• Fox News et la crise

     


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  • A Paris, sans abri ni papiers, Ahmed l'Afghan "meurt tous les jours"

    De Madeleine PRADEL et Béatrice DEBUT (AFP) – Il y a 10 heures

    PARIS — Entre deux écluses du canal Saint-Martin, en plein coeur de Paris, un Afghan fait sa prière à même le sol glacé, au crépuscule. L'heure pour ses compatriotes de galère, Ahmed et les autres, d'aller chercher du bois pour affronter une nouvelle nuit sur les quais.

    Ahmed et Abdul, originaires de la vallée du Panshir, dégotent une palette de bois et une porte dans des bennes à ordures. De quoi alimenter leur brasero de fortune alors que le thermomètre affiche -6°.

    "Chez nous, il y a la guerre, mais on ne dort pas dans la rue", constate Ahmed, assis sur un morceau de carton, les mains au-dessus des flammes. "Depuis cinq années, je suis sans papiers, sans maison, sans rien du tout".

    Ahmed, 24 ans, les pommettes saillantes, a quitté Kaboul en 2001. Son frère, affirme-t-il, combattait aux côtés du commandant Ahmed Shah Massoud. En représailles, les talibans ont tué sa famille, et il a dû fuir, raconte-t-il.

    Il passe par le Pakistan, l'Iran, la Turquie, avant d'arriver en France en 2005, plein d'espoir. Mais quand il fait sa demande d'asile la même année, la réponse l'assomme. "Ils m'ont dit +en Afghanistan, il n'y a pas de guerre, il faut retourner chez vous. Dans votre pays, c'est calme maintenant+", raconte-il dans un français hésitant.

    Seule solution alors, la Grande-Bretagne. Pour l'instant, sans succès.

    Le quai de Jemmapes, où il va passer la nuit avec des dizaines d'autres Afghans, est jalonné de plusieurs feux allumés par les migrants. Dans l'eau du canal, se reflètent les lumières d'un autre monde, celles de la rue quelques mètres plus haut.

    "Quand je vois les gens qui passent, ils doivent penser +Mais qu'est-ce qu'ils font les animaux ici ?+", raconte Ahmed, dont les habits impeccablement propres ne laissent rien deviner de sa situation mais témoignent de sa dignité.

    En Afghanistan, "peut-être je prends une balle et je meurs pour toujours. Mais ici, aujourd'hui, je meurs tous les jours. Chaque jour qui passe, c'est comme si j'étais égorgé", lâche-t-il, geste à l'appui.

    Alors pourquoi ne pas rentrer en Afghanistan ? Ahmed, dont le prénom a été modifié pour des raisons de sécurité, ne s'aventure pas à répondre, mais un de ses compagnons prend la parole.

    Une fois rentré au pays, les talibans vont dire : "T'as été en discothèque, t'as vu des femmes, t'as bu de l'alcool, t'es un fils de George Bush!", affirme-t-il. "Ils te couperont en morceaux".

    Selon les organisations humanitaires, au moins 300 Afghans sans papiers errent actuellement dans Paris. L'an dernier, 281 ont fait une demande d'asile en France, 40% ont obtenu les précieux papiers, selon France Terre d'asile. Cette année, ils sont près de 600 à avoir fait la démarche.

    Après avoir lutté contre le sommeil auprès du feu, Ahmed et son compagnon d'infortune Abdul se faufilent dans leur sac de couchage, donné par des associations caritatives.

    Au petit matin, c'est la neige qui les réveille. Une énième complication dans une vie de galères, rythmée par les soupes populaires, la recherche d'un centre d'hébergement et la peur du contrôle policier.

    "Quand les Afghans viennent ici, même s'ils vivent dehors, on leur dit +non, toi tu es mauvais+, s'indigne Ahmed. Ils l'attrapent, ils l'attachent, ils le mettent dans un avion".

    Sous la neige, Ahmed et Abdul emballent à la hâte leurs maigres affaires et se dirigent vers un local de la Fondation Abbé Pierre pour prendre une douche. En route, ils croisent un aveugle. Et parmi les nombreux piétons sur le trottoir, c'est Abdul, engourdi par le froid et encombré de ses baluchons, qui l'aide à traverser la chaussée enneigée.

    Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.


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  • Ce qui suit est une traduction d'un article paru sur le site The Flu Case ce 20 décembre, lui-même inspiré d'articles du Zeit et du Tagespiegel.

     

     LES ETATS MEMBRES DU CONSEIL DE L'EUROPE DECIDES A ENQUETER SUR LA CAMPAGNE DE VACCINATION ET SUR L'OMS EN JANVIER 2010

     

    Les Etats membres du Conseil de l'Europe ont décidé de lancer une enquête en janvier 2010 sur l'influence qu'auraient pu avoir les compagnies pharmaceutiques sur la campagne globale de la grippe porcine, en se focalisant tout spécialement sur l'influence qu'aurait pu avoir l'industrie pharmaceutique sur l'OMS, s'il faut en croire les médias allemands.

     

     C'est le Dr Wolfgang Wodarg, ancien parlementaire SPD et président du comité européen de la Santé qui a lanc él'enquête. La motion a été adoptée à l'unanimité par ses collègues au comité du Parlement Européen à la Santé.

    Le Dr Wodarg acritiqué les mesures qui ont été prises pour lutter contre la grippe porcine et les a considérées comme "un des plus grands scandales médicaux du siècle".

     

    Le Dr Wodarg a précisé que l'influence de l'industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les officiels gouvernementaux a eu pour conséquence que " des millions de gens en bonne santé ont été exposés inutilement aux risques d'un vaccin insuffisamment testé..."

     

    (...) Le Dr Wodarg a également critiqué la manière dont les firmes pharmaceutiques ont réalisé des profits colossaux sur le dos des citoyens.

    Il a également accusé les fabricants de vaccins d'aller jusqu'à accepter d'infliger des dommages corporels dans leur poursuite de profits, faisant allusion au fait que les adjuvants du vaccin contre la grippe porcine ont à peine été testés. Il précise que les effets secondaires du vaccin y compris les  paralysies n'ont pas été correctement rapportés.

     

    Le Dr Wodarg aprécisé que le rôle joué par l'OMS, de même que sa déclaration d'urgence pandémique en juin doivent faire l'objet d'un examen particulièrement attentif  au cours de l'enquête parlementaire européenne....

    (...) En élevant la grippe porcine au niveau de pandémie, les pays se sont vus contraints d'exécuter les plans prévus pour une pandémie, ainsi que d'acheter des vaccins contre la grippe porcine.

     

    Comme l'OMS n'est sujette à aucun contrôle parlementaire, le Dr Wodarg a précisé qu'il était absolument nécessaire pour les gouvernements d'insister sur l'aspect "responsabilité".

    Il ne devrait pas être permis à une organisation qui est clairement sous l'influence des compagnies pharmaceutiques et qui tirent profit de la vente des vaccins pour une telle pandémie, de définir elle-même en quoi consiste une pandémie. Beaucoup de décideurs de l'OMS ont travaillé pour l'industrie pharmaceutique et continuent de travailler pour cette industrie.

     

    L'enquête a aussi pour objectif d'étudier le rôle qu'ont joué les Instituts Paul-Ehrlich et Robert Koch en Allemagne.


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  • Arte... Un média méconnaissable !

     

    Un article paru sur le site de Michel Collon, "La croix gammée et le turban, la tentation sioniste", m'a fait réagir.

     

     

    evaresis@yahoo.fr
    Lundi 21 Décembre 2009


    Arte...   Un média  méconnaissable !

    Médias corrompus, troquant l'information pour la propagande.
     Arte - la tentation sioniste.
     Par Eva R-sistons
     
     
     L'Arte d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celui d'hier...  
     
     J'ai assisté à la naissance d'Arte, j'ai été la collègue de journalistes qui sont partis servir la noble idée d'un organe au service de la réconciliation franco-allemande, voulue par l'irremplaçable Gl de Gaulle.
    J'ai vu s'épanouir ce média, qui était l'honneur de l'information, du cinéma - avec la diffusion d'oeuvres inédites, du Tiers-Monde notamment, ou d'Art et d'Essai, et qui organisait, aussi, des débats sur les thèmes les plus audacieux, les plus nécessaires, les plus actuels, engageant notamment l'avenir de l'humanité. En ce moment même, je réécoute toutes sortes de vidéos que j'ai enregistrées dans les années 2000-2005, et je suis étonnée, effarée, scandalisée: A l'époque, par exemple, Arte diffusait des documents extrêmement critiques sur la politique américaine. La Chaîne abordait de vraies questions, honnêtement. C'était le temps, aussi, où le grand journaliste Charles Enderlin présentait équitablement les événements du Proche-Orient, sur la 2.
     
     Aujourd'hui, que voit-on ?
     
     France 2 est littéralement colonisée par un clan, néo-sioniste (et qu'on ne vienne pas me reprocher mon anti-sionisme) ! En disant cela, j'honore la profession de journaliste: Par mon attachement au pluralisme. Un seul groupe ne peut monopoliser l'information - au risque de l'information partisane et aujourd'hui, de la désinformation la plus complète, sur France 2, chaîne, je le dis avec une infinie tristesse, seulement au service du libéralisme financier le plus outrancier, de l'UMP, de Sarkozy, des intérêts américains et israéliens. Quant à Arte....
     
     J'avais commencé à remarquer le changement d'orientation, le parti-pris, d'Arte, avec la mise en avant d'un individu qui, à l'époque, avait une fonction dirigeante au sein du "Consistoire" - comment dit-on, au juste ? - juif d'Allemagne, et qui par la suite d'ailleurs, a dû répondre de certains actes devant la Justice. J'avais été choquée à la fois par les reportages consacrés à la vie de cet individu, me paraissant fort déplacés à moi pour qui le mot éthique a un sens, et par la campagne lancée contre un député allemand qui n'avait eu qu'un tort: Dire tout haut ce que tout le monde pensait tous bas; Cette campagne, ces pressions insupportables, largement relayées par Arte, conduisit le député en question au suicide, pas moins.
    Tout cela occupait une part importante, en tous cas quotidienne, des Informations de la Chaîne franco-allemande, comme s'il s'agissait d'un événement majeur: Le député, en pleine boucherie de Jénine je crois, aurait employé des mots que les Instances dirigeantes de la Communauté juive allemande n'auraient pas digérées.  
     
     C'était réellement disproportionné - et choquant. On sortait de l'Information pour utiliser les Médias de façon partisane. Ensuite, j'ai appris que le Directeur de la Chaîne était juif. Je me suis interrogée :
    Tenais-je là l'explication de l'inexplicable ? Y avait-il là la défense corporatiste d'un Groupe sur une grande chaîne d'information, donc une confusion des genres, un conflits d'intérêts différents, l'information et la propagande ? J'étais très perplexe. Je ne savais pas, alors, ce que savent les Internautes avertis: Les Médias sont désormais aux mains des néo-sionistes... qui défendent leurs partisans, Israël et ses alliés.  
     
     Quelle différence, en quelques années !!! A part le formidable document sur les OGM, plus rien sur les méfaits du capitalisme - Justement, l'excellente émission "Ce Soir ou Jamais", sur FR3, le met en cause au moment où j'écris, c'est un des derniers espaces de liberté avec le "Dessous des Cartes" d'Arte -. Voyez-vous un documentaire sur les entreprises militaro-financières de l'Amérique d'Obama ? Les critiques de la politique US de Bush ou les documents sur la criminelle CIA sont un lointain souvenir....
    Et où sont les grands reportages sur les problèmes du Proche ou du Moyen Orient d'antan, honnêtes, objectifs ? Côté films, ce n'est pas mieux. On retrouve, peu ou prou, la même programmation que sur les Chaînes grand public; en avant les films de série B, les bleuettes ou les films d'aventures - je ne regarde plus rien. Avant, je me délectais de la diffusion d'oeuvres méconnues, difficiles, engagées, courageuses, permettant de découvrir le cinéma d'auteur ou des pays pauvres. Et les Informations ! Par exemple, on a droit à une mise en cause permanente de l'Iran, de la Chine ou de la Russie, exactement comme sur TF1, France 2, etc etc. Ce n'est plus de l'information, c'est de la propagande !
       
     
     Restent les documents historiques, les "mercredis de l'Histoire" etc...
    J'ai été soulevée d'indignation, en effet, en regardant d'un oeil "La croix gammée et le turban", destiné, une fois de plus, à ostraciser les Musulmans, à les discréditer, à les mettre en cause, à dresser les télespectateurs contre eux, par petites touches.... Ce qui, il faut le dire, s'inscrit dans le cadre de l'abominable Choc de civilisations qu'on tente de "vendre" aux citoyens, au futur bénéfice des industriels de mort.  
     
     Ensuite, j'ose aussi le dire: Je me suis demandée si Alexandre Adler, qui a longtemps sévi sur Arte, n'oeuvrait toujours pas, en coulisses, pour orienter le choix des émissions. Cet homme-là est présenté, ou se présente, comme un historien, or le propre d'un historien doit être de s'effacer derrière son sujet, ou plus exactement, derrière la véracité des faits. Il n'est pas là pour déformer la réalité, pour choisir, pour faire de la propagande ! Le même Adler ose se présenter comme un intellectuel. Là encore, j'ose le dire:
    Monsieur, vous n'êtes pas un intellectuel; Moi, oui. Quelle différence entre vous et moi ??? Vous avez un parti-pris, celui de défendre Israël, votre clocher, votre appartenance, et vous tordez les événements en fonction de ce postulat de base. On est loin de l'honnêteté nécessaire de l'historien, et de la liberté d'esprit, de l'indépendance, de l'authentique intellectuel !
    Moi, j'expose ce qui me semble être la vérité, même si elle déplaît à certains. Vous, vous songez seulement à avancer les pions d'Israël, à plaider sa cause. Bref, vous desservez l'Histoire qui doit être fidèle, neutre.
     
     Et j'éprouve un sentiment de malaise. Et si Arte continuait à laisser Adler choisir les sujets, s'il le laissait encore programmer, et expliquer, les événements ?
     
     Tôt ou tard, d'ailleurs, tout finit par être ramené à la même page d'Histoire, d'une façon ou d'une autre: La Shoah, encore et toujours. Shoah des seuls Juifs, bien sûr.... Et tant pis si les Tsiganes ont payé un prix beaucoup plus lourd à cette horreur programmée en liaison, je le rappelle, avec IG Farben et... de riches sionistes américains, plus préoccupés de leurs portefeuilles que du sort de leurs compatriotes !!!!
     
     Arte... et Eva
     
     Arte - animée par des néo-sionistes au service des intérêts de l'Empire anglo-saxon et israélien ? Petite anecdote: J'ai été, voici quelques semaines, contactée par un réalisateur de cette Chaîne, qui prépare un Théma spécial Journalisme citoyen. Il me voyait sur plein de sites; Il voulait m'interviewer pour un des documents de la soirée, afin que je parle au nom des journalistes citoyens, notamment au sujet des méthodes de survie que les blogueurs relaient volontiers, en particulier moi puisque j'ai mis en place un blog spécial crise (http://sos-crise.over-blog.com). Au début, j'étais réticente, je n'ai jamais aimé le vedettariat, le pouvoir, l'argent, et c'était par obligation que je répondais aux invitations d'un Cavada ou d'un Bouvard lorsque j'étais publiée chez des éditeurs comme Hachette.
     
     Blogueuse, j'ai refusé plusieurs interviews.
     
     Puis, je me suis dit qu'étant donné la diffusion d'Arte et le sujet, je devais répondre présent - représenter nos amis blogueurs. J'ai beaucoup de choses à dire, et surtout, ma manière de les dire est différente, ce qui n'a pas manqué de susciter l'intérêt du réalisateur en question (3 heures de pré-interview au téléphone). Il m'a dit, en particulier: "Vous parlez des mesures à prendre pour se prémunir des conséquences d'une guerre mondiale sur un ton badin, vous n'êtes pas du tout anxiogène, et ça c'est exceptionnel". " Je descends dans quelques jours avec une équipe vous interviewer. Je vais en parler... à la Direction. "
     
     Quelle Direction, au fait ? Néo-sioniste ? Hé, hé....
     
     Et si... si ? Car depuis, plus rien ! Vous le savez, au nom de la vérité, du souci de l'information, je suis bien obligée de reconnaître le rôle prépondérant d'Israël dans les affaires du monde, à tous les niveaux, et dans le sens, hélas, de ses seuls intérêts... militaro-financiers, aux côtés des Anglo-Saxons dont la réputation n'est plus à faire. Et lorsqu'on sait qu'Arte, comme FR2 (surtout) et tant d'autres, sont désormais colonisés par les néo-sionistes, au risque de l'uniformisation, de l'insipidité, du nivellement par le bas, de la désinformation, de médiamensonges ou de falsifications de l'Histoire comme dans l'article publié chez mon confrère Michel Collon, on comprend mieux qu'ils redoutent de donner la parole à un esprit libre comme moi. Dommage ! Car l'apparition des mêmes à l'écran, tenant les mêmes discours, au service de la Pensée Unique, les dessert. Je le dis sans ambages, aujourd'hui même la personne la plus illettrée le
    reconnaît: "On n'arrête pas de nous mentir ! On en a marre de voir toujours les mêmes têtes !" Effet boomerang, de plus en plus de citoyens délaissent la presse ou la télévision pour Internet... Quand il n'y aura plus personne pour lire ou regarder, pour croire les mensonges proférés à longueur d'émissions ou d'informations, que deviendront les médias désertés ?
     
     
     Avec FR2 ou avec Arte, nous sommes en train de pénétrer, un pied après l'autre, dans une société fasciste, totalitaire, où seuls les officiels, les bonimenteurs, les lèche-culs, les laquais... auront droit de parole et de cité.
     
     Et quand la parole n'est plus libre, quand la parole est détournée ou déformée, alors il ne faut pas s'étonner si la rue, un jour, prend le relais. Et là, on ne sait jamais comment cela finit.... Comme en 1789 ? Les nantis ne font pas le poids face aux peuples en colère...  
     
     
     Eva R-sistons à l'intolérable d'une parole unique, confisquée, totalitaire....  
     
     Article complet ici :  
    http://r-sistons.over-blog.com/article-arte-croix-gammee-turban-tentation-sioniste-et-medias-repoussants-41368111.html


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  • La bombe atomique des années 80 est en train d’exploser la planète

    Les mécanismes économiques créés par l’industrie High Tech des années 80 sont en train d’avoir des conséquences planétaires désastreuses. Pour le moment, les politiques ne font qu’accentuer les causes tout en faisant croire qu’ils gèrent les conséquences. Il est temps d’inverser cette situation avant qu’il ne soit trop tard.

    Telle la rupture entre la bombe classique, qui avait des effets limités, et la bombe atomique, le néocapitalisme des années 80 nous a fait passer, sans s’en apercevoir, d’un système d’exploitation limité à une explosion économique totale.

     

    Le moteur du système<o:p></o:p><o:p></o:p>

    Le fonctionnement du système capitaliste est basé sur la création de valeur. Cette création est issue de l’exploitation du travail.<o:p></o:p>

    Dans le système classique, cette création de valeur s’effectuait à partir de la création de biens matériels. Pour faire simple, un travailleur fabrique des chaises. La plus-value est réalisée par la différence entre le coût du travailleur qui lui permet de survivre, et est fonction du temps de travail accomplie (mais ne représente qu’une partie de ce temps), et la valeur ajoutée via son travail, valeur qui se concrétise par du temps de travail. La plus-value est donc directement liée au temps de travail, elle ne peut jamais lui être supérieure : c’est la plus-value réelle.<o:p></o:p>

    Dans le néocapitalisme, la création de valeur se réalise à partir de la conception. Un ingénieur travaille sur un logiciel. Comme le travailleur classique, il a un coût proportionnel au temps de travail, même si son niveau de compétence est pris en compte. La valeur ajoutée n’est pas liée au temps de travail, mais à la qualité de conception, d’information, intégrée dans le produit, qu’est le logiciel. Une fois créé, celui-ci peut être dupliqué indéfiniment, et la plus-value n’est plus liée au temps de travail, elle est complètement dé-corrélée : c’est la plus-value imaginaire.<o:p></o:p>

    Le premier bénéficiaire de ce néocapitalisme a été Bill Gates, dont la fortune n’a pas fait débat pendant des décennies.<o:p></o:p>

    Les conséquences primaires<o:p></o:p><o:p></o:p>

    Dans un premier temps, les entreprises « high tech » ont vu leurs taux de profit monter de façon considérable. Mais le capitalisme reposant sur la concurrence, y compris au niveau du capital, les entreprises classique ont dû s’aligner, même si les conditions de création de plus-value, donc de profit, n’avaient rien à voir (puisqu’elles produisaient des biens réels).<o:p></o:p>

    Les grandes entreprises se sont donc aligné de deux façons :

    Intégration de la part ingénierie, marketing, de plus en plus importante

    Abaissement spectaculaire des coûts du travail réel en délocalisant<o:p></o:p>

    Par ailleurs, d’autres domaines que l’informatique ont créé des conditions du néocapitalisme, dont par exemple l’agriculture, où Monsanto grâce aux OGM peut créer de la plus-value imaginaire : il crée de la plus-value imaginaire grâce au brevet qui est intégré et répliqué des millions de fois.<o:p></o:p>

    Les conséquences secondaires<o:p></o:p>

    Le système économique a été profondément bouleversé par ces nouveaux mécanismes, et a notamment eu pour conséquence la dévalorisation du travail, et la mise au chômage massive des travailleurs industriels autrefois intégrés dans le tissu occidental, dont bien sûr a souffert l’Europe.<o:p></o:p>

    Par ailleurs l’arrivée au pouvoir de gouvernements ultra-libéraux a accentué le phénomène par la privatisation de l’économie, laissant libre-court aux mécanismes précédents à une vaste échelle, et par la destruction de l’État providence qui constituait une sorte de matelas d’atténuation social. Ils étaient encouragés à cela par la rentabilité extrême des entreprises, ce qui semblait justifier leur prise de pouvoir politique.<o:p></o:p>

    Les conséquences financières<o:p></o:p><o:p></o:p>

    Mais le résultat global a rapidement été que la perte générale de la valeur du travail réel a eu pour conséquence un appauvrissement de la population, ayant pour effet un rétrécissement de la clientèle potentielle des néocapitalistes.<o:p></o:p>

    La solution a court terme a été le recours aux crédits, avec les suites que l’on connaît. Les ménages appauvris ont continué leur ancien train de vie sur base de l’endettement, les entreprises pouvaient continuer à croître, encaisser leurs profits toujours croissants, enrichissant de façon fabuleuse les hauts dirigeants.<o:p></o:p>

    Les conséquences planétaires<o:p></o:p><o:p></o:p>

    La crise a momentanément mis fin à ce mécanisme, jusqu’à ce que les États viennent remplacer les banques, afin de continuer à alimenter le système. Mais ce mécanisme a lui même ses limites, celui de la solvabilité de ces États.<o:p></o:p>

    Par ailleurs, via les lois liberticides, la destruction complète des restes de l’Etat providence, l’impossibilité à terme d’action sociale et sociétale par les banqueroutes étatiques, les politiques, au lieu de corriger les effets de cette bombe économique, accentuent son effet par leurs politiques, à la fois par ignorance et par intérêt personnel de se situer du côté des profiteurs.<o:p></o:p>

    À terme, nous risquons donc :<o:p></o:p>

    . De voir des politiques toujours plus antisociales destinées à augmenter ce qui ne peut plus l’être, à savoir la productivité du travail ;

    . D’assister à une banqueroute généralisée, une mise au pas des populations par des lois de plus en plus liberticides ;

    . De voir des États décréter l’état d’urgence pour réprimer les émeutes suite à la destruction sociétale en cours ;

    . D’assister au chaos dans l’économie-monde, à une catastrophe globale inédite.<o:p></o:p>

    Le chemin nécessaire de la raison économique<o:p></o:p><o:p></o:p>

    La seule voie possible paraît être de calmer le cœur de la bombe économique actuelle, à savoir la création de la plus-value imaginaire. Tout le reste semble du bavardage sur le sexe des anges.<o:p></o:p>

    Cette voie, serait celle de la redistribution. Redistribution d’autant plus légitime que ce sont des idées qui sont exploitées, idées qui sont le fruit de non seulement du concepteur payé plus ou moins bien et probablement licencié dès sa création mise sur le marché, mais également de l’humanité toute entière dans son histoire, depuis la création de l’alphabet jusqu’aux sciences actuelles les plus pointues.<o:p></o:p>

    La proposition que je fais ici, est de créer une taxe importante (de l’ordre de 80 %) sur la plus-value imaginaire, et ceci non seulement au niveau français, mais au niveau mondial.<o:p></o:p>

    Ceci ramènerait de l’attrait pour les entreprises classiques, redonnant de la valeur au travail réel, et surtout limitant la suraccumulation du capital, augmentant par ailleurs la productivité du capital en diminuant celle du travail conceptuel.<o:p></o:p>

    D’autres propositions peuvent être faites en parallèle, comme le retour aux services publics, une redistribution des richesses, le contrôle des banques, etc. Mais je pense que ce sont de mesures sur les effets et non les causes.


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  • Oskar Freysinger : la démocratie directe


     


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  • Affaire EADS : l'Adam "scandalisée" par la décision de l'AMF

    AFP

    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/'+rub+';tile='+(tile=tile+1)+';sz=190x60;ord=' + ord + '?"><\/script>'); // ]]></script> <script type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/societe;tile=2;sz=190x60;ord=7831619702832865?"></script> Click here to find out more!

    Colette Neuville, présidente de l'Association de Défense des actionnaires minoritaires (Adam), s'est dite vendredi "scandalisée" par la décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) de mettre hors de cause l'ensemble des protagonistes dans l'affaire des délits d'initiés d'EADS.

    "Si dans cette affaire, on ne peut caractériser un délit d'initiés, cela signifie qu'il faut revoir les critères de ce délit", a déclaré à l'Agence France Presse Colette Neuville, ajoutant qu'elle n'avait pas encore lu l'intégralité de la décision. "Quand il y a un écart aussi grand entre la perception des faits par l'opinion publique et la décision finale, il est inévitable qu'il y ait un grand sentiment de malaise et d'injustice", a-t-elle estimé. De plus, "les conséquences de cette décision vont bien au-delà de l'effet produit sur les actionnaires d'EADS. La réputation de l'AMF et la place de Paris ne sortent pas grandies de cette affaire". "Une place financière est jugée par les acteurs mondiaux sur l'intégrité de son marché, qui dans cette affaire, n'a pas été défendue. L'effet produit est désastreux", a-t-elle affirmé.

    L'AMF a bouclé jeudi soir l'affaire des délits d'initiés d'EADS, la plus importante qu'elle ait eu à traiter, en mettant hors de cause l'ensemble des 17 protagonistes et les trois entreprises concernées . La décision de l'AMF vient mettre un point final à cette affaire du point de vue administratif, mais l'enquête pénale ouverte en novembre 2006 est toujours en cours.


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  • Le vaccin contre la grippe A H1N1 contient-il des produits toxiques ?


    Publié le : samedi 19 décembre 2009 | Khalil.Hedna@setif.info

    <script type="text/javascript" src="http://fr.clickintext.net/?v=3.0&a=7388&s[c]=CC0000&s[co]=0000FF&t[cit]=1&n=5"></script>

    Selon des sources officielles de l’Institut Pasteur, les résultats des analyses effectuées sur le vaccin de la grippe porcine A H1N1, importé par le ministère de la santé et produit par le laboratoire canadien GSK, ce dernier ne possède pas l’autorisation de commercialisation au Canada, contiendrait des produits toxiques entre autres le plomb qui serait la cause de la mort des rats de laboratoire sur lesquels le vaccin a été essayé.

    Dans le même contexte et selon la même source, l’Institut n’était pas d’accord sur les conditions du contrat établies entre le ministère de la santé et les laboratoires, à savoir la clause 15 qui stipule que dans le cas de décès ou d’effets secondaires dus au vaccin la responsabilité incombe à l’Institut Pasteur et non pas à la société productrice du vaccin. Chose qui selon la direction de l’institut pasteur, n’est pas conforme aux normes régulières mentionnées dans le cahier des charges.

    Le docteur Touabti de l’institut de pasteur démis de ses fonctions

    Suite aux résultats des analyses effectuées sur le vaccin de la grippe porcine A H1N1, importé par le ministère de la santé et qui selon les résultats, il contiendrait des produits toxiques entre autres le plomb qui serait la cause de la mort des rats de laboratoire sur lesquels le vaccin a été essayé, il s’est avéré que ces résultats ont été faussés par l’inattention du docteur Touabti, responsable de ces analyses, du fait qu’elle a « surdosé » la quantité du vaccin administrée aux rats (0,5 au lieu de 0,21) ce qui a causé la mort de ces animaux. A cet effet, et selon une source concordante du ministère de la santé, il est mis fin aux fonctions du Dr Touabti pour faute professionnelle.


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