• L'intervention de l'armée israélienne sur la flottille

    lepoint.fr

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    L'armée israélienne a intercepté, lundi à 3 h 30 du matin, une flottille internationale de six bateaux, dont deux turcs, avec à son bord 700 militants pro-palestiniens et de l'aide humanitaire à destination de Gaza. Ce convoi était parti dimanche après-midi de Turquie. Plusieurs personnes ont perdu la vie.

    Regardez les images diffusées par Al-Jazira depuis le principal bateau, le Mavi Marmara :


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  • Appel à l'intifada après l'assaut meurtrier de la flottille à Gaza

    Par LEXPRESS.fr, publié le 31/05/2010 à 06:39

    Deux à 16 pesonnes seraient mortes dans l'abordage violent de la flottille internationale par un commando israélien. Cette dernière acheminait des militants pro-palestiniens et du ravitaillement pour Gaza.

    "Flottille de la liberté"

    La flottille internationale acheminait 700 militants pro-palestiniens, dont des eurodéputés, ainsi que 10 000 tonnes l'aide pour Gaza, fauteuils roulants, maisons préfabriquées, etc. Elle a appareillé dimanche pour le territoire palestinien, au risque d'une confrontation avec la marine israélienne, déterminée à l'intercepter.
    Les bateaux, au nombre de six, selon les organisateurs, qui veulent briser le blocus de la bande de Gaza par Israël, sont partis en milieu d'après-midi.

    Les conséquences de l'attaque pourraient être énormes. Alors que 2 à 16 personnes, selon les sources, ont été tuées dans l'abordage lundi par des commandos israéliens d'un bateau turc de la flottille en route vers Gaza, les réactions se multiplient. Le Hamas appelle à une "intifada" devant les ambassades israéliennes tandis que la Turquie prévient Israël de "conséquences irréparables dans nos relations bilatérales". "Nous n'avions aucune intention d'ouvrir le feu mais il y a eu une énorme provocation", a-t-il affirmé."Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère dans un communiqué.

    La police élève son niveau d'alerte en Israël et la bande de Gaza est fermée aux journalistes.

    "Nous n'avions aucune intention d'ouvrir le feu mais il y a eu une énorme provocation", a-t-il affirmé."Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère dans un communiqué. "Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilatérales", ajoute le communiqué.

    "Les images ne sont pas sympathiques, je ne peux qu'exprimer mon regret pour tous les morts", a déclaré le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben Eliezer, premier à réagir officiellement. "On attendait nos soldats avec des haches et des couteaux et quand en plus quelqu'un tente de vous prendre votre arme, dans ces cas-là on commence à perdre le contrôle de la situation, l'incident commence ainsi et on ne sait pas comment il finit", a-t-il ajouté.

    "Je sais que ça va devenir une grosse affaire et j'espère que les Arabes israéliens réagiront de façon raisonnable", a ajouté le ministre. On peut douter qu'il soit entendu.


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  • Conférence de presse

     


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  • Que deviendrait la Terre si l'espèce humaine disparaissait ?

    Que deviendrait la Terre si l'espèce humaine disparaissait ?
    Des astrophysiciens, des ingénieurs, des biologistes, des géochimistes et d'autres spécialistes aident à imaginer la vie sur la planète bleue sans l'être humain.

    Des images de synthèse donnent à voir cette ère futuriste, où les eaux engloutiraient les réseaux métropolitains, où 400 millions de chiens domestiques seraient subitement forcés de chasser, où les rues seraient envahies par la flore.
    En quelques décennies, les villes ressembleraient à des jungles où se promèneraient des animaux sauvages ou redevenus sauvages.

    La preuve dans la réalité visible sur le site d'ARTE avec cet excellent documentaire sur le site de Tchernobyl, où l'on peut constater que la vie peut réapparaître dans une zone radioactive, quelques mois seulement après une explosion nucléaire.

    Tchernobyl : une histoire naturelle ?

    Tchernobyl : une histoire naturelle ?

    • Genre : Documentaire - Culture Infos
    • Pays : France
    • Nationalité : français
    • Date de sortie : 2009
    • Durée : 1h30

     

     


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  • Le colmatage du puits de pétrole a échoué en Louisiane
     
    LEMONDE.FR | 30.05.10 | 08h08


    a dernière tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique est un échec, a annoncé le groupe pétrolier BP dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 mai. Les experts de la compagnie pétrolière avaient d'abord cru à un succès de l'opération "top kill", avant de constater dans la nuit que le pétrole continue de s'échapper dans la mer par centaines de milliers de litres. Ils annoncent à présent leur intention de se tourner vers une nouvelle méthode pour mettre fin à la fuite.

     

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    "Après trois jours entiers de tentative, nous avons été dans l'incapacité de contenir la fuite", a reconnu l'officier directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, lors d'un point de presse. Le président américain Barack Obama a de son côté exprimé son inquiétude après l'annonce de l'échec et mis en garde contre les risques de la nouvelle option. "Alors que nous avons d'abord reçu des retours positifs sur l'opération, il apparaît clairement maintenant que cela n'a pas marché", a déclaré M. Obama dans un communiqué, après s'être entretenu avec de hauts responsables sur la situation dans le golfe du Mexique.

    Tous les espoirs portent désormais sur l'installation d'un nouveau dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure permettant de capturer le pétrole puis de le siphonner jusqu'à un navire en surface. "Ce dispositif n'est pas sans risque et n'a jamais été expérimenté auparavant à cette profondeur" de 1 500 mètres, a rappelé le président américain. L'ancienne option, qui était déjà hautement délicate et sans précédent à cette profondeur, consistait à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agissait de cimenter la source. Peine perdue, les ingénieurs n'ont pas réussi à inverser la pression dans le puits.


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  • Israël prend ses distances avec le TNP

    AFP
    29/05/2010 | Mise à jour : 20:41

    Israël a indiqué aujourd'hui qu'il ne participerait pas à la mise en oeuvre de l'accord survenu à l'issue de la Conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), portant sur le désarmement et sur la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Proche-Orient.

    "Cette résolution est profondément hypocrite et défaillante. Elle ignore les réalités du Proche-Orient et les vraies menaces auxquelles la région et le monde tout entier sont confrontés", indique un communiqué du gouvernement israélien publié à Toronto, où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé vendredi pour une visite de quatre jours au Canada.

    Le texte "stigmatise Israël, la seule véritable démocratie au Proche-Orient et le seul pays menacé d'anéantissement", poursuit le communiqué, qui ajoute: "Etant donné la nature biaisée de cette résolution, Israël ne sera pas en mesure de prendre part à sa mise en oeuvre".

    La conférence de suivi du TNP a adopté par consensus hier une déclaration finale prévoyant notamment la tenue en 2012 d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé. Le document singularise l'Etat hébreu, affirmant qu'¨il importe qu'Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l'AIEA".

    Note Webrunner : sans commentaire


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  • Comment devenir hypercon...

    i-Pad, c’est bien l’objet le plus con qui vient d’être présenté devant un parterre de journalistes éberlués par ce machin de haute technologie. Tout d’un coup, un vent de dévotion s’est répandu sur la planète, parvenant jusqu’au cerveau de Jacques Attali qui se fendit d’un article dithyrambique sur l’objet en question, allant même jusqu’à conseiller Steve Jobs de créer des vêtements spéciaux pour emporter ce précieux livre électronique censé livrer l’accès à l’hypermonde en lisant des hyperlivres, en partageant des hyperphotos, en exécutant des hyperdessins, bref, de quoi vivre des hyperexpériences sur cette planète habitée par les hypernomades et autres hypercitoyens… hyper, hyper, certes, mais au fait, trouvera-t-on l’hyperbook d’Apple dans les hypermarchés ? <o:p></o:p><o:p>
    </o:p>

    Le climat planétaire est propice pour adorer ce nouvel objet comme s’il s’agissait de la venue du Christ mais là, c’est du rapide, nul besoin de recherches théologiques et d’invention de rites et pratiques pour mettre au point l’eucharistie et communier avec le Fils qui est auprès du Père avec l’Esprit. Avec l’i-Pad, c’est l’eucharistique communicationnelle directe. L’extase textuelle instantané. Dieu n’est plus un fumeur de Havane mais l’Ecriveur suprême avec lequel chaque pèlerin sur terre entrera en osmose grâce à l’i-Pad, le Fils de l’Hyper-Ecriture mais qui contrairement aux anciens temps, n’est pas unique mais reproductible à l’infini. Je soupçonne Steve Jobs d’avoir copié une vieille légende. Les rois mages des médias ont annoncé depuis leur désert de New York la venue de l’i-Pad il y a trois mois à la faveur d’une fuite. Dans l’ancien temps, Gaspard, Melchior et Balthazar furent guidés par une étoile. En 2010, les journalistes ont été guidés par GPS vers San Francisco, nouvelle Jérusalem de la religion technologique, pour voir le divin i-Pad présenté par son concepteur. Quel couillon cet Attali, il n’a même pas mentionné cette caractéristique de l’objet qui, en économisant du papier, du carburant pour aller dans une librairie ou une bibliothèque, participe à la réduction de l’empreinte carbone du citoyen devenu hyper-lecteur. <o:p></o:p><o:p>
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    Le propre de toute religion est d’engendrer des hérétiques et des mécréants. Alors comme vous l’avez deviné, je me suis chargé de jouer le mécréant qui ne croit pas un instant en l’utilité de cet objet. Rappelez-vous, Moulinex libère la femme ! Ce slogan signifiait que grâce à l’usage des appareils ménagers, la femme gagnait du temps libre. Mais attention, il y avait sans doute une arnaque. Grâce à ce temps libre, la femme pouvait aller travailler pour participer aux revenus du ménage. Avec i-Pad, nul besoin de chercher l’arnaque. Vous êtes croyants ou mécréants. C’est simple, cet objet va servir à une chose, vous faire perdre du temps en rendant esclave votre cerveau, en détournant votre attention à chaque instant pour un zapping monumental vous ramenant à l’état d’un zombie actionnant machinalement le levier d’un bandit-manchot au Casino et remettant mécaniquement les pièces tombées pour continuer à jouer tout en se perdant dans l’anesthésie ludique. On notera que l’i-Pad est en phase avec notre président qui selon le titre d’un livre de Thomas Legrand est un hyperprésident qui nous fait perdre notre temps. Moulinex a libéré la femme, Apple a enfermé l’homme en le faisant domestique d’un objet magique qui lui bouffera son temps de cerveau. Comme l’aurait souligné notre ami spécialiste des leurres, la musique de Bob Dylan constituait un excellent leurre d’appel, Dylan qui selon un bon mot de Bruce Springsteen aurait libéré le cerveau de la jeunesse au temps du Viêt-Nam. Mais en 2010, au temps de l’Afghanistan, l’i-Pad enfermera votre cerveau où que vous ailliez, en vous accrochant à cette tablette qui ne se débite pas en morceaux qu’on mélange à du tabac pour fumer en écoutant du Bob Marley. <o:p></o:p><o:p>
    </o:p>

    La plupart des journaux vantent cet objet, notamment le NYT et Slate. Mais n’y voyez pas quelque conflits d’intérêts liés au fait que l’i-Pad, dans la mesure ou il peut être hyper-connecté à un compte bancaire pouvant être débité pour accéder au haut débit payant de la lecture de journaux en ligne et donc, permettre à ces médias en perte de vitesse de se refaire une santé. Non, ces journalistes sont parfaitement objectifs, comme Attali qui dresse une éloge à l’occasion de ce qu’il appelle un avènement. Attali a certainement téléphoné à son banquier pour lui dire à travers son i-Phone qu’il y a de l’i-Thune à se faire avec l’i-Pad. <o:p></o:p><o:p>
    </o:p>

    Ben voilà, c’est fait, j’ai descendu cet objet mais sans sacrifier mes convictions. C’est certain, je vais passez pour un méchant réac, pour un conservateur, pour un Joseph de Maistre vouant un culte à l’ancien régime du livre papier qui diffusait de la culture et non pas du texte. Car c’est bien là le problème de ce livre électronique. On n’est pas en contact avec une pensée qui se livre au fil des pages mais avec du texte du défile au gré des caprices du lecteur. Allez, Platon, c’est emmerdant, pourquoi s’emmerder à faire l’effort d’entrer dans ces dialogues ésotériques, je vais m’détendre, un coup de zappette exécuté avec ma main s’agitant sur l’écran tactile, et gagné, je peux accéder aux bonnes pages de ce chef d’œuvre littéraire, Moi Jean Sarkozy, mon scooter, mon fils, ma défense !

    Bernard Dugué

    la preuve en images : Ipad


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  • Flinguer un pays pour le rendre dépendant du FMI (et donc des USA)
     
    En abaissant sa note, l'agence Fitch accroît la pression sur l'Espagne
    LE MONDE | 29.05.10 | 14h04


    almené depuis de longues semaines, l'euro n'avait pas vraiment besoin de cela. Il a perdu subitement 80 centimes face au billet vert vendredi 28 mai, à 1,2274 dollar, à la suite de la dégradation de la note de l'Espagne - passée de "AAA", la meilleure possible, à "AA +" - par l'agence Fitch. Un mois jour pour jour après une autre dégradation du pays par l'agence Standard & Poor's.

     

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    Fitch justifie notamment sa décision par l'ampleur de la dette privée dans le pays. Si la dette publique espagnole évolue encore aux alentours de 55 % du produit intérieur brut (PIB) - à des années-lumière de nombreux pays européens -, les particuliers et les entreprises ont fortement emprunté lors du boom immobilier.

    LE POIDS DE LA DETTE PRIVÉE

    Au point que l'endettement des ménages espagnols est passé de 70 % du revenu en 1999 à 140 % début 2008, à l'époque où la moitié du ciment utilisé en Europe l'était en Espagne.

    Or, le poids de cette dette privée risque fortement d'entraver l'activité. Le gouvernement du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a ainsi dû se résoudre à revoir à la baisse, vendredi, ses perspectives de croissance pour 2012 et 2013 : elles ont été ramenées respectivement à 2,5 % et 2,7 %, contre 2,9 % et 3,1 % précédemment. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit, lui, que la croissance se situera entre 1,5 % et 2 % du PIB au cours des prochaines années.

    En abaissant la note de l'Espagne - qui risque de devoir payer davantage quand l'Etat empruntera sur les marchés -, Fitch accroît la pression sur M. Zapatero.

    Pressé par les marchés et l'Union européenne, le chef du gouvernement a déjà dû se résoudre à annoncer un plan d'austérité de 15 milliards d'euros. Mais lors de sa discussion, jeudi, au Congrès des députés, il s'en est fallu d'une voix pour que le texte ne soit pas adopté. M. Zapatero, déjà engagé dans la délicate recomposition du secteur bancaire espagnol, pourrait devoir désormais imposer sa propre réforme du marché du travail afin de le rendre plus flexible si les négociations engagées depuis plusieurs mois par les partenaires sociaux achoppaient. Et combler ainsi l'écart de compétitivité avec l'Allemagne, qui s'est creusé de trente points en dix ans.

    almené depuis de longues semaines, l'euro n'avait pas vraiment besoin de cela. Il a perdu subitement 80 centimes face au billet vert vendredi 28 mai, à 1,2274 dollar, à la suite de la dégradation de la note de l'Espagne - passée de "AAA", la meilleure possible, à "AA +" - par l'agence Fitch. Un mois jour pour jour après une autre dégradation du pays par l'agence Standard & Poor's.

     

    <script language="JavaScript">OAS_AD('Middle1');</script><script id="extFlashMiddle11" type="text/javascript" src="http://a1692.g.akamai.net/n/1692/2042/1077898746/pubs.lemonde.fr/RealMedia/ads/Creatives/TFSMflashobject.js"></script><script language="JavaScript"> </script>
    Fitch justifie notamment sa décision par l'ampleur de la dette privée dans le pays. Si la dette publique espagnole évolue encore aux alentours de 55 % du produit intérieur brut (PIB) - à des années-lumière de nombreux pays européens -, les particuliers et les entreprises ont fortement emprunté lors du boom immobilier.

    LE POIDS DE LA DETTE PRIVÉE

    Au point que l'endettement des ménages espagnols est passé de 70 % du revenu en 1999 à 140 % début 2008, à l'époque où la moitié du ciment utilisé en Europe l'était en Espagne.

    Or, le poids de cette dette privée risque fortement d'entraver l'activité. Le gouvernement du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a ainsi dû se résoudre à revoir à la baisse, vendredi, ses perspectives de croissance pour 2012 et 2013 : elles ont été ramenées respectivement à 2,5 % et 2,7 %, contre 2,9 % et 3,1 % précédemment. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit, lui, que la croissance se situera entre 1,5 % et 2 % du PIB au cours des prochaines années.

    En abaissant la note de l'Espagne - qui risque de devoir payer davantage quand l'Etat empruntera sur les marchés -, Fitch accroît la pression sur M. Zapatero.

    Pressé par les marchés et l'Union européenne, le chef du gouvernement a déjà dû se résoudre à annoncer un plan d'austérité de 15 milliards d'euros. Mais lors de sa discussion, jeudi, au Congrès des députés, il s'en est fallu d'une voix pour que le texte ne soit pas adopté. M. Zapatero, déjà engagé dans la délicate recomposition du secteur bancaire espagnol, pourrait devoir désormais imposer sa propre réforme du marché du travail afin de le rendre plus flexible si les négociations engagées depuis plusieurs mois par les partenaires sociaux achoppaient. Et combler ainsi l'écart de compétitivité avec l'Allemagne, qui s'est creusé de trente points en dix ans.

     

    Clément Lacombe
    Article paru dans l'édition du 30.05.10

    Un rôle de gendarme du monde qui continue aujourd’hui en Grèce <o:p></o:p>

    Le FMI a bien réussi dans son rôle consistant à obliger les pays en voie de développement à s’ouvrir à la mondialisation libérale. Il utilise pour cela le levier de la dette que ces pays ont contracté auprès des banques.<o:p></o:p>

    Cette dette, bien souvent le fait initial de dictateurs (Chili, Brésil, Argentine, Philippines, Zaïre…) avait notamment étranglé ces pays lorsque le président des Etats-Unis Donald Reagan décida d’une augmentation brutale des taux d’intérêt en 1979. Pour faire face au paiement des intérêts colossaux de leur dette, les pays en voie de développement ont été obligés de solliciter des prêts auprès de <st1:personname productid="la Banque Mondiale" st="on">la Banque Mondiale</st1:personname> et du FMI. Ces prêts étaient chaque fois conditionnés à la mise en œuvre de « plans d’ajustement structurels » qui ont conduit à la misère des pans entiers de la population de ces pays et livré les banques locales, les entreprises publiques et privées, les forêts tropicales aux appétits des multinationales.<o:p></o:p>

    Mais si le FMI a bien tenu son rôle de gendarme du monde, il a par contre totalement échoué dans l’évitement de toute crise financière.<o:p></o:p>

    En 1997, les seuls pays émergents qui avaient échappé à la crise financière du Sud-est asiatique étaient ceux qui avaient refusé les remèdes préconisés par le FMI.<o:p></o:p>

    En janvier 1998, à Davos, Jeffrey Sachs, professeur d’économie à Harvard avait dressé le tableau de la crise financière du Sud-est asiatique en 1997. Il avait démontré, preuves à l’appui, que la monnaie de chacun des pays touchés (Thaïlande, Philippines, Corée du Sud, Indonésie…) s’était écroulée non pas avant, mais après l’intervention du FMI. Les seuls pays émergents qui avaient échappé à la crise financière du Sud-est asiatique étaient ceux qui avaient refusé les remèdes préconisés par le FMI : la Chine et la Malaisie.<o:p></o:p>

    Deux ans plus tard, l’autre « meilleur élève » du FMI, l’Argentine connaissait une crise financière sans précédent.<o:p></o:p>

    En 2008, le FMI sous la houlette de DSK n’a pas vu venir le krach qui a frappé les places financières mondiales et les pouvoirs publics ont renfloué à coup de centaines de milliards d’euros les banques et systèmes financiers en pleine débandade. Rares sont ceux qui ont vu dans la crise des crédits hypothécaires subprimes aux États-Unis le talon d’Achille d’un système financier étroitement dépendant de produits financiers de plus en plus complexes. <o:p></o:p>

    Aujourd’hui, le plan de rigueur draconien concocté pour la Grèce met à genoux le peuple grec, préférant sauver le système qui risque de faire couler l’Europe plutôt que de le repenser en intégrant le peuple grec. Le plan du FMI et celui de l’Union Européenne favorisent la libéralisation du marché, la baisse des dépenses du secteur public, la baisse du pouvoir d’achat des millions de travailleurs.<o:p></o:p>

    Salaires gelés jusqu’en 2014. Primes du 13e et 14e mois (Noël et Pâques) supprimées pour les salaires supérieurs à 3.000 euros par mois et plafonnées à 1.000 euros pour les salaires inférieurs à 3.000 euros par mois, alors que ces primes avaient déjà été réduites de 30% dans le cadre des précédentes mesures annoncées en mars. Baisse des investissements publics de 1,5 milliard. Taux de TVA, passé en mars de 19 à 21, relevé à 23%. Révision de la législation interdisant aux sociétés de licencier plus de 2% de leurs effectifs totaux par mois. Mise en place d’un nouveau salaire minimum applicable aux jeunes et aux chômeurs de longue durée. Réduction du nombre de départs anticipés à la retraite, avec comme objectif d’interdire ces départs avant 60 ans. Libéralisation des marchés des transports et de l’énergie Cette liste n’étant évidemment pas exhaustive.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>L’ambiguïté du rôle de DSK à la tête du FMI altère sa crédibilité<o:p> politique d’homme de gauche
    </o:p>

    Les pays émergents ont tiré depuis un certain temps les leçons des politiques mises en œuvre par le FMI et font tout pour ne plus se retrouver à nouveau entre ses griffes. Ils profitent pour cela de la conjoncture économique. Les prix élevés des matières premières et de certains produits agricoles depuis 2004 leur ont ainsi permis de constituer d’importantes réserves de change : 3 000 milliards de dollars en 2007, le double de celles des pays industrialisés.<o:p></o:p>

    Comme le constate Eric Toussaint du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde : « Les signes de distance par rapport à la banque mondiale et au FMI se multiplient : l’Equateur a expulsé le représentant permanent de la banque mondiale à Quito fin avril 2007 et le Venezuela s’est retiré de <st1:personname productid="la Banque Mondiale" st="on">la Banque Mondiale</st1:personname> et du FMI… »<o:p></o:p>

    Plusieurs gouvernements ont ainsi choisi de rembourser, de manière anticipée, leurs dettes envers le FMI. Neuf pays d’Amérique latine ont même décidé de créer une « Banque du Sud » pour financer leur intégration régionale et leurs projets sociaux.<o:p></o:p>

    Cette méfiance de l’Amérique Latine et le dernier plan d’aide à la Grèce sont révélateurs d’un système malade.

    par Albert (son site) samedi 29 mai 2010

    VOIR AUSSI : Les quatre mousquetaires de DSK


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  • Une start-up française découvre un nouveau moyen de stocker l’hydrogène

    Nous vous parlons assez peu de l’hydrogène, notamment car les dernières nouvelles, en ce qui concerne au moins les voitures propulsées de la sorte, n’étaient pas des plus optimistes. Mais l’innovation allant, ce carburant propre pourrait tout de même trouver sa place dans la grande famille des cleantech. Cleantechnica rapporte ainsi que McPhy Energy, une start-up française, pourrait, rien de moins, « faire fortune » grâce à un nouveau système de stockage de cette énergie qui résout le problème de son instabilité.




    McPhy envisage même de commencer la commercialisation de son innovation dès Juillet, après avoir procédé à des tests sur deux réservoirs à une échelle industrielle, en partenariat avec CEA Liten, le laboratoire d’innovation des nouvelles énergies. McPhy a livré pour le moment un premier réservoir d’une capacité d’un kilogramme, et un second de 15kg doit être livré un peu plus tard pour que le CEA puisse le tester.

    Cette technologie peut, selon McPhy, stocker l’hydrogène à casse pression et rapidement. « Le réservoir est associé à une source de production d’hydrogène qui pourrait être alimentée par l’électricité éolienne ou solaire. Une fois stocké, l’hydrogène peut être soit converti en électricité avec une pile à combustible, soit alimenter le marché croissant de l’hydrogène », précise Jessica Shankleman de Business Green.



    La conception modulaire du réservoir permet de transférer de l’hydrogène presque sans perte d’énergie. Le directeur de McPhy, Pascal Mauberger, espère tirer 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 5 ans grâce au développement du secteur de l’énergie renouvelable et de son besoin impérieux de parvenir à stocker l’énergie produite de manière rentable. Ce débouché devrait compter pour 1/3 du chiffre de McPhy, les 2/3 restants proviendraient de la vente d’hydrogène directement.

    + Copenhague, capitale zéro émission grâce à l’hydrogène en 2025 ?
    + Un bolide à l’hydrogène atteint les 393 km/h
    + BMW fait le plein d’hydrogène

    TechnoPropres
    par Ecoloteky (son site) samedi 29 mai 2010 - 4 réactions

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  • Scientologie, le mensonge révélé

    "Personne ne vous force la main pour entrer en scientologie". Combien se sont laissés séduire par les méthodes de Lafayette Ron Hubbard  ? Pour certaines victimes qui s’en sortent, c’est un véritable cancer. D’autres soulignent
     
    Combien d’individus ont été détruits, combien se sont suicidés, ont été ruinés ? Combien de familles disloquées ?
     
    Scientologie, la vérité d’un mensonge, le remarquable documentaire de de Jean-Charles Deniau que diffuse France 2 ce soir, détaille minutieusement les mécanismes insidieux de cette diabolique et tentaculaire machine à travers le parcours d’individus comme vous et moi.
     
    Scientologie, la vérité d’un mensonge est une véritable enquête qui nous plonge au coeur d’un système bien huilé. Celui de l’église de scientologie, une secte fondée en 1950 par L. Ron Hubbard, faux héros de la seconde guerre mondiale, faux explorateur, était un véritable écrivain de science-fiction à succès. Il est surtout renommé pour avoir fondé une pseudo-philosophie ou religion, en vérité un fourre-tout syncrétique : la dianétique.
     
    Il est mort en et enterré dans un mausolée visible des extras-terrestres, en plein désert du Nouveau Mexique, au milieu de ses oeuvres scellées dans des coffres en titane.
     
    Ron Hubbard, est-il indiqué ironiquement à la fin de ce film, attend sa nouvelle enveloppe corporelle pour revenir sur terre. Aujourd’hui c’est un certain David Miscavige qui préside aux destinées de l’église de scientologie aux Etats-Unis.
     
    En France le responsable se nomme Alain Rosenberg. Chez nous, contrairement aux Etats-Unis, au Danemark (où se trouve le siège européen de cette église), en Grande-Bretagne, la scientologie est considérée comme une secte et non comme une religion.
     
    Le film de JC Deniau s’ouvre sur le procès de la scientologie qui a eu lieu le 27 octobre 2009 et dont le verdict est attendu à la fin du mois d’octobre 2010. En France cette secte n’est pas interdite. Elle a failli être dissoute, mais pour l’instant, elle a encore de beaux jours devant elle.
     
    Ce documentaire illustre par des cas concrets comment la scientologie arrive à manipuler des individus. A une exception près les anciennes victimes de la secte acceptent de témoigner à visage découvert.
     
    Elles sont toutes en procès avec le mouvement initié par Ron Hubbard. Ces témoignages sont éclairés de façon théorique par des experts (spécialistes de sectes, avocats, médecin, pharmacologue, psychiatre et même un ancien cadre de la scientologie "repenti"). 
     
    Des images d’archives montrant Ron Hubbard alternent avec des films de propagande de la scientologie et par les séquences où les témoins s’expriment. L’un d’eux, Didier, tient même son journal de son entrée (et de sortie) dans la secte. On suit peu à peu son parcours jusqu’à la libération. Sans doute, doit-il sa liberté retrouvée au fait qu’il rencontre régulièrement le réalisateur du documentaire, ce qui lui offre une ouverture sur l’extérieur. Car la scientologie vit en circuit fermé.
     
    On y entre de son plein gré. On y reste car, tout le monde le reconnaît, cela apporte des améliorations dans la vie quotidienne. Mais Ron Hubbard n’a rien inventé. Ce que la dianétique améliore, une bonne séance chez un psychiatre l’améliore tout autant. Pour moins cher.
     
    Car l’argent est le nerf de la guerre. Les adeptes de la scientologie agissent comme des dealers. Ils vous fournissent gracieusement votre première dose pour mieux créer l’accoutumance. Après, ils vous brisent, vous font comprendre que sans leur pseudo-science, vous ne vous en sortirez jamais. En sortir ? Mais d’où ? De quoi ? De troubles, bien évidemment, inventés de toute pièce par la secte. 
     
    Un psychiatre résume l’esprit de la scientologie : "nous allons te permettre d’être toi-même. Tu ne seras plus aliéné, dépendant des discours que te tenaient ta maman, tes amis". On sépare l’individu du cercle familial, de la société, de ses amis.
     
    On reforme autour de lui un cocon sécurisant. Un nouveau foyer. "Il y a un renversement projectif qui fait rentrer dans un système paranoïaque où il y a les bons et les méchants et, évidemment, le bourreau devient le sauveur et le système délirant est donné comme la norme".
     
    Au fur et à mesure, on subit des tests, on gravit des paliers, on doit se "purifier" à l’aide de vitamines que l’on commande à une filiale de la scientologie. Des médicaments non autorisés sur le territoire français, qui peuvent être dangereux et... qui coûtent très chers. Et puis l’on doit acheter des livres, suivre des cours. Certains témoins qui participent au documentaire devaient, environ, de 22 000 à plus d’un million d’euros. C’est pourquoi ils sont en procès contre l’église.
     
    Si ce documentaire aborde ce qui fait l’ordinaire des malheureuses proies qui tombent dans les filets de cette organisation aliénante et quasi-militaire, elle ne répond pas à la question essentielle : dans quel but a-t-elle donc besoin de recruter.
     
    Pour l’argent, certes. Mais que devient cet argent ? A quoi sert-il ? A qui sert-il ? Que finance-t-il ? Quel projet ?
     
     

    par Olivier Bailly (son site) jeudi 27 mai 2010

    voir aussi :

    Mossad et filières judeo-maçonniques


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