• Aprés les ADM de l'Irak, la bombe atomique iranienne.

    L'Iran accusé de finaliser sa bombe atomique
    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.12.09 | 13h44  •  Mis à jour le 14.12.09 | 13h44


    e feuilleton du nucléaire iranien s'enrichit d'un nouvel épisode. Selon le Times, qui affirme avoir consulté des documents confidentiels, l'Iran serait en train de mettre au point les derniers composants lui permettant de mettre au point une arme nucléaire.
    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ OAS_AD('Middle1'); // ]]></script> <script id="extFlashMiddle11" type="text/javascript" src="http://a1692.g.akamai.net/n/1692/2042/1077898746/pubs.lemonde.fr/RealMedia/ads/Creatives/TFSMflashobject.js"></script> <script language="JavaScript">// <![CDATA[ // -- SETUP -- var oas_filenameMiddle1 = "archives_300x50.swf"; var oas_gifnameMiddle1 = "image.gif"; var oas_widthMiddle1 = 300; // Largeur var oas_heightMiddle1 = 50; // Hauteur var oas_bgMiddle1 = "white"; // Couleur de fond de la crea publicitaire var oas_clickTagMiddle1 = "clicktag"; // Orthographe du clicktag var oas_wmodeMiddle1 = "transparent"; //Wmode du flash var oas_mentionMiddle1 = oas_widthMiddle1; // Longueur de la mention pub (par default oas_widthMiddle1) // ]]></script> <script language="JavaScript">// <![CDATA[ // -- AFFICHAGE -- OASd = document; OASd.write("
    "); OASd.write("
    "); if(OASd.body) OASd.write(""); var plug = false; var flashVersion = -1; var minFlashVersion = 9; if(navigator.plugins != null && navigator.plugins.length > 0){flashVersion =(navigator.plugins["Shockwave Flash 2.0"] || navigator.plugins["Shockwave Flash"]) ? navigator.plugins["Shockwave Flash" +(navigator.plugins["Shockwave Flash 2.0"] ? " 2.0" : "")].description.split(" ")[2].split(".")[0] : -1; plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if(navigator.userAgent.toLowerCase().indexOf("webtv/2.6") != -1){flashVersion = 4;plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if(navigator.userAgent.toLowerCase().indexOf("webtv/2.5") != -1){flashVersion = 3;plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if(navigator.userAgent.toLowerCase().indexOf("webtv") != -1){flashVersion = 2;plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if((navigator.appVersion.indexOf("MSIE") != -1) &&(navigator.appVersion.toLowerCase().indexOf("win") != -1) &&(navigator.userAgent.indexOf("Opera") == -1)){ var oasobj; var exc; try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.7"); flashVersion = oasobj.GetVariable("$version");} catch(exc){ try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.6"); version = "WIN 6,0,21,0"; oasobj.AllowScriptAccess = "always"; flashVersion = oasobj.GetVariable("$version");} catch(exc){ try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.3"); flashVersion = oasobj.GetVariable("$version");} catch(exc){ try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.3"); flashVersion = "WIN 3,0,18,0";} catch(exc){ try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash"); flashVersion = "WIN 2,0,0,11";} catch(exc){flashVersion = -1;} } } } } plug =(flashVersion != -1)? flashVersion.split(" ")[1].split(",")[0] >= minFlashVersion : false;} if(plug) { OASd.write("
    "); function loadFlashMiddle11(){ if(navigator.userAgent.indexOf("MSIE") != -1 && navigator.userAgent.indexOf("Opera") == -1){ if (extFlashMiddle11.readyState == "complete") { FlashObject("http://a1692.g.akamai.net/n/1692/2042/1077898746/pubs.lemonde.fr/RealMedia/ads/Creatives/OasDefault/z_mia_autopromo_bouton_middle1/"+oas_filenameMiddle1+"?"+oas_clickTagMiddle1+"=http://pubs.lemonde.fr/5c/PROCHEORIENT-LEMONDE/index_international/exclu/sponsor/554070552/Middle1/OasDefault/z_mia_autopromo_bouton_middle1/mia_autopromo_banner_top1121825121827121828121829122414122663123159.html/35383065353535653462323633383030?", "OAS_AD_Middle1", "width="+oas_widthMiddle1+" height="+oas_heightMiddle1+"", ""+oas_wmodeMiddle1+"", "clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" ,"9", "FinContentMiddle11"); extFlashMiddle11.onreadystatechange = ""; } extFlashMiddle11.onreadystatechange = loadFlashMiddle11; } else { OASfp=" Menu=FALSE swModifyReport=TRUE width="+oas_widthMiddle1+" height="+oas_heightMiddle1+""; OASd.write(""); OASd.write(""); OASd.write(""); OASd.write(""); } } loadFlashMiddle11(); } else { OASd.write(""); } if(OASd.body) OASd.write(""); OASd.write("
    "); // ]]></script>

    Depuis quatre ans, la République islamique testerait un initiateur de neutrons, composant qui permet de déclencher l'explosion nucléaire. L'Iran aurait commencé ces recherches en 2007, quatre ans après les avoir officiellement suspendues. Les documents techniques décrivent l'utilisation du deutérium d'uranium, qui n'a qu'un seul usage : la fabrication des armes nucléaires. Le Pakistan a utilisé ce composant pour mettre au point sa bombe.

    David Albright, un physicien qui préside l'Institute for Science and International Security (ISIS) à Washington, confirme qu'il s'agit d'un " véritable indicateur du travail sur des armes atomiques". Ces documents seraient connus des agences de renseignement occidentales et de l'AIEA.

    Ces révélations coïncident avec l'annonce, par les autorités de Taïwan, d'une enquête sur des allégations de cession de technologie nucléaire à l'Iran qui visent des entreprises locales. L'enquête va être menée sur la base d'informations divulguées par le Daily Telegraph, selon lequel Téhéran a créé un réseau de trafic d'équipements nucléaires via des entreprises taïwanaises.

    SANCTIONS EN PERSPECTIVES

    La communauté internationale menace de nouvelles sanctions pour amener l'Iran à céder sur son programme. Le ministre israélien de la défense, Ehoud Barak, a réclamé lundi un durcissement des sanctions de la communauté internationale contre l'Iran, accusant Téhéran de chercher à gagner du temps pour développer l'arme atomique. "Il est encore temps pour la diplomatie, mais pour une diplomatie dure accompagnée de sanctions dures, de préférence sous l'article 7" de la charte des Nations unies permettant l'emploi de mesures coercitives en dernier recours, a-t-il déclaré devant la presse lors de sa visite à Vienne.

    Réunis à Bruxelles, les dirigeants des pays de l'Union européenne (UE) ont réaffirmé vendredi leur soutien à d'éventuelles sanctions du Conseil de sécurité si l'Iran continuait à ne pas coopérer sur son programme nucléaire. La Maison Blanche a dit que les Etats-Unis partageaient les "graves inquiétudes" exprimées par l'UE et réitéré la menace de "conséquences" à prendre au sérieux si Téhéran persiste à ne pas coopérer. Samedi, le ministre iranien des affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a affirmé que de nouvelles sanctions seraient "sans aucun effet".

    L'Iran est déjà visé par cinq résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont trois assorties de sanctions, pour son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium. Téhéran affirme développer un programme nucléaire à des fins civiles, mais les grandes puissances soupçonnent qu'il cache un volet militaire.


    votre commentaire
  • il a le foie "chromé"

     


    votre commentaire
  • Espagne: l'inconnue catalane

    Par Jean-Michel Demetz, publié le lundi 10 mars 2008, mis à jour à 14:37 - mis à jour le 10/03/2008

    José Luis Rodriguez Zapatero a gagné les élections législatives de dimanche, en Espagne. Mais, faute de majorité absolue, il se retrouve à la merci d'un parti catalan, Convergencia i Unio.

    Mon "objectif est de gouverner seul avec l’appui de mon parti” déclarait, la veille du scrutin de dimanche, le Premier ministre socialiste Jose Luis Rodriguez Zapatero. Les électeurs espagnols en ont décidé autrement.

    Faute de majorité absolue, les socialistes du PSOE vont devoir compter sur l’appui des petites formations nationalistes, par exemple, celui de Convergencia i Unio (CiU), le parti catalan (centre-droit). Le dirigeant au Parlement de cette formation, Josep Antoni Duran Lleida, a déjà prévenu que "la législature sera très ouverte."

    Cette alliance gouvernementale n’est pas inédite. D’autres cabinets PSOE et PP (Parti populaire, conservateur) ont, en leur temps, également dépendu du soutien intéressé de l’allié catalan, vif à empocher à Barcelone le supplément d’autonomie monnayé pour son soutien à Madrid.

    Mais le contexte actuel change la donne. L’opposition de droite a fait campagne sur le thème de la menace d’éclatement de l’unité espagnole. Elle intente à Zapatero un procès permanent pour sa naïveté supposée face aux appétits centrifuges. Et ne manque pas de le brocarder cruellement pour l’échec du dialogue avec ETA sur lequel il avait fondé tant d‘espoirs.

    Nul doute, dans ces conditions, que le dirigeant socialiste aurait aimé marquer une pause dans le débat incessant et passionné sur la fédéralisation de l’Espagne. Sa trop courte majorité, en le mettant la merci des catalans, l’en empêche.


    votre commentaire
  • La mouvance Dieudonné_1

     

    voir la suite sur dailymotion :

    http://www.dailymotion.com/video/x9epl7_sans-forme-de-politesse-regard-sur_news

    DERNIERE MINUTE : comme vous le constatez, la video a été censurée sur dailymotion. Dieudo dérange certaines personnes car il met en avant certaines vérités, et la vérité est toujours dérangeante. Même l'hébergeur de www.clap36.net l'a censurée.

    http://clap36.net/index.php?option=com_content&view=category&id=9&Itemid=31&c3ab902db17570e28ce0af31cc71f660=0d4d7576a67c9d10c400087002f37246

    J'espère que cela fera prendre conscience à beaucoup d'entre vous de la gravité de la situation en France et  de l'influence grandissante du lobby sioniste qui rogne chaque jours un peu plus vos libertés, dans la subtilité , le culte de la culpabilité, bref, dans la perversité.

    Si la suppression de cette video vous révolte, vous devez, de toute urgence engager une Finkythérapie  FINKYTHERAPIE 


    votre commentaire
  •  Prendre le contrôle du Moyen-Orient : mode d'emploi

     


    Le réveil des communautés chiites du Proche-Orient depuis trente ans est un événement majeur de la géopolitique de cette région. Nombre d'observateurs et d'officiels, qu'ils soient américains ou irakiens, ne l'ont tout simplement pas vu venir.

    La stratégie iranienne consiste à prendre le pouvoir non pas par les armes -- elle n'en a de toute façon pas les moyens -- mais par la prise des postes économiques et religieux afin d'accéder légalement, par les urnes, aux postes politiques clé. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est terriblement efficace !

    Cette stratégie, déjà appliquée avec succès au Liban, a été d'une redoutable efficacité. Le Hezbollah chiite libanais, construit et téléguidé depuis l'Iran, menace aujourd'hui de devenir majoritaire au Parlement ! Ce qu'il faut craindre aujourd'hui ? La "libanisation" de tout le Proche-Orient. Ni plus, ni moins.

    Comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessus, les chiites sont largement représentés en Irak.

    Avant même la fin de la guerre en Irak, Washington s'inquiétait de la facilité qu'avaient les chiites iraniens à passer la frontière. Ils se faisaient tout simplement passer pour des irakiens et pouvaient ainsi prendre les commandes des bras armés irakiens.

    Certains occupaient des postes dans les milices de sécurité des quartiers chiites de Bagdad en attendant des ordres venus d'Iran. D'autres ont pris la direction des mosquées, réclamant qu'on leur rende Nadjaf, la ville de pèlerinage la plus sacrée pour les chiites.

    Au final on trouve des chiites iraniens un peu partout dans la société irakienne : des mosquées aux commerces en passant par les universités ou les hôpitaux -- qui travaillent activement à la reconstruction du pays.

    Cette infiltration s'est révélée si efficace qu'on a commencé à parler dès 2004 d'un "croissant chiite". Cette expression, initialement lancée par le roi Abdallah II de Jordanie est tout de même à prendre avec des pincettes...

    Parler de croissant chiite, c'est assimiler les chiites à un bloc homogène et solidaire qui échapperait au contrôle de leurs Etats respectifs et qui serait téléguidé par l'Iran.

    La réalité est certes plus complexe et les chiites très hétérogènes, mais il est indéniable que l'Iran utilise toutes les cordes de son arc -- et notamment la corde fondamentaliste -- pour instrumentaliser les communautés chiites à des fins politiques.

    L'objectif : asseoir une hégémonie de l'Iran sur la scène régionale. Prenons un exemple :

    A Bassorah (Basra), grande ville du sud de l'Irak, qui est le seul accès maritime du pays et principale voie d'exportation de son pétrole.

    Cette ville, qui constitue donc le "coeur de l'économie irakienne" ne fait plus réellement partie de l'Irak : à Bassorah aujourd'hui, la monnaie de référence est le toman iranien...

    Evidemment dans toutes les provinces périphériques, police... services secrets... hôpitaux... universités et organisations sociales ne répondent pas aux autorités de Bagdad, mais aux partis politiques et autres groupes chiites soutenus par l'Iran.

    Cet exemple pour vous montrer la finesse stratégique de l'Iran qui s'empare avant tout de la base, de la population... puis des postes clés politiques, économiques et religieux.

    Une fois la population du pays fédérée autour d'une nouvelle organisation à dominante chiites, les "représentants" iraniens présents en Irak et téléguidés par les ayatollahs n'ont plus qu'à se présenter aux urnes pour prendre le contrôle de manière tout à fait légale.

    Et cette hégémonie passe bien sûr par le contrôle des ressources et des voies d'approvisionnement du pétrole et du gaz de la région.

    Aujourd'hui, le "croissant chiite" a les moyens de contrôler une très grande partie des ressources en hydrocarbures (gaz, pétrole) ainsi que leur évacuation vers les pays consommateurs. Réel ou fantasmatique, il est en position de force aussi bien au Moyen-Orient que vis-à-vis de l'Occident.

    "L'Iran est prêt à prendre part activement à la direction des affaires mondiales et à établir la sécurité et la justice en différentes parties du monde" -- Ahmadinejad, avril 2009.

    Et en ayant le contrôle sur cette région qui regorge de pétrole, ils peuvent tenir la dragée haute aux Occidentaux et en premier lieu aux Etats-Unis -- premiers consommateurs de pétrole de la planète...

     

    Réserves pétrolières et voies d'acheminement à portée de main du pouvoir iranien

    Source : BP

    Comme vous pouvez le voir sur l'illustration ci-dessus, la distribution de pétrole dans le monde provient à plus de 60% du Moyen-Orient.

    Pour faire simple, on pourrait dire que les principaux pays détenant assez de réserves dans leur sous-sol pour satisfaire la demande grandissante de pétrole du monde sont l'Arabie Saoudite, l'Iran et l'Irak.

    Cette situation, ajoutée au fait que les autres régions de production auront totalement épuisé leurs réserves conventionnelles dans une vingtaine d'années, fait que notre dépendance pétrolière à l'égard du golfe "arabo-persique" ne peut que croître.

    N'importe quel producteur de pétrole dans le monde profiterait de cette situation. Voilà déjà une excellente raison pour vous d'avoir quelques valeurs pétrolières en portefeuille. Mais ce n'est pas la seule...

    "Nous espérons porter la production à 10 à 12 millions de barils par jour, qui fera de l'Irak l'égal des plus grands producteurs", Hussein Chahristani, ministre du Pétrole.

    La guerre énergétique est impitoyable. En plus de détenir le sacro-saint pétrole dont nos sociétés occidentales sont si dépendantes, il reste encore à avoir le contrôle des réseaux d'approvisionnement, les célèbres pipelines ou encore les pétroliers...

    Dans le contexte ultra-tendu que connaît le Moyen-Orient, les attaques contre les voies d'approvisionnement en pétrole ou en gaz sont légion. Il est donc tout à fait nécessaire, en tant qu'investisseur, de surveiller ces axes stratégiques...

    Prenons l'exemple du détroit d'Ormuz, qui à lui seul voit passer plus du tiers du pétrole produit au Moyen-Orient... soit 20% du pétrole consommé chaque jour dans le monde.

     

    Le golfe Persique est le coeur énergétique du monde ;
    le détroit d'Ormuz son artère principale !

    Parmi les milliards de barils de pétrole qui transitent quotidiennement au Moyent-Orient, le détroit d'Ormuz concentre pas moins de 40% du commerce mondial de pétrole. 17,4 millions de barils y transitent chaque jour. Presque l'équivalent de la consommation journalière de brut des Etats-Unis. C'est considérable.

    Et ce n'est qu'un début : l'EIA (Enery Information Administration) prévoit que les exportations de pétrole via le détroit d'Ormuz devraient doubler d'ici 2020.

    Le problème stratégique de ce passage clé des pétroliers, situé à plus de 10 000 km à vol d'oiseau des côtés américaines... est évident.

    "Le fait de l'existence de menaces sur le détroit aura un impact psychologique important... voire, une simple allusion sur une éventuelle restriction provoquera une flambée des prix du pétrole" -- Michael Clarke, directeur de l'Institut royal des Services unis.

    Bien que disposant de bases militaires sur les routes stratégiques de ses pétroliers, l'occident a une épée de Damoclès au-dessus de la tête. En effet, il suffirait d'un ordre de Téhéran pour que les voies d'acheminement du pétrole et du gaz soient immédiatement prises d'assaut et maitrisées.

    Imaginez un instant l'impact sur le marché du pétrole ! Instantanément tous les détenteurs d'actions pétrolières verraient leur portefeuille prendre des dizaines de pourcents...

    Le risque est bien réel : il suffit de voir la hausse vertigineuse du coût d'assurance d'un pétrolier, qui est passé de 150 000 $ à plus de 450 000 $ par voyage, pour s'en convaincre -- sans compter l'assurance sur la cargaison elle-même qui fait l'objet d'une autre police d'assurance.

    Pour mettre à bien ces menaces, l'Iran a disposé de redoutables Silkworms (voire photo ci-dessus), -- missiles sol-sol montés sur camion -- tout le long de la côte Nord du détroit d'Ormuz et du golfe persique, sur les îles Abu Musa, Qeshm et Sirri.

    Et comme si cela ne suffisait pas, l'Iran a aménagé des batteries côtières de missiles anti-navire. Souvenez-vous en 2006, au large des côtes libanaises, la frégate israélienne SAAR-V Hanit en avait fait les frais.

    Silkworm C-802

    Silkworm C-802

    Ce missile subsonique transporte une charge de 165 kg à 120 km avec une altitude de vol comprise entre 5 et 7 mètres. Il est doté de capacité antibrouillage et peut être lancé depuis la terre, depuis un avion ou depuis un bateau.

    Une usine d'assemblage de missile C802 est installée à Bandar Abbas ce qui montre bien que l'Iran ne connaîtra pas de pénurie sur ce type de matériel !

    Ainsi la "défense" des Iraniens est on ne peut plus claire. A la moindre menace, le détroit d'Ormuz s'embraserait. Des officiers du Pentagone ont confié qu'il faudrait -- au bas mot -- trois jours de bombardements ininterrompus pour venir à bout de ces missiles.

    "Naturellement tout pays attaqué par un ennemi utilise toutes ses capacités et opportunités pour faire face à cet ennemi". "Concernant la route principale pour faire sortir le pétrole, l'Iran agira pour imposer un contrôle sur le golfe Persique et le Détroit d'Ormuz" -- Mohammad Ali Jafari, commandant du Corps des gardiens de la Révolution.

    Que se passerait-il si les Iraniens décidaient de bloquer le détroit d'Ormuz ?

    C'est bien simple : le cours du baril passerait à 250 $ dans les jours qui suivent. Wall Street décroche comme jamais depuis 20 ans. Le Dow Jones tombe à 800 pts.

    Compte tenu de la géographie du détroit, l'Iran pourrait aisément mettre sa menace à exécution, et propulser en quelques secondes le prix du pétrole à plus de 150 $ !

    Une aubaine pour les majors du secteur, un calvaire pour des milliers d'investisseurs et la fortune pour qui se sera préparé à une telle éventualité.

    "Le pétrole pourrait atteindre un prix se situant entre 150 $ et 200 $ le baril à cause des réserves connues qui déclinent.  Les relations internationales, particulièrement celles entre les Etats-Unis et l'Iran, aideront à guider le baril de pétrole vers cette fourchette de prix." -- Jim Rogers, 2009.

     

     

     

    Les 3 scénarios qui pourraient faire passer le baril
    de 80 à 200 $ en quelques jours seulement !

    1- La théorie de l'alliance "Chine, Russie, Iran"

    Pendant que l'occident ronge son frein contre l'Iran et son président, de l'autre côté de la planète les poignées de main et connivences vont bon train.

    Depuis 2001, bien avant les attaques du 11 septembre, quelques pays comme la Chine et la Russie se sont inquiétés de voir les Américains lorgner sur les réserves énergétiques du Moyen-Orient.

    Désireux de garantir les approvisionnements énergétiques en provenance de leurs voisins, ils ont créé en juin 2001 l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS).

    Il faut préciser que cette organisation a pour objectif officiel la lutte contre le terrorisme... Toutefois, pas d'Américains parmi ses membres ; elle privilégie au contraire les participants opposés au Nouvel Ordre Mondial tel que le conçoivent les Occidentaux !

    L'OCS est tout simplement un contre-pouvoir ultra-puissant ! Les membres de l'OCS regroupent 20% des ressources mondiales de pétrole, 38% du gaz naturel, 40% du charbon, et 50% de l'uranium !

    Et en 2005, devinez qui s'est rallié à la cause de l'OCS en tant qu'observateur ? L'Iran bien-sûr... Pas plus tard qu'en juin 2009, le président Ahmadinejad rencontrait son homologue Hu Jintao en Russie...

    Cette rencontre avec la diplomatie russe et chinoise est une aubaine pour l'Iran. La voilà entourée de deux géants émergents et parachutée dans les hautes sphères de la diplomatie internationale.

    Cette alliance lui donne en plus un regain de crédibilité dans le monde et une sécurité renforcée.

    Le président iranien peut compter sur ses homologues russes et chinois pour prendre des décisions concertées et peser davantage dans les décisions sur les dossiers sensibles...

    L'OCS est une alliance récente mais qui pourrait prendre un poids de plus en plus important dans les années à venir, surtout si des accords énergétiques se concrétisaient, au nez et à la barbe des Américains.

    Ces pays sont tous liés par une haine farouche de l'impérialisme américain. Ils multiplient les exercices et manoeuvres militaires coordonnés.

    A elle seule l'OCS pourrait faire basculer le monde dans une crise énergétique monumentale... elle pourrait affaiblir les mesures internationales prises contre le projet d'un Iran disposant de la bombe atomique...

    ... elle pourrait enfin défendre les intérêts de l'Iran en cas de conflit ouvert avec Israël... scénario qui n'a jamais été aussi près de se concrétiser qu'aujourd'hui !

     

    2- L'hypothèse de la Troisième Guerre Mondiale

    Ce scénario, bien que redouté par tous, ne doit pas être pris à la légère.

    Voilà des années qu'Israël trépigne à l'idée de bombarder l'Iran en réponse aux sempiternels propos antisémites et négationnistes du président iranien.

    "Ce que l'Iran essaie de faire maintenant n'est pas du tout éloigné de ce que Hitler avait fait avec le peuple juif il y a 65 ans" -- Silvan Shalom avril 2009.

    Il semblerait jusqu'à présent que ce soit l'administration Obama qui tente de réfréner les passions israéliennes --ces derniers voient en Ahmadinejad une réplique d'Hitler, capable de mener une guerre fratricide au Moyen-Orient au nom d'un grand empire Persan.

    C'est pourquoi le monde entier a les yeux braqués sur l'Iran depuis quelques mois. Aussi bien les investisseurs, les industriels que les politiques et les militaires. Si l'Iran cachait une base nucléaire prête à l'assemblage d'une bombe, la face du monde pourrait bien changer du jour au lendemain.

    La question du nucléaire n'est toujours pas réglées à l'heure où j'écris ces lignes -- la communauté internationale estime que l'Iran mettra encore plusieurs mois pour se procurer suffisamment d'uranium enrichi et lancer une attaque nucléaire -- si tel était le scénario choisi par Téhéran.

    L'inquiétude demeure.

    Encore faut-il qu'Israël ne lance pas les hostilités la première. Là aussi, toutes les supputations sont admises...

    "Nous ne permettrons pas à ceux qui nient la Shoah d'en commettre une deuxième." -- vice-premier ministre israélien.

    Israël a déjà mis ce genre de menace à exécution : une première fois en 1981, avec la destruction de la centrale irakienne d'Osirak ; puis une seconde en 2007, lorsque l'armée de l'air israélienne détruisit un site syrien supposé abriter une centrale nucléaire livrée par la Corée du Nord.

    Mais avec l'Iran, la donne n'est pas la même. Le terrain iranien n'est ouvert comme en Irak ou en Syrie. La destruction des sites nucléaires iraniens nécessiteraient de nombreux passages sur le territoire et pourraient facilement mener au fiasco.

    Cependant, si Israël décidait de "frappes chirurgicales", la guerre ferait exploser les prix du pétrole. L'Iran pourrait alors en quelques minutes provoquer la fermeture du détroit d'Ormuz : l'explosion des prix du pétrole serait alors fatale pour l'économie mondiale.

    L'Iran sait taper "là où ça fait mal" et n'hésitera pas en cas de conflit direct avec Israël à mettre les Etats-Unis et par-là même le reste du monde en bien mauvaise posture...

    A moins que ce ne soit d'en-haut que viennent les problèmes...

     

    3- L'imminence de l'Apocalypse

    Bien que cela puisse sembler étrange pour nombre d'occidentaux, croyants ou non, l'imminence de l'Apocalypse est quasiment un thème de campagne pour certains dirigeants iraniens.

    Il faut savoir que l'apocalypse est un moment important dans de nombreux textes religieux. On la retrouve dans la Bible, le Coran ou encore la Torah.

    Seulement voilà, comme dans toutes les religions, la bataille des interprétations fait rage -- Ahmadinejad l'a très bien compris.

    Il utilise métaphores et double langage jusque devant les représentants de l'ONU. Et on a parfois du mal à faire le distingo entre l'un et l'autre.

    "Le droit de l'Iran à la technologie nucléaire est une des solutions qui préparent le retour de l'Imam" -- Ahmadinejad.

    Et c'est ce qui inquiète les autorités internationales avec le dossier de la bombe nucléaire iranienne -- elle pourrait devenir un moyen pour Ahmadinejad de précipiter "l'Apocalypse".

    L'affirmation répétée de "rayer Israël de la carte" s'inscrit dans le scénario et dans le langage de "l'apocalypse" -- le président iranien utilisant à des fins politiques la prophétie de l'Imam, successeur du prophète Mohamed et Sauveur de l'Islam -- qui doit descendre sur terre à la fin des temps pour restaurer la justice et la paix.

    Si cette rhétorique provocatrice semble avoir un certain écho auprès d'une minorité, il semblerait qu'Ahmadinejad soit plus un politicien qu'un illuminé -- il utiliserait une certaine interprétation des textes sacrés afin de rallier un maximum de fidèles à sa cause...

    "Ahmadinejad est un cavalier de l'Apocalypse, qui ne songe qu'au retour du douzième imam", expliquait récemment le fils du chah d'Iran Reza Pahlavi dans L'Express.


    Les trois scénarios que nous venons de décrire sont très difficiles à anticiper : on ne sait ni quand ni si la menace éclatera... on sait juste que les conséquences seront gigantesques.


    votre commentaire
  • Vaccin H1N1: « Si j’avais su, je ne me serais jamais fait vacciner ! »

     

    Au centre de vaccination du Mirail, l’heure de la piqûre est arrivée pour cette retraitée toulousaine : « j’ai une peur bleue des aiguilles ». Bouffées de chaleur, vertiges et malaises sont au rendez-vous pour les angoissés du vaccin. Mais parmi les 43 071 Haut-garonnais vaccinés contre la grippe A, certains réagissent mal et les jours qui suivent l’injection sont difficiles. Bien loin des « petits » effets secondaires annoncés. « Lundi dernier, j’ai accepté de faire le vaccin contre la grippe A. On m’a prévenu que je pouvais avoir une petite montée de fièvre », explique une jeune étudiante toulousaine qui a préféré garder l’anonymat.

    « Si j’avais su… »

    Des effets secondaires peuvent intervenir après un vaccin, peu importe lequel. Des maux de tête par-ci, des coups de fatigue par-là et des petites montées de fièvre de temps à autre. Rien de bien méchant. Mais le cas de cette jeune fille est sensiblement différent : « Durant la nuit de lundi à mardi, j’ai eu beaucoup de fièvre. Je me suis réveillée avec mon bras gonflé. Je ne pouvais plus le bouger ». Résultat, une semaine d’arrêt pour la jeune fille et des regrets : « Si j’avais su, je ne me serais jamais fait vacciner. Les patients ne sont pas prévenus que de tels effets peuvent arriver ». Avertie par plusieurs de ses patients, la doctoresse de l’étudiante décide de ne plus les envoyer se faire vacciner.

    Une médecin généraliste de la rue Saint-Michel a aussi été surprise par les effets secondaires : « Pendant les quatre jours qui ont suivi le vaccin j’ai eu des courbatures, des nausées. J’étais très fatiguée. Mon bras a aussi gonflé et j’ai dû utiliser des compresses alcoolisées ».

    Alors ce vaccin est-il dangereux ? « Il faut mener une enquête, on ne sait pas si c’est le vaccin qui est la cause de tout cela », affirme Frédéric Pozzobon, président départemental du syndicat MG France. Pour répondre à cette interrogation, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, permet aux médecins et patients de déclarer d’éventuels effets indésirables. Mais a priori, ce vaccin n’est pas plus dangereux qu’un autre. Pour preuve, 97 % des effets secondaires déclarés sont bénins. Il suffit juste de se préparer au contrecoup du vaccin.

    Source: La dépêche (France)


    votre commentaire
  • Les pays du sud de l’Europe pourrait plomber l’euro ! 

     

    Depuis quelques mois, le ton des dirigeants européens relativement à la situation économique de la zone euro se voulait rassurant. À tel point que certains élus évoquaient la possibilité de revenir, progressivement, sur certaines mesures lancées au plus fort de la crise pour soutenir la consommation.

    Le pessimisme était de retour cette semaine après que les grandes agences de notation eurent mis en relief, par de retentissantes décotes, la précarité financière de plusieurs pays du continent qui peinent à faire face aux coûts inhérents à leurs plans de relance et de sauvetage des banques.

    «De la Baltique à la Méditerranée, l’ardoise d’une orgie inédite d’emprunts arrive à échéance», résumait il y a quelques jours un journaliste du New York Times.

    Les craintes des marchés financiers portent surtout sur les pays du sud de l’Europe - Portugal, Italie, Grèce et Espagne - fréquemment désignés aujourd’hui dans la presse anglo-saxonne par l’acronyme Pigs, formé des premières lettres de leur nom en anglais.

    La métaphore porcine se veut évidemment péjorative et donne lieu à toutes sortes de jeux de mots illustrant les craintes des analystes. Même dans la presse francophone, comme l’a montré le journal économique La Tribune en parlant du fait qu’un «vent de cochon souffle» sur l’euro.

    Les difficultés économiques des pays du sud de l’Europe ramènent au premier plan les craintes d’éclatement de la zone euro et font chuter la devise, en recul par rapport au dollar au cours des derniers jours.

    Les inquiétudes se cristallisent pour l’instant autour de la Grèce. L’agence Fitch a décidé en début de semaine de réviser la note de la dette à long terme du pays de A- à BBB+, forçant Athènes à payer des taux d’intérêt encore plus élevés pour ses emprunts.

    L’écart avec l’Allemagne, moteur économique de la zone européenne, est désormais de 2,3 points et risque de s’accentuer encore malgré les assurances données par le gouvernement socialiste grec sur le rétablissement des finances publiques.

    Hier encore, le premier ministre, Georges Papandréou, a répété que la Grèce ramènerait d’ici quatre ans son déficit sous la barre des 3% de manière à se conformer aux critères de convergence économique européens. Il doit atteindre cette année 12,7% du PIB tandis que la dette, de 97% en 1998, explose à 112% en 2009.

    «Nous sommes en train de réduire notre déficit par des changements systémiques. C’est un programme très clair et nous sommes déterminés à le faire», a déclaré M. Papandréou, qui promet d’honorer les dettes du pays.

    Les compressions budgétaires envisagées risquent de susciter de fortes réactions au sein de la population, très affectée par la crise. L’un des principaux syndicats du pays a d’ailleurs prévenu qu’il était hors de question que les Grecs paient le prix des errements du monde financier.

    Les autorités européennes suivent la situation avec préoccupation et font pression sur Athènes pour l’amener à assainir ses finances, quitte à précipiter une crise sociale. Elles demeurent cependant très ambiguës sur l’éventualité d’un soutien financier externe si la situation continue de se détériorer.

    Des aides bilatérales sont possibles, mais aucun mécanisme ne les garantit. Et les pays les plus riches ne sont pas pressés de venir en aide à des États qu’ils jugent souvent irresponsables dans leurs politiques fiscales ou monétaires.

    Les pays en difficulté qui ne réussissent pas à redresser leur situation par leur politique budgétaire peuvent tenter de jouer sur la politique monétaire en dévaluant leur devise. Mais cette avenue n’est pas possible pour les pays les plus faibles de l’Union européenne, qui ne peuvent véritablement peser sur les orientations de la Banque centrale européenne (BCE). D’où l’hypothèse d’une sortie de l’euro qu’Athènes écarte catégoriquement pour l’instant.

    L’Espagne se retrouve aussi en position précaire. Cette semaine, l’agence de notation Standard&Poor’s a annoncé qu’elle plaçait sous surveillance négative la dette à long terme du pays après l’avoir révisée à la baisse en début d’année.

    D’autres pays au nord et à l’est, comme l’Irlande ou encore l’Ukraine, qui n’utilise pas l’euro, suscitent également l’inquiétude et se voient forcés de recourir à des compressions draconiennes - ou à l’aide du Fonds monétaire international - pour sauver la mise.

    Ce qui fait dire à un réputé économiste anglais, Willem Buiter, que le risque de faillite pour les petits pays européens est «réel» et pourrait se concrétiser dans les prochaines années.

    Source: La Presse des Affaires (Canada)


    votre commentaire
  • UNE BOMBE A EXPLOSE A WALL STREET: ELLE S'APPELLE MEREDITH WHITNEY

    Revue de Presse par Pierre Jovanovic


    du 9 au 12 décembre 2009 : Si vous suivez ce blog depuis un an, vous la connaissez, c'est Meredith Whitney, ou l'Oracle de Wall Street. D'une simple phrase, elle fait et défait les marchés, et ce qu'elle a déclaré mardi "there are no places to hide", plus d'endroits où se cacher, fait froid dans le dos, d'ailleurs ses déclarations devraient se trouver à la une de toute la presse. Quand elle a été "bullish" sur Goldman Sachs, elle a été reprise pour toute la presse. En revanche hier, ses déclarations sont tombées à plat, pour les journalistes, mais pas pour les traders et les banquiers. Eux, ils la connaissent bien. Et l'écoutent bien plus que la presse...

      Déclaration No 1: "ils n'ont plus de munitions".

      Déclaration No 2: "malgré leurs emprunts à presque 0%, les banques ne remettent pas l'argent dans le système économique. La Fed a déclaré lundi que le prêt aux particuliers a baissé de 1,7% en octobre, pour le 9e mois consécutif".

      Déclaration No 3: "2010 est tellement perturbant, et à tant de niveaux avec tellement d'Américains éjectés du système bancaire... leurs conséquences aussi bien politiques qu'économiques est le vrai problème. Vous ne pouvez pas les éviter. Cela ne s'est jamais passé dans ce pays".

    Vous avez compris: a moins d'un miracle, une guerre par exemple :-) le système va vers l'effondrement, quel que soit le côté duquel vous regardez... Et c'est Meredith Whitney qui vous l'annonce avec ses chiffres. Sachez aussi qu'en Californie, vous avez des milliers de groupes de 4, 10 et parfois 20 personnes qui vivent en clan le long des palissades, au bord d'un mur derrière un restaurant ou station service, etc. ne sachant pas où aller.


    votre commentaire
  • Le grand con

     


    votre commentaire
  • Un début de vérité sur la grippe porcine (dite H1N1)
    dimanche 13 décembre 2009

    popularité : 55%

    Par Fabrice Nicolino

    Thibault Schneeberger, de Genève, vient de m’envoyer un cadeau royal, et je l’en remercie chaleureusement. Il s’agit d’un documentaire de la télé suisse romande, remarquable de la première à la dernière image. Vite, vite ! On peut, pour le moment en tout cas, le visionner depuis un ordinateur (ici). De quoi parle-t-il ? De cette grippe porcine que les autorités officielles ont préféré - opportunément - appeler H1N1.

    Je vous ai parlé plus d’une fois de cette affaire extraordinaire, dès ce printemps (ici), m’étonnant que personne ne pointe le doigt sur le village mexicain de La Gloria, où se trouve une immense porcherie industrielle, Granjas Carroll, filiale du géant américain Smithfield Foods, le plus gros producteur mondial de porcs. Smithfield Foods, et je vous souhaite bon appétit, est le propriétaire en France de Justin Bridou et de Cochonou, entre autres. La première victime de la grippe porcine est un gamin de La Gloria, ce que les autorités ont longtemps nié (ce point n’est pas dans le film).

    Je crois, et si je me trompe, qu’on me pardonne, que le journaliste Ventura Samara est le seul, en tout cas en langue française, à avoir mené une enquête à La Gloria. Je ne vais pas vous raconter le film, mais vous livrer quelques impressions, brut de décoffrage. On y voit le réel, c’est aussi simple que cela. J’ajoute que je connais le Mexique, et que, quand j’entends Dona Teresa Hernandes Rivera - une petite dame - parler de la corruption généralisée, je n’ai guère besoin de preuves. Quand j’entends le ministre de la Santé José Angel Cordoba dire : « Tous les standards de l’environnement et de l’eau à la porcherie Granjas Carroll sont respectés. Le problème pourrait venir des familles qui détiennent à la maison des porcs, dans des conditions qui ne sont pas les meilleures », je n’ai pas réellement besoin d’une autre démonstration.

    Et pourtant ! Et pourtant ce film m’a soufflé. Il y a plus de neuf chances sur dix pour que la grippe qui affole notre système de santé soit né autour de cet élevage concentrationnaire de porcs. Immonde est encore un faible mot. Des centaines de cadavres de porcs croupissent en permanence dans des fosses au contact du sol et de la nappe phréatique. Savez-vous combien cette soi-disant ferme compte de porcs ? 100 000 ! La nourriture OGM vient par trains du Canada ou des États-Unis, aucun officiel, aucun vétérinaire autre que ceux de la transnationale ne pénètrent dans les locaux, où tout est automatisé. Une poignée d’ouvriers règne sur un empire de bidoche. Des lagunes sont emplies de merde de cochons et de seringues qui ont servi à piquer les animaux à coup d’hormones et d’antibiotiques. Les rats prolifèrent, les chiens errants prolifèrent, qui bouffent du porc mort au champ d’horreur, avant d’aller se faire caresser par les gosses du village.

    Aucune analyse d’eau, d’air, de poussière n’a été ordonnée. Sur les centaines de prises de sang effectuées sur les villageois, aucune n’a été rendue publique. Officiellement, seul un petit gosse aurait donc été touché par la grippe. C’est crédible. Très. Des centaines d’habitants de La Gloria et des environs ont été touchés, et le sont, par des maladies respiratoires atypiques. Mais tout le monde s’en contrefout car, comme le dit sans ciller le ministre, « les investisseurs étrangers sont les bienvenus ». Tu parles ! Le traité de libre-échange Alena, préparé sous Bush père, mais signé par Bill Clinton, a changé le Mexique en une colonie. À La Gloria, les médecins ne veulent pas parler, car ils ont PEUR. L’un d’eux, masqué, raconte l’incroyable sort sanitaire fait aux habitants, et conclut que, si personne ne veut parler, c’est parce que chacun craint d’être tué. Tué, c’est aussi simple que cela.

    Ce que j’appellerai un énième chapitre de l’histoire vraie du monde, au temps du choléra planétaire.

    PS : Que faire ? Ce qui précède n’est pas une réponse à cette question obsédante. Je tenterai de donner d’ici peu un article sur le sujet, mais en attendant, réfléchissons un peu. Il faudra de toute façon commencer par quelque chose. En l’occurrence, s’il existait un mouvement réel de la société, il est évident que nous serions une bonne centaine à occuper jour et nuit le siège de Justin Bridou. Et que nous n’en sortirions pas, en tout cas pas volontairement, tant qu’une mission indépendante n’aurait été formée pour enquêter à La Gloria sur la situation des riverains de la porcherie industrielle. Il me paraît qu’une action de cette nature aurait un sens. Mais le mouvement susceptible de lancer ce genre de choses n’existe pas. Il est à inventer.

    fabrice-nicolino.com


    votre commentaire