Exclusive (ZEE) comme la plupart des autres pays qui forent pour trouver du pétrole. Il y avait peu de besoins jusqu’alors. Une ZEE confère à l’État des droits spécifiques relatifs aux richesses du sous-sol dans ses eaux déclarées en vertu de la Troisième Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, entrée en vigueur en Novembre 1994. En vertu de celle-ci, une nation peut prétendre à une ZEE jusqu’à 200 milles marins de ses côtes [7].

    La Turquie a déjà déclaré qu’elle considérerait comme un « acte de guerre » le fait que la Grèce fore plus loin dans la mer Egée [8]. Jusqu’à présent cela n’avait pas prêté à conséquences car aucune réserve de pétrole ou de gaz n’étaient connues. Désormais il s’agit d’un tout autre enjeu.

    Evangelos Kouloumbis, ancien ministre de l’Industrie a récemment déclaré que le pays pourrait « couvrir 50 % de ses besoins avec le pétrole découvert dans les champs offshore de la mer Egée, et le seul obstacle est l’opposition turque vis à vis d’une éventuelle exploitation grecque » [9].

    Hillary aussi sait danser

    En juillet 2011, Washington a rejoint le sirtaki énergétique grec. La secrétaire d’État Hillary Clinton s’est rendue à Athènes en ayant en tête les questions énergétiques. Elle était accompagnée de son envoyé spécial pour l’énergie eurasiatique, Richard Morningstar. Morningstar a été le conseiller spécial du président Bill Clinton, chargé de la diplomatie énergétique dans le bassin capien, et l’un des agents stratégiques de Washington dans les batailles géopolitiques visant à démembrer l’ex-Union soviétique et à faire encercler la Russie alors plongée dans le chaos par d’anciens États de l’URSS pro-OTAN.

    Morningstar et le très controversé Matthew Bryza ont été les principaux architectes à Washington des projets étasuniens d’oléoducs et de gazoducs consistant à couper la Russie et ses ressources en gaz de l’Union Européenne. Bryza est un opposant déclaré à l’oléoduc russe South Stream qui passe à travers les pays de l’Est de la Méditerranée [10]. Clairement l’administration Obama n’est pas neutre concernant les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz. Trois jours après qu’Hillary ait quitté Athènes, le gouvernement grec a proposé la création d’une nouvelle agence gouvernementale pour gérer les appels d’offre en matière de prospections et de forages.

    Morningstar est le spécialiste étasunien de la guérilla économique contre la politique énergétique russe. Il fut décisif dans la maintient du controversé oléoduc BTC qui part de Bakou, rejoint Tbilissi en Géorgie et va jusqu’au port Turc de Ceyhan, une coûteuse entreprise conçue uniquement pour éviter un transit via la Russie. Il a ouvertement proposé que la Grèce et la Turquie abandonnent leurs différents historiques concernant Chypre, ainsi que de nombreuses autres questions et s’entendent pour gérer conjointement leurs réserves de pétrole et de gaz en mer Egée. Il a également dit au gouvernement grec qu’il devait oublier la coopération avec Moscou sur le gazoduc South Stream ainsi que le projet de gazoduc Bourgas-Alexandroupolis [11].

    Selon un rapport de l’analyste politique Aristote Vassilakis publié en juillet 2011, l’objectif de Washington en poussant ainsi la Grèce et la Turquie à unir leurs forces sur le pétrole et le gaz réside dans le partage prévu des revenus de ces exploitations. Selon son rapport, Washington propose que la Grèce obtienne 20 % du chiffre d’affaires, la Turquie 20 % et la société états-unienne Noble Energy, société qui a déjà assuré le forage dans les eaux israéliennes et au large des cotés grecques, obtiendrait la part du lion, c’est à dire 60 % [12].

    Bill, l’époux de la secrétaire d’État Hillary, est lobbyiste à Washington pour le compte de Noble Energy. [13]

    Les complications chypriotes

    Comme si ces complications géopolitiques ne suffisaient pas, Noble Energy, a également découvert d’énormes volumes de gaz au large de la République de Chypre. En Décembre 2011 la compagnie a annoncé un forage réussi dans une zone dont on estime qu’elle recèle au moins 200 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Charles Davidson, le directeur général de Noble Energy, a fait remarquer à la presse que « cette dernière découverte démontre que ce bassin est de première importance au niveau mondial, en terme de quantité et de qualité » [14].

    Chypre est une pièce compliquée sur l’échiquier. Des documents déclassifiés du gouvernement états-unien des années 1970 révélés récemment, montrent qu’Henry Kissinger, qui était lors le secrétaire d’État, aurait activement encouragé et facilité l’armement du régime turc de l’ancien élève de Kissinger à Harvard et Premier ministre Bulent Ecevit pour organiser une invasion militaire de Chypre en 1974, ayant pour effet la partition ethnique de l’île entre un espace turc au nord et un autre grec et chypriote au sud ; une division qui perdure encore aujourd’hui. La stratégie de Kissinger, soutenue par les Britanniques, était destinée à créer un prétexte pour une présence militaire permanente états-unienne et britannique afin de pratiquer des écoutes militaires dans la Méditerranée orientale durant la Guerre froide. [15]

    Aujourd’hui, la partie grecque du sud, où Noble Energy a découvert de larges gisements de gaz, est membre de l’UE. Son président, Demetris Christofias, est l’unique dirigeant communiste de l’Union européenne. Il est également un ami proche d’Israël, et de la Russie. En outre, il est très critique à l’égard de la politique étrangère états-unienne, ainsi que de la Turquie [16].

    En ce moment, Israël envisage de construire un gazoduc sous-marin depuis les champs israéliens du Levant à travers les eaux de Chypre jusqu’à la terre ferme grecque, pour approvisionner le marché de l’UE. Les gouvernements de Chypre et d’Israël se sont entendus sur la délimitation de leurs zones économiques respectives, en ignorant la Turquie. Cette dernière a ouvertement menacé Chypre du fait de son accord avec Noble Energy. La Russie a réagi en déclarant qu’elle ne tolérerait pas les menaces turques contre Chypre, compliquant encore un peu plus les relations russo-turques [17].

    Les relations turco-israéliennes quant à elles, amicales par le passé, sont devenues de plus en plus tendues ces dernières années sous la politique étrangère d’Erdogan. Ankara a exprimé sa préoccupation au sujet des liens récents entre Israël et ses adversaires historiques, la Grèce et la partie grecque de Chypre. La République turque de Chypre du Nord, alliée de la Turquie, craint de ne pas être représentée de façon juste dans le partage du gaz après qu’Israël et Nicosie aient signé un accord pour se répartir les 250 kilomètres de mer qui les séparent. [18]

    Il devient évident, surtout quand nous jetons en parallèle un regard sur la carte de la Méditerranée orientale, que l’appétit féroce pour les réserves de pétrole et de gaz et leur exploitation pose les bases d’un conflit de grande ampleur dans la zone, impliquant les intérêts stratégiques des États-Unis, de la Russie, de l’Union Européene, d’Israël, de la Turquie, de la Syrie et du Liban.

    [1] « Greek Companies Step Up Offshore Oil Exploration-Large Reserves Possible », par Ioannis Michaletos, balkanalysis.com, 8 décembre 2010.

    [2] Ibid.

    [3] « Hillary came to Greece to seal oil exploration deals ! », par Hellas Frappe, hellasfrappe.blogspot.com, 21 juillet 2011.

    [4] « Drilling for oil in the Aegean may help ease Greece’s debt crisis », par Chris Blake, hellenext.org, 7 juillet 2011.

    [5] Ibid.

    [6] « Greece Considering Plugging Aegean Islands into Turkish Energy Grid », par John Daly, businessinsider.com, 22 novembre 2011.

    [7] Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer, 6ème partie, article 76, Définition du plateau continental.

    [8] Chris Blake, op. cit.

    [9] Ioannis Michaletos, op. cit.

    [10] Hellas Frappe, op. cit.

    [11] Ibid.

    [12] Ibid.

    [13] « Vast gas fields found off Israel’s shores cause trouble at home and abroad », par Hugh Naylor, thenational.ae, 34 janvier 2011.

    [14] « Significant Natural Gas Discovery Offshore Republic of Cyprus », Communiqué de presse de Noble Energy, maritime-executive.com, 28 décembre 2011.

    [15] « New documents link Kissinger to two 1970s coups », par Larisa Alexandrovna et Muriel Kane, rawstory.com, 26 juin 2007. The Cyprus Conspiracy, America Espionnage and the Turkish invasion, par Brendan O’Malley et Ian Craig, I.B. Tauris éditeur, 1999.

    [16] « http://turkeymacedonia.wordpress.co..., par Yilan, turkeymacedonia.wordpress.com, 30 mai 2011.

    [17] « Turkey and Cyprus Gas : More Troubles Ahead in 2012 », par Stephen Blank, silkroadstudies.org, 9 janvier 2011.

    [18] Hugh Naylor, op. cit.


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  • Publié le 23.06.2012, 08h08

    Le Premier ministre turc a tenu une réunion de crise au sommet après la disparition vendredi d'un avion de chasse turc près de la Syrie, abattu selon la presse turque par les forces syriennes, un incident qui pourrait avoir de graves répercussions dans le contexte de la crise syrienne.

    Le Premier ministre turc a tenu une réunion de crise au sommet après la disparition vendredi d'un avion de chasse turc près de la Syrie, abattu selon la presse turque par les forces syriennes, un incident qui pourrait avoir de graves répercussions dans le contexte de la crise syrienne. | Adem Altan

    Zoom

    La Syrie a reconnu avoir abattu vendredi un de chasse turc au large des côtes syriennes, un incident qui pourrait avoir de graves répercussions dans le contexte de la syrienne.
    «Nous avons confirmé que la cible (du tir syrien) était un avion militaire turc qui a été touché par un coup direct après être entré dans l'espace aérien syrien.

     

    Il s'est écrasé en mer dans les eaux territoriales syriennes à environ 10 km des côtes de la province de Lattaquié», a déclaré dans la soirée de vendredi à l'AFP, un porte-parole de l'armée syrienne, qui a requis l'anonymat.
    Le porte-parole a ajouté que les radars syriens avaient détecté vendredi vers 11 heures une "cible non-identifiée" ayant pénétré dans l'espace aérien syrien à grande vitesse et à basse altitude. La défense anti-aérienne a alors reçu l'ordre d'ouvrir le feu, a-t-il ajouté.
    Plus tôt dans la journée, un communiqué des services du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, publié à l'issue d'une réunion de avec le chef d'état-major des armées, ceux de l'aviation et des services secrets et plusieurs ministres, avait indiqué: «Après évaluation des données (...), on comprend que notre avion a été abattu par la Syrie».
    Le document ajoutait que les recherches se poursuivent pour retrouver les deux pilotes de l'appareil --un avion d'attaque au sol F-4, selon des sources officielles turques citées par l'agence de presse Anatolie.
    «La Turquie fera connaître son attitude définitive et prendra avec détermination les mesures qui s'imposent quand toute la lumière sera faite sur cet incident», indiquait le communiqué.
    L'appareil a disparu des radars turcs à 11H58 (08H58GMT) en mer au sud-ouest de la province turque de Hatay (sud), riveraine de la Syrie, selon l'état-major des armées turques.
    M. Erdogan a précisé lors d'une conférence de presse avant la réunion de crise que l'incident s'était produit à huit milles nautiques (environ 15 km) au large de la ville syrienne de Lattaquié (nord-ouest).
    Il a indiqué que quatre navires de la marine turque et des hélicoptères menaient des opérations de recherche et de sauvetage dans la zone, et que des bateaux syriens faisaient de même de leur côté.
    Le communiqué ne donne pas de détails sur la mission qu'effectuait le F-4 à proximité de la Syrie, pas plus que sur d'éventuels contacts avec la Syrie après l'incident.
    Plus tôt dans la journée, M. Erdogan avait pourtant affirmé à un groupe de journalistes voyageant avec lui après une visite au Brésil que Damas avait présenté des excuses à Ankara, a rapporté le quotidien Habertürk. Mais le chef de gouvernement avait ensuite refusé de confirmer ces propos, se retranchant derrière un manque de "renseignements catégoriques".
    Après avoir entretenu de bonnes relations politiques et économiques avec la Syrie, la Turquie, pays musulman membre de l'Otan et allié de Washington, a coupé les ponts avec le régime de Bachar al-Assad, à la suite de la répression sanglante des manifestations antigouvernementales dans ce pays. M. Erdogan a appelé le président syrien à abandonner le pouvoir.


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  • Par Sylvain Biget, Futura-Sciences

    Tactus Technology, une entreprise américaine, vient de présenter un dispositif qui, superposé à l’écran d’un téléphone tactile, permet de faire apparaître à la demande de véritables touches clavier en relief. Ces touches se gonflent, ou se dégonflent, grâce à la pression exercée par un liquide présent à l’intérieur.

    En matière de smartphone, il y a les adeptes des claviers physiques et ceux qui sont habitués au clavier tactile. Et plus le temps passe, plus les véritables claviers ont tendance à disparaître au profit d’une surface tactile laissant plus de place à l’affichage. Installée à Fremont en Californie (États-Unis), La société Tactus Technology propose les deux à la fois. Son invention permet en effet de faire pousser de véritables touches d’un clavier physique sur un écran tactile uniquement lorsque l’on en a besoin, tout en conservant l'atout de l'écran tactile pour piloter les outils du téléphone sur la totalité de l'écran. Il s’agit d’une sorte de clavier gonflable.

    Techniquement, la classique plaque de verre ou de plastique protégeant le dessus le capteur tactile est remplacée par une surface transparente, épaisse de 0,75 mm à 1 mm et constituée de plusieurs couches.

    Dans sa partie inférieure se trouve une canalisation emplie d’un fluide. Dès lors que l'on souhaite faire apparaître des touches en surface, dans l'électronique du smartphone, un contrôleur entre en action pour mettre le liquide en pression. Il traverse alors des minicanaux qui irriguent des microperforations d’un diamètre de 200 microns.

    Des microcanalisations pour un clavier gonflable

    Ces perforations, remontant vers la surface, donnent les dimensions des touches. Avec la pression, ce liquide vient gonfler la plaque supérieure constituée d’un matériau polymère souple et transparent qui se trouve en surface. Au final, les touches apparaissent réellement, sous forme de petites bosses. L’ensemble est totalement transparent, ce qui permet de voir es touches du clavier virtuel.

    Dans les explications de la fiche technique du dispositif, le constructeur précise que plusieurs paramètres peuvent être réglés comme la fermeté des touches, leurs emplacements ou leurs formes. Selon Tactus Technology, le petit contrôleur interne et son système de mise en pression est très économe en énergie et n’a pas vraiment de conséquence sur l’autonomie d'un smartphone.

    Enfin un écran tactile pour les non-voyants ?

    Une fois les boutons formés, ils restent activés autant de temps que nécessaire – qu'il s'agisse de quelques secondes ou plusieurs heures – sans aucune consommation d'énergie supplémentaire. C’est tout le contraire des claviers tactiles qui font vibrer l’écran pour donner la sensation d'un contact avec de véritables touches.

    Côté solidité, Tactus Technology affirme que même si l'écran se détériore et que les touches ne se gonflent plus, la surface tactile peut continuer à fonctionner normalement, car elle reste indépendante à la fois des capteurs tactiles et de l'écran. Avec cette surface spéciale, il est ainsi possible de disposer d'un clavier complet pour rédiger du texte, ou presser des boutons de fonction pour passer un appel, par exemple.

    Tactus Technology vient de présenter ce dispositif en début de mois au Society for Information Display's Display Week 2012 (SID) qui se tenait à Boston (États-Unis). Selon la firme, on pourrait voir le dispositif arriver sur les smartphones d’ici un an. Avec un tel système, Tactus règle également un souci auquel la plupart des constructeurs de smartphone ou de tablettes ne pensent jamais… Les non-voyants pourront-ils utiliser les écrans tactiles ?

    Impressionnant ! Cette vidéo de présentation montre concrètement le fonctionnement de la surface tactile sur laquelle les touches d'un clavier peuvent apparaître en relief et disparaître instantanément. © Tactus Technology


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  • Cercle des Volontaires


    L'Empire contre attaque la syrie 1 por urbain_glandier

    par Cercle des Volontaires (son site) jeudi 21 juin 2012

    A Paris, la librairie TROPIQUES organise régulièrement des soirées rencontre avec des écrivains, ou des soirées débat sur des thèmes d’actualité. Vendredi 8 juin 2012, le thème de la soirée était la Syrie, et plus particulièrement les massacres de Houla.

    Voici la première des cinq vidéos qui composent cette série de témoignages contradictoires, avec notamment les interventions d’Ayssar Midani, membre de l’AFAMIA, et de Khaled Abdelahfiz, directeur du Pont de la Méditerranée.


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  • Tokyo, le jeudi 21 juin 2012 - Entre le 17 et le 19 mars 2011, l’armée de l’air américaine a recueilli des informations très précieuses sur la radioactivité émanant de la centrale de Fukushima très gravement endommagée par le séisme et le tsunami survenus le 12 mars. Elle a notamment pu observer que les personnes résidant dans une zone située à 25 kilomètres au nord ouest de l’installation, avaient été exposées à l’équivalent du taux maximum admissible annuel de radioactivité en huit heures. Cette information, d’autant plus importante que certaines personnes déplacées s’orientaient vers la zone concernée a été transmise à l’Agence de Sécurité nucléaire et industrielle du Japon et au ministère des sciences et des technologies mais n’a pas été relayée par ces services au Premier ministre. « Il est extrêmement regrettable que cette information n’ait pas été partagée ou utilisée correctement au sein du gouvernement et je n’ai pas de mots pour m’excuser, surtout auprès des victimes de la catastrophe » vient de reconnaître le Ministre de l’Industrie, Yukio Edano, porte-parole du gouvernement pendant la crise. Cette dissimulation s’ajoute à une série de dysfonctionnements constatés ces derniers mois révélant de nombreuses failles dans le dispositif de gestion de la crise par les autorités japonaises, failles qui aujourd’hui pèsent lourdement sur la confiance des Japonais.

    http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/05/F9/document_actu_pro.phtml


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  • Enorme scandale en Belgique : Les Anonymous publient une liste de personnalités impliquées dans le réseau de l’affaire Dutroux

    Le député Laurent Louis a relayé un mail que le collectif anonymous a adressé à l’ensemble des parlementaires de Belgique.

    Il contient la liste de tous les politiciens, hommes d’affaires et magistrats impliqués de prés ou de loin dans le réseau pédophile et criminel de l’affaire Dutroux, même des membres de la famille royale y sont explicitement mentionnés.

    Bien entendu, Laurent Louis s’est fait traiter de fou, on parle de lever son immunité parlementaire et de le poursuivre en justice, ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait qu’en Belgique, l’activiste Marcel Vervloesem a été jeté en prison pour avoir exposé le réseau pédophile belge.

    Cette affaire illustre parfaitement comment une élite corrompue jusqu’à la moelle parvient à se maintenir au pouvoir en profitant de la faiblesse de la population. Sans sursaut populaire, toute initiative individuelle est vouée à l’échec.

    Accéder à la liste : leschroniquesderorschach.blogspot.fr


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