• votre commentaire
  • logo-b.a-ba

    |

     

    Agrégé de l’Université.

    Le Salon Européen de l’Éducation s’ouvre demain à Paris. A n’en pas douter, il y sera beaucoup question du rapport « Refondons l’École de la République » récemment remis à Vincent Peillon.

    Or, si le titre est encourageant, la lecture en est plutôt déprimante. En effet, alors que l’enseignement aurait besoin d’une sérieuse thérapie de choc, ledit rapport ne fait que conforter l’idéologie responsable du naufrage actuel. Les grandes lignes du pédagogisme sont connues. Ce n’est plus la transmission du savoir qui est au centre de l’enseignement, mais l’« apprenant ». L’enseignant n’est pas là pour dispenser cours et leçons, mais pour faire de chaque enfant un Champollion en herbe. Dewey et Freinet obligent, la pédagogie nouvelle est en effet essentiellement constructiviste.

    Or que lit-on dans le nouveau rapport ? Tout simplement les mêmes resucées pédagogistes présentées comme idées révolutionnaires : « Tout autant que d’apprendre, l’objectif est désormais d’apprendre à apprendre ». Désormais, disent-ils ! Alors que cela fait plusieurs décennies que cette lubie bégayante est présentée comme la panacée universelle…

    Les auteurs déplorent que, « malgré l’investissement et l’imagination de très nombreux personnels de direction et d’enseignants, l’École est restée dans l’ensemble fidèle à une pédagogie frontale traditionnelle ». Quel grave anachronisme, en effet !

    Une fois de plus, on milite pour la suppression des devoirs à la maison. Il faut sans doute être socialiste pour imaginer que supprimer l’effort pour tous soit susceptible d’amener la réussite pour chacun. On sait très bien que les familles qui ont à cœur l’éducation de leurs enfants auront recours à des devoirs « privés » (et parfois payants…), et que les enfants des autres (une majorité) iront parfaire les « séquences » de la journée sur Internet ou à la télévision…

    De même, on préconise la suppression des redoublements, pourtant déjà fort réduits dans la pratique. « Égalité des chances », prétendent-ils…

    Pratiquement aucun grand principe du pédagogisme n’est oublié. Ainsi, il est demandé de « pratiquer, plutôt qu’une notation-sanction, une évaluation positive simple et lisible, valorisant les progrès ». Le zéro était déjà interdit, voilà que les notes elles-mêmes doivent être abolies, au profit de gentilles généralités « valorisantes ».

    Alors que le besoin de renforcer l’enseignement du français et des mathématiques est vital, on ressert ad nauseam les mêmes billevesées sur les « technologies de l’information et de la communication », ou encore, la « fabrication de solidarités horizontales » (sic).

    Au regard du champ de ruines qu’est l’« École de la République » aujourd’hui, cet énième rapport inutile entérine la volonté urgente de ne rien faire. Si cela semble être une caractéristique du nouveau pouvoir, chef de l’État en tête, on ne saurait trop dire à quel point, en matière d’enseignement public, cela préfigure bien des calamités pour les générations futures.

    Jean Aubanel, le 21 novembre 2012

    votre commentaire
  • Julien S., 24 ans, vient de terminer la fabrication artisanale d’un réacteur nucléaire à fusion « froide » (à température ambiante) pour produire de l’énergie. Il veut, maintenant, convaincre la communauté scientifique.

    C’est en glanant des informations sur le Web que Julien S., 24 ans, s’est formé à la fusion froide. À savoir une branche de la recherche nucléaire négligée par la communauté scientifique qui n’y voit que charlatanerie. Principe : obliger deux noyaux atomiques à fusionner à température ambiante plutôt qu’à 150 000 000°C (à l’instar des expériences pratiquées à Cadarache dans le cadre du projet ITER). Le tout dans le but de produire une gigantesque énergie avec une faible quantité d’électricité en entrée…

    « Demain, on rase gratis », ironise un chercheur du CNRS spécialiste de l’atome, qui préfère rester anonyme. Pourtant, dans une partie de son appartement transformé en laboratoire, Julien assure avoir fabriqué une centrale nucléaire miniature, calquée sur ce principe. « La fusion froide fonctionne ! En voici la preuve ! », s’exclame l’autodidacte. D’un air convaincu, il enclenche un interrupteur. Dans un vrombissement, la réaction démarre (voir notre vidéo).

    Lire la suite de l’article sur lefilpresse.wordpress.com


    votre commentaire
  • Sur Internet, il y a neuf fiches Wikipédia qui portent le nom de Paul Bernard : un footballeur écossais, un sociologue québécois, un professeur de tuba au conservatoire de Paris... Aucune pour un jeune homme de 35 ans, normalien et agrégé de lettres, dont la profession actuelle est de rédiger tous les projets de discours du président François Hollande.

    Inconnu du grand public, ce conseiller de l’ombre ne va pas s’en plaindre. Il fuit les sirènes médiatiques, n’apparaît presque jamais devant l’objectif des photographes.

     

     

    Ce qu’il préfère, c’est prêter ses mots à celui qui est dans la lumière, se couler dans sa pensée. « Il faut prendre le temps de relire les livres et les discours du chef de l’État pour saisir sa constance », explique à L’Express Paul Bernard. Le « conseiller chargé des interventions et des études » travaille claquemuré dans son bureau situé dans l’aile ouest de l’Élysée. Il a peu de contacts directs avec le président.

    De l’ouverture de la conférence sociale à l’anniversaire de la Libération de Paris, de la commémoration du Vél’ d’Hiv à celle de la tuerie de Toulouse, du discours sur l’école à celui sur la mutualité française, il est celui qui rédige les premières trames, amendées ensuite par son supérieur hiérarchique, le conseiller politique Aquilino Morelle, puis remodelées par le président lui-même. Paul Bernard planche aussi sur les interviews télévisées et les Légions d’honneur, quand il ne s’occupe pas d’une préface de livre.

    Lire la suite de l’article sur lexpress.fr


    votre commentaire
  • Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences

    Les forêts jouent un rôle négatif important à la suite d’une catastrophe nucléaire. Les résineux emprisonneraient en effet dans leurs aiguilles des radionucléides, comme les césiums 137 et 134, durant plusieurs mois, devenant ainsi des sources secondaires de pollution radioactive. Ce qui vient d’être quantifié à proximité de Fukushima.

    La catastrophe nucléaire de Fukushima provoqua la libération massive de radionucléides les 12, 13 et 14 mars 2011. Par chance, les vents dominants ont emporté la majeure partie de la pollution au-dessus de l’océan Pacifique, loin des centres urbains. Cependant, d’importants dépôts de césium 137 (137Cs), de césium 134 (134Cs) et d’iode 131 (131I) ont tout de même été constatés dans le nord-est du Japon, au sein de régions recouvertes à 70 % par des forêts.

    Peu d’informations sont actuellement disponibles sur le rôle joué par un couvert végétal sur la contamination des sols par ces éléments. Hiroaki Kato, de l’université de Tsukuba, vient en partie de combler ce manque grâce à la publication d’une étude dans la revue Geophysical Research Letters (GRL). Durant les 5 premiers mois qui ont suivi la catastrophe, il a réalisé toute une série de mesures dans des plantations de cèdres (Cryptomeria japonica) et de cyprès du Japon (Chamaecyparis obtusa) situées dans la préfecture de Tochigi, à environ 150 km au sud-ouest de Fukushima.

    Un fait important est apparu dès le début de l’étude : le césium 137 et l’iode 131 ne sont pas logés à la même enseigne. Les canopées en retiendraient principalement un, ce qui pourrait à terme poser de nouveaux problèmes de pollution.


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • L'Espagne veut offrir la résidence permanente aux étrangers lui achetant ses maisons
    Créé le 19-11-2012 à 19h10 - Mis à jour à 19h50

    MADRID (Sipa-AP) --L'Espagne envisage d'offrir la résidence permanente à toute personne de nationalité étrangère à condition qu'elle achète une maison ou un appartement valant plus de 160.000 euros.

    Ce projet, dévoilé par le secrétaire d'Etat au commerce espagnol Jaime Garcia-Legaz lundi, devrait être approuvé dans les prochaines semaines et vise principalement les acheteurs chinois et russes.

    Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a déclaré lundi que ce plan n'avait pas encore été finalisé, mais a souligné que l'Espagne "a(vait) besoin de vendre ces maisons", et que remettre ces maisons invendues sur le marché pourrait aider à raviver l'industrie immobilière du pays, aujourd'hui dévastée.

    L'Espagne ne sait que faire de ses 700.000 maisons invendues, à cause de l'éclatement de sa bulle immobilière en 2008, et de la crise économique qui a suivi.

    Ce plan intervient alors que des milliers de maisons ont été saisies par les banques espagnoles, expulsant leurs propriétaires car ils étaient incapables de rembourser leur hypothèque.

    L'Irlande et le Portugal offrent également la résidence aux étrangers achetant leurs maisons, mais seulement pour une valeur de, respectivement, plus de 400.000 et 500.000 euros.

    mr/AP/pyr


    votre commentaire
  • charles-le-pen

    |||

     

    Journaliste.

    Malgré l’étonnant silence des « spécialistes » et autres politologues de plateau télé, c’est un des événements politiques de ce début de siècle : le FN de Marine Le Pen se range peu à peu derrière la figure mythique du Général de Gaulle. Une métamorphose totalement inimaginable il y a quelques années encore.

    Depuis les années 60 en effet, De Gaulle, pour la droite « nationale », c’était l’Antéchrist, celui qui avait osé « brader » l’Empire, celui qui avait « trahi » l’Algérie. Plus que la gauche, il était l’ennemi juré des « vrais patriotes ».

    Quand le Front national fut créé en 1972, Le Pen était entouré d’anti-gaullistes radicaux, une véritable bande de tontons flingueurs !

    Pêle-mêle, des anciens résistants ayant rompu avec le Général à cause de l’Algérie, des fringants retraités de l’OAS, mais aussi un rugueux quarteron de nostalgiques de Pétain. Leur haine commune de l’homme du 18 juin cimentait le jeune mouvement.

    L’arrivée de Marine Le Pen au sommet du FN opéra un brusque changement de cap dès la présidentielle de 2007. Après le rejet définitif des blagues « gazeuses » de Jean Marie, les « éléments de langages » des nouveaux dirigeants du FN témoignèrent d’une transformation profonde.

    Ce fut une réforme grégorienne de « l’extrême droite » : sous l’influence d’idéologues dissidents tels que Alain Soral, la Résistance et son héritage social devinrent une référence et, progressivement, celle qui était devenue présidente osa se réclamer de De Gaulle lors d’émissions télévisées.

    La droite parlementaire ayant fait son deuil du gaullisme depuis Maastricht, le vide était à combler. Marine se mit donc à vanter la vision du monde du Général, sa politique de souveraineté, avec une sincérité visiblement non feinte. Son père lui-même finit par se ranger timidement à la nouvelle et surprenante ligne du parti, et lors de l’université d’été 2012 du FN, cita la fameuse phrase du Général sur l’identité « blanche et chrétienne » de la France !

    On en restait pourtant au stade du Verbe. Il fallait un acte fondateur, qui survint il y a quelques jours : en se rendant « à titre personnel » (car il faut ménager l’aile droite du FN) sur la tombe de Colombey, le vice-président du Front, Florian Philippot, rompait symboliquement le grand tabou.

    Philippot, lui qui aime dire qu’un portrait du Général est accroché dans son bureau… Copé-Collé avait beau s’en désoler comme un gamin vexé devant les micros, l’irrémédiable s’était produit : l’UMP perdait officiellement le statut — largement usurpé — d’unique mouvement héritier du gaullisme.

    Évidemment, le fantôme du Général fait grincer les dents de Bruno Gollnisch et de la vieille garde. On se met à leur place : eux qui, toute leur vie, ont détesté « La Grande Zohra » comme l’appelaient les ultras de l’OAS, le voient maintenant servir de modèle au FN nouvelle mode !

    Décidément, en politique, tout est vraiment possible…

    Joris Karl, le 18 novembre 2012

    votre commentaire
  • Publié le 19/11/2012

    Par MADRID (AFP)© 2012 AFP

    Le taux de créances douteuses des banques espagnoles, qui bénéficient d'un plan d'aide européen, a enregistré en septembre un nouveau record historique, avec plus d'un crédit sur dix douteux, selon les chiffres publiés lundi par la Banque d'Espagne.

    <figure>

    Photo AFP<figcaption>Photo AFP</figcaption>
    </figure>

    <aside role="complementary">
     
    </aside>

     

    Les créances douteuses, principalement des crédits immobiliers susceptibles de ne pas être remboursés, ont atteint 10,7% du total des crédits en septembre, avec 182,226 milliards d'euros, atteignant le plus haut niveau depuis le début de la série statistique en 1962.

    Ce nouveau sommet confirme la détérioration du secteur financier espagnol, qui inquiète les investisseurs et les partenaires européens de l'Espagne, ce qui a poussé la zone euro à accorder en juin un plan d'aide au secteur de 100 milliards d'euros au maximum.

    Selon les chiffres révisés de la Banque d'Espagne, les créances douteuses avaient passé la barre des 10% en juillet, à 10,09% après avoir pulvérisé le record de 1994 (9,15%) en juin à 9,65% du total des crédits, contre 8,96% en mai et 8,72% en avril.

    En août, le taux avait atteint 10,52%, à 178,776 milliards d'euros, selon les données révisées publiées lundi.

    Pendant longtemps moteur de la croissance espagnole, le secteur de la construction s'est brusquement mis à l'arrêt en 2008, au moment où éclatait la crise internationale.

    L'éclatement de la bulle immobilière a entraîné une grande partie de l'économie dans sa chute et fortement déstabilisé le secteur financier.

    Un audit supervisé par le cabinet américain Oliver Wyman a évalué les besoins des banques espagnoles en difficulté à 59,3 milliards d'euros, le gouvernement tablant lui sur une demande d'aide d'environ 40 milliards d'euros.

    Avec la crise, le nombre de particuliers ne pouvant plus rembourser leurs prêts immobiliers a explosé et avec eux le nombre d'ordre d'expulsions pour saisir leurs appartements: depuis 2008, environ 350.000 ordres ont été émis, visant particuliers mais aussi promoteurs immobiliers et entreprises.

    Sous forte pression sociale, alimentée par des suicides de propriétaires surendettés sur le point d'être expulsés, le gouvernement espagnol a annoncé jeudi un gel de deux ans des expulsions pour les plus vulnérables d'entre eux.


    votre commentaire
  • Publié par le 19 novembre 2012 dans Autres vidéos

    Retour sur la manipulation des opinions publiques occidentales

    Realpolitik remet en ligne ces reportages sur le conflit yougoslave. Tous les instruments pour la manipulation des opinions publiques occidentales y sont présents. Ce sont les mêmes que pour l’actuelle campagne contre la Syrie.


    Le mensonge des "camps de la mort" serbes 1/3 por dimikrav
    Le mensonge des "camps de la mort" serbes 2/3 por dimikrav
    Le mensonge des "camps de la mort" serbes 3/3 por dimikrav
    Yougoslavie, une guerre évitable por Ninotchka


    votre commentaire