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  • L'Expansion.com avec AFP - publié le 13/11/2012 à 10:56

    Les hydrocarbures de schiste vont permettre aux Etats-Unis de doubler rapidement l'Arabie Saoudite. L'Amérique deviendrait même exportatrice nette de brut vers 2030, augmentant ainsi considérablement son degré d'indépendance énergétique.

    ENERGIE - Grâce à l'exploitation du gaz de schiste, les Etats-Unis deviendront vers 2017 le plus gros producteur de pétrole, dépassant l'Arabie Saoudite, prédit l'AIE.
    ENERGIE - Grâce à l'exploitation du gaz de schiste, les Etats-Unis deviendront vers 2017 le plus gros producteur de pétrole, dépassant l'Arabie Saoudite, prédit l'AIE.
    © Jérôme Chatin

    Les hydrocarbures de schiste rebattent la carte mondiale de l'énergie. Les Etats-Unis deviendront le 1er producteur de pétrole de la planète vers 2017, et même exportateur net de brut autour de 2030, selon la grande étude prospective annuelle de l'Agence mondiale de l'Energie. Et ce, en grande partie grâce au boom des hydrocarbures de schiste. De quoi faire rebondir le débat sur le sujet en France...

     

    Lire aussi: Le gaz de schiste, nouveau carburant du rêve américain

    "Les développements dans l'énergie aux Etats-Unis sont profonds et leurs effets vont se faire ressentir bien au-delà de l'Amérique du Nord et du secteur", a pronostiqué l'AIE, qui regroupe les grands pays consommateurs d'énergie (Europe, Etats-Unis, Japon), dans la dernière édition du World Energy Outlook.

    Premier producteur de gaz en 2015 et de pétrole vers 2017

     

    "Vers 2017, les Etats-Unis deviendront le plus gros producteur de pétrole, dépassant l'Arabie Saoudite", a prédit Fatih Birol, le chef économiste de l'agence, lors d'une conférence de presse à Londres. Cette révolution programmée dans la planète pétrole ramènerait aux débuts de l'industrie pétrolière. De la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle, le pays avait été le principal producteur d'or noir au monde, ce qui avait nourri son développement industriel, économique et stratégique. Les Etats-Unis sont devenus dans le même temps la première puissance mondiale.

    "Les Etats-Unis deviendront le numéro un mondial incontesté de la production gazière mondiale autour de 2015, dépassant ainsi la Russie", a ajouté M. Birol. L'AIE appuie ses prédictions sur l'essor de la production des hydrocarbures non conventionnels, autrement dit le gaz et le pétrole de schiste, ainsi que les réservoirs imperméables de pétrole léger (ou "tight oil"), qui furent longtemps considérés trop coûteux et trop difficiles à extraire.

    "Le rebond récent de la production américaine de pétrole et de gaz, menée par des essors technologiques qui permettent d'extraire" ces ressources non-conventionnelles, comme la fracturation hydraulique, interdite en France à cause des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, "transforme à un rythme soutenu le rôle de l'Amérique du Nord" sur l'échiquier énergétique mondial, explique l'agence. Les ressources des Etats-Unis en pétrole non conventionnel sont ainsi estimées à 35 milliards de barils avec des gisements au Texas, en Californie, dans l'Utah, ou entre le Montana et le Dakota du Nord.

    L'extraction de pétrole a bondi de 24% en 2012

    Les chiffres semblent conforter la prédiction de l'AIE, bien que le débat fasse toujours rage entre les experts sur l'arrivée prochaine du "pic pétrolier", c'est-à-dire le moment inéluctable où la production mondiale d'or noir amorcera son inexorable déclin. Depuis le début de l'année, les Etats-Unis ont extrait environ 6,2 millions de barils de brut par jour, contre 5 millions en 2008, soit un bond de 24%, selon les statistiques du département américain à l'Energie.


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  • Johnny : kippa d'or

     
    Dans le "Gala" de cette semaine

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  • La finance islamique


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  • On connaissait les boîtes à chaussures, les boîtes à couture, les boîtes à idées, voici désormais les « boîtes à bébés ».

    De quoi s’agit-il ? De compartiments chauffés conçus comme des sas et équipés d’une alarme : d’un côté, ils s’ouvrent pour que l’on y place l’enfant, de l’autre, une sonnerie se déclenche (au bout d’une minute, pour préserver l’anonymat du dépôt) afin que l’on vienne récupérer celui-ci.

    Plusieurs pays, qui ne permettent pas comme la France l’accouchement sous X, se sont équipés ces dernières années : la Belgique, la Suisse, l’Allemagne ou encore le Japon.

    Samedi 3 novembre, c’est le dépôt d’un petit garçon à Anvers qui a été rapporté par la presse.

    Indignation. Stupeur et tremblements. Dégueulasse d’abandonner ainsi un nourrisson à la sauvette, comme on se débarrasse d’un paquet de linge sale dans une benne du Secours catholique. Quelle déchéance ! Quelle détresse ! En 2012 !

    Et la mère, comme chaque fois, n’a rien laissé : ni lettre, ni souvenir, ni prénom, aucun moyen — même infime — de remonter le fil de ses origines.

    Erreur. Au fond du caisson, avec le bébé nu comme un ver ou presque, il y avait un sacré truc, drôlement précieux : cela s’appelle « une chance ». Pas de passé, certes, mais un avenir.

    Et comparé à 20 000 autres embryons belges du même millésime et dans son genre, — embryons à problème, dont les parents se seraient bien passés —, il est même carrément veinard, le destin de ses petits camarades ayant tourné court avant douze semaines, scellé dans l’univers aseptisé d’un service de gynécologie. No future.

    Sans remonter jusqu’à Moïse, d’autres comme lui ont été abandonnés et ne s’en sont pas sortis si mal. Par exemple d’Alembert, ou encore Weygand. Prenez ce dernier, probablement fils adultérin de Charlotte de Belgique. Une grossesse impossible à avouer, tombant on ne peut plus mal, avec en sus une future mère zinzin : qui aurait parié un cachou sur l’embryon Weygand ? Si les petites dames du planning familial avaient existé à l’époque et croisé le chemin de Charlotte, sûr qu’elles auraient charitablement préconisé une solution rapide et efficace.

    Et il y a encore toute la foule des anonymes.

    Le petit garçon trouvé à Anvers s’appellera « De Kleine » (« Le Petit »), comme ceux qui l’ont précédé dans la boîte.

    Selon les généalogistes, les nourrissons recueillis autrefois en France par les communautés religieuses — boîtes à bébés d’alors —, prenaient le nom d’un saint (comme Martin), ou encore du lieu où on les avait trouvés (Dupont : sous un pont). Si c’est le cas, la prolifération de Dupont, Martin, Nicolas et autres Olivier dans nos annuaires et sur les monuments aux morts prouve pour le moins qu’ils ont fait souche et contribué à écrire l’Histoire de notre pays…

    Des bébés pas souhaités, pas gâtés, mal barrés, mais dont le seul horizon n’était pas de gonfler les statistiques annuelles de l’IVG, et qui ont été, sans doute pour bon nombre, une chance pour la France.

    Gabrielle Cluzel, le 12 novembre 2012

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  • Quelque 10'000 militaires et leurs proches ont protesté contre la politique d'austérité du Portugal samedi à Lisbonne. Ils ont manifesté contre les hausses d'impôts, la baisse des prestations des services sociaux et des subventions destinées aux forces armées.

    Ils ont expliqué qu'il manque de l'argent pour l'entretien, les pièces de rechange ainsi que pour la formation militaire. Les participants ont adopté par acclamation une déclaration indiquant en substance qu'ils feront tout "pour ne pas réprimer les protestations de citoyens indignés par les "restrictions abusives".

    Les participants ont décidé de mener d'autres actions contre "ces mesures qui frappent si durement les Portugais." Ils ont prévu de se retrouver le 27 novembre devant le Parlement qui votera le projet de budget.

    Mardi dernier, un millier de policiers avaient manifesté à Lisbonne contre les restrictions budgétaires prévues par le gouvernement au sein de la police nationale en 2013. Ces coupes prévoient notamment un gel des pré-retraites.

    Politique d'austérité

    Le 31 octobre, le parlement portugais a adopté la proposition de budget pour 2013 du gouvernement de centre-droit, tenu d'accentuer la politique d'austérité menée sous la tutelle de ses créanciers. Les socialistes s'étaient opposés au texte.

    Le budget 2013, prévoit entre autres choses une augmentation des impôts sur le revenu et l'immobilier ainsi qu'une nouvelle taxe sur les transactions financières. Le vote définitif est prévu le 27 novembre. L'objectif est de ramener le déficit public à 4,5% du PIB, contre un objectif de 5% cette année. Les syndicats ont appelé à une grève générale le 14 novembre.


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  • Créé le 10-11-2012 à 19h25 - Mis à jour à 19h25

    Nouvel Observateur

    MADRID (AFP) - La caisse d'épargne Kutxabank a suspendu samedi les expulsions de propriétaires accumulant des impayés, une décision inédite dans le secteur bancaire espagnol, au lendemain du suicide d'une femme devant être expulsée et alors que le gouvernement envisage un moratoire.

    "Le président de Kutxabank, Mario Fernandez, a donné des instructions pour que la banque suspende de manière immédiate toutes les procédures d'expulsion, en attendant de connaître le nouvelle réglementation dans ce domaine", a annoncé la caisse d'épargne basque dans un communiqué.

    Cette décision concerne les prêts contractés sur des résidences principales, a précisé Kutxabank.

    Elle survient au lendemain du suicide d'une femme au Pays Basque qui devait être expulsée, le deuxième en 15 jours en Espagne: Amaia Egaña, ancienne élue socialiste de 53 ans, s'est jetée par la fenêtre de son appartement, selon la police basque, "alors que les huissiers allaient l'expulser de son logement".

    Ce drame a entraîné des manifestations, notamment à Madrid, où des centaines de personnes se sont regroupées aux cris de "banquiers assassins".

    "J'espère que nous pourrons parler lundi de l'arrêt temporaire des expulsions qui touchent les familles les plus vulnérables", a annoncé peu après le chef du gouvernement Mariano Rajoy.

    "C'est un sujet difficile et j'espère que nous pourrons donner bientôt de bonnes nouvelles à l'ensemble des Espagnols", a-t-il ajouté.

    Le gouvernement présentera lundi des propositions à l'opposition socialiste afin de s'accorder sur des mesures d'urgence pour freiner les expulsions.

    Les associations fustigent la loi actuelle qui aboutit à ce que de nombreux propriétaires, incapables d'honorer leurs traites, soient expulsés de leur logement tout en devant continuer à payer leur crédit aux banques.

    Avec 350.000 propriétaires surendettés expulsés depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, ce phénomène est l'une des manifestations les plus criantes de la crise économique en Espagne.


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  • Laurent Louis a encore osé dire la vérité au parlement Belge et a été censuré lorsqu'il a osé critiqué la ministre de l'intérieur qui n'a rien à dire au sujet de la sécurité et d'un régime de faveur dont bénéficierait la compagne de Dutroux et qui le renvoie à la ministre de la justice.


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