• La violence féminine : les chiffres tronqués de la violence conjugale

    Jusqu’au XVIIIème siècle, les femmes représentaient plus d’un tiers, voire la moitié, des auteurs de crimes et délits. Depuis, la violence est devenue un fait essentiellement masculin.

    Si tabou aidant, la violence féminine est peu étudiée dans les sociétés européennes, tabou au cœur du tabou, la violence conjugale féminine est un non sujet. Les chiffres étant, pour cause d’hérésie, introuvables en France ce que nous verrons dans un article I, mais pas dans les pays anglo-saxons où les études s’accumulent depuis une trentaine d’années (article II).

    Dans un troisième et dernier article, nous tenterons d’esquisser les enjeux idéologiques et politiques du traitement de la violence féminine dans les sociétés européennes.

     

    VIOLENCE CONJUGALE : LES DONNEES INTROUVABLES

    En ce qui concerne la violence, l’affaire semble entendue depuis l’émergence de la théorie patriarcale formulée par les féministes, voilà une quarantaine d’années : la guerre, la délinquance, le rapt des femmes, la volonté de domination et leur continuum civil que sont les violences économiques, sexuelles et conjugales envers les femmes, sont essentiellement une affaire d’hommes. Il n’est pas étonnant, dès lors, que les enquêtes françaises et européennes jugent superflu d’interroger les hommes sur les violences subies au sein de leur couple.

    Il n’est pas une semaine en cette année 2010 où les violences faites aux femmes, décrétées par le gouvernement ’grande cause nationale’, ne fassent la une d’une actualité. L’actualité législative, judiciaire ou médiatique toujours illustrée des mêmes images inquiétantes de femmes molestées : mesures d’éloignement du conjoint violent renforcées par le bracelet électronique, bip d’appel d’urgence similaire à celui proposé aux invalides, multiplication des subventions et des foyers pour femmes victimes, campagnes d’information gouvernementales, régionales, départementales, municipales, préfectorales... toujours calquées sur le même modèle discriminant... Désormais, c’est dit, écrit partout, estampillé ’Vu à la Télé1, la plupart des hommes ont eux même, cerveau et sexe en berne, fini par l’intégrer : le genre masculin est une cause majeure du malheur des femmes. Notre société de lumière offrant la version polie d’un patriarcat s’exerçant, en tous temps et en tous lieux de la terre, sur le sexe, l’utérus et la sueur des femmes. Aussi, parler de violence féminine pourrait sembler une incongruité réservée à quelques masculinistes. Des masculinistes réactionnaires et négationnistes incapables de comprendre, que par la grâce de son univers prométhéen forgé au creuset de l’amour maternel, ’la femme est l’avenir de l’homme’.

    La construction des enquêtes de victimisation ...

    De fait, les chiffres de la violence ne plaident pas en faveur des hommes. Jour après jour, ils viennent confirmer la thèse patiemment distillée dans l’inconscient collectif des sociétés occidentales depuis 40 ans par le féminisme radical : si l’égalité des sexes est revendiquée, il existerait toutefois en matière de domination et d’une de ses déclinaison qu’est la violence, deux genres bien distincts : le genre doux et aimant, et le genre abuseur ... Un manichéisme qui, bien qu’issu du XIX ème siècle2 et encensée par le pétainisme triomphant, ne semble étonner personne mais qui ne pouvait qu’interpeller la juriste Marcella Iacub ou Elisabeth Badinter3. Féministe de la première heure, philosophe et historienne, Elisabeth Badinter sait, en effet, que la violence est consubstantielle à la nature humaine et non pas au genre. Elle ne pouvait donc que s’intéresser aux chiffres produits en France et en Europe sur la violence conjugale par le biais d’une critique acérée de l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF)4, forte de ses 10 % de femmes annuellement victimes. Enquête qui de part son ampleur et son autorité, constitue une excellente illustration des méthodologies curieuses utilisées pour rendre compte du phénomène sensible de la violence conjugale. L’ENVEFF ? Elisabeth Badinter ne pouvait qu’en constater le caractère partiel et donc partial.

    Des données partielles ...

    Partielles, car à l’instar de la plupart des études européennes ou publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé ou le Conseil de l’Europe, cette enquête n’interroge ... que des femmes. ’On a choisi partout, délibérément, d’ignorer s’il y avait des hommes victimes’ dénonce Elisabeth Badinter tout en rapportant les propos pour le moins curieux et pourtant répandus de Marie France Irigoyen. Cette psychiatre et essayiste, dont les ’travaux’ ont inspirés la récente loi sur les violences psychologiques en couple, trouve, par contre, naturel de s’en remettre au seul ’bon sens populaire’ pour évaluer les violences subies par les hommes : ’Les hommes ? On ne les a pas sondés. On leur confère par définition le statut d’agresseurs : ils le sont dans 98% des cas5.

    Des études partiales ...

    Du partiel au partial, il n’y avait qu’un pas ténu que les médias et les politiques franchissent désormais allégrement. C’est ainsi que 10 % des femmes françaises subiraient annuellement des violences. Chiffre inquiétant, mais là encore, largement déconstruit par Elisabeth Badinter. Elle montre, en effet, qu’il n’a pu être obtenu qu’au prix d’amalgames curieux puisque la plupart des actes de violences (7,6 %) sont essentiellement constitués d’insultes et de ’pressions psychologiques ou sexuelles’. Des pressions en forme de catégories fourre-tout que les campagnes de sensibilisation télévisées récentes destinées à préparer les esprits pour une loi réprimant les violences psychologiques en couple, tentent d’imputer exclusivement aux hommes. Depuis ’Le spot d’Audiart contre les violences conjugales’ diffusé en juin 2009 sur les grands médias, chacun le sait bien désormais : l’insulte ou le dénigrement, même resté à l’état de pensée, est l’acte masculin fondateur de la violence faite aux femmes.

    Pour en finir sur le rapport ENVEFF, ses laudateurs n’ont pu que se féliciter de son caractère extrêmement exhaustif. Si exhaustif d’ailleurs qu’il laisserait songeur tout spécialiste du marketing sur la motivation réelle des interviewées, par téléphone, pour épuiser un questionnaire serré de 84 pages ...

    Des chiffres ’réels’ contestables ...

    Si l’on voit que les statistiques des enquêtes de victimisation sont largement sujettes à caution, les chiffres ’réels’ de la violence conjugale, jetés en pâture aux médias depuis des années et sensés être plus fiables, laissent, eux aussi, tout aussi perplexes. Faut-il, en effet, croire que la violence conjugale tuerait en Europe plus de femmes que les accidents de la route et les cancers réunis ? Ce qui porterait, le nombre de décès à plusieurs milliers par an pour la seule France alors que, comme le montre Elisabeth Badinter dans son article, ce chiffre grotesque, repris en boucle par tous les organismes sérieux tels le conseil de l’Europe et le législateur français, provient d’une rumeur lancée par les féministes espagnoles destinée à accréditer le renforcement des politiques de répression voire de subvention ? Faut-il alors en croire feu l’émission de TF1, ’Le Droit de Savoir’ dénombrant en 1999, 400 décès annuels ? Un chiffre gonflé et qui inspire toujours les associations féministes, en totale6 contradiction avec, celui-là même, du ministère de la justice qui bon an, mal an, recense entre 100 et 200 décès. Une bonne centaine de décès dont 30 % d’hommes ce que l’on oublie, par ailleurs, toujours de signaler sauf à les stigmatiser, une fois encore et en vrac, pour indiquer que leur décès est, dans 50 % des cas, imputable à un acte de légitime défense ? Faut-il donner crédit au ministère de la justice lui-même lorsqu’on sait qu’il n’existe, en France, aucune catégorie logicielle permettant de quantifier, sans arbitraire policier et judiciaire, les décès strictement attribuables à la violence conjugale ... ?

    Une situation pseudo scientifique ...

    Comme nous pouvons le constater, la France et nombre de pays européens se trouvent aujourd’hui dans une situation pré ou plutôt pseudo-scientifique où des études biaisées ne sont là que pour confirmer l’idéologie dominante et mettre sous l’étouffoir les quelques évidences dérangeantes qui parviennent à émerger. Ainsi, quid des couples lesbiens dont les études ont montré des taux de violences similaires aux couples hétérosexuels ? Quid encore de l’enquête de victimisation 2007 de l’Observatoire National de la Délinquance (O.N.D.), qui refuse de tirer les conclusions de ses propres observations lorsqu’il dénombre pour 2005 et 2006, 300.000 hommes victimes de violences physiques au sein de la famille7 ? Chiffre de 300.000 important et négligé, mais, par ailleurs, là encore et pour des raisons d’approximation méthodologique, très inférieur à la réalité8. Pourtant, la semaine qui suivit la publication de ce rapport, l’O.N.D. et une presse unanime, ne se firent l’écho que des violences faites aux seules femmes.

    Aujourd’hui en France et en Europe, nous sommes donc dans une situation similaire à celle qui prévalait dans les pays anglo saxons et notamment au Canada voilà 30 ans, lorsque les féministes avançaient l’épouvantail de 300.000 mille femmes victimes annuelles9 pour le seul Québec avant d’être obligées de se rétracter sous le poids des évidences. Mais entre temps, tout comme en France et en Europe, avec de tels chiffres qui sonnent comme autant d’appels à pogrom législatif10 et judiciaire contre les hommes, le mal était fait. Toujours zélé à flatter la moitié du corps électoral tandis que l’autre moitié, tétanisée et culpabilisée, ne cesse de faire la claque, attisé par les médias abonnés au copier/coller sur un sujet aussi fédérateur11, le politique n’a de cesse d’empiler les mesures répressives en direction des hommes et de leur paternité12.

    La vérité ne triomphe jamais, mais ses adversaires finissent par mourir’. De mort naturelle, faut-il s’empresser de rajouter compte-tenu du sujet. Cette citation de Max Planck, vaut aussi pour la violence conjugale : il aura fallu attendre 30 années d’études statistiques sérieuses et documentées, pour que les lignes commencent timidement à bouger outre-atlantique. Et là, les surprises sont de taille. Elles sont non seulement statistiques mais aussi culturelles. Des surprises qui pourraient interroger le racisme latent des schémas occidentaux de libération aujourd’hui embusqués dans la pensée victimaire universaliste et sa déclinaison qu’est le féminisme radical. C’est ce que nous proposons d’exposer dans un article à suivre consacré aux données anglo saxonnes sur le sujet.

    Olivier MALVOLTI

    1Par exemple, Emanuelle Millet, co produite par ARTE et ’Les Films du poisson’ : sur 10 films sur la violence conjugale, pas un seul film concerne des hommes agressés. Un des spot assimilant même la violence conjugale masculine à la torture fasciste.

    2 ’... on note ensuite un renversement de tendance. Dans le courant du 19e siècle, le crime prend la construction sociale qu’on lui connaît aujourd’hui, celle d’un fait masculin. La criminalité féminine est alors considérée comme un phénomène marginal (Ludi 2000:13)’. In Eva WYSS, ’Quatrième rapport de la Commission cantonale de l’égalité’, 2006, p. 18 col. 2. Voir aussi Robert MUNCHEMBLED, ’histoire de la violence’, Seuil. 2008.

    3Elisabeth BADINTER, ’La vérité sur les violences conjugales’, l’Express, 2005. Enquête déconstruite aussi par la juriste Marcella Iacub et le démographe Hervé le Bras. (lien).

    4Maryse JASPARD et autres, ’Enquête Nationale sur les Violences Faites aux Femmes en France’ (ENVEFF). INED. 2001.

    5In Elisabeth BADINTER, ’La vérité sur les violences conjugales’, préc. P. 2.

    6Notamment sur le site ’SOS FEMMES’

    7Observatoire National de la Délinquance, ’Enquête de victimisation 2007, synthèse’, p.1

    8Comme l’explique le chercheur Denis Laroche de Statistiques Canada, l’enquête française de l’OND se fonde sur une méthode peu fiable qui laisse une trop grande part à la subjectivité. Les études ayant, en effet, largement démontré un seuil de perception de la violence nettement plus faible chez les femmes que chez les hommes. Une étude Suisse portant sur 200 hommes victimes note que sur les 10 % des victimes de violences graves ou ayant eu peur pour leur vie ’Aucun des hommes ... n’a porté plainte’. L’étude rajoute ’Certaines formes de violence sont si normales dans la vie d’un homme qu’elles ne sont pas perçues comme telles et que ceux qui les ont subies ne s’en souviennent pas toujours’ ... ou ’les refoulent telles les violences sexuelles’. Eva WYSS, ’Quatrième rapport de la Commission cantonale de l’égalité’, préc., p. 18 col. 1. et p. 20 col. 1

    9En fait et par extrapolation de l’échantillon, d’après l’institut National de la statistique Canadien, en 2004, 36800 femmes (35300 hommes) se déclaraient victimes de leur conjoint ou ex conjoint au cours des 12 derniers mois pour le seul Québec. In Denis LAROCHE, Enquête Sociale Générale (E.S.G.), ’Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en 2004’, p.18 tab. 2.2.

    10Ainsi, on pourrait multiplier les exemples, de l’exposé des motifs de la loi n°2006-399 du 4 avril 2006 étendant notamment les mesures d’expulsion du conjoint violent aux personnes pacsées : après une introduction ’constitutionnellement correcte’ parlant indifféremment de conjoints violents, il suffit de quelques lignes au rapporteur de la loi pour désigner clairement le coupable : l’homme. Quelques lignes truffées d’informations fausses (400 décès annuels, 48000 femmes violées, 10 % de femmes annuellement violentées) tirées du lobbying féministe. Allant crescendo, ne s’embarrassant même plus de textes constitutionnellement corrects, la proposition de loi pénalisant les violences psychologiques au sein du couple s’intitule sans complexe Proposition de loi renforçant ... la répression des violences faites aux femmes’, les hommes n’étant pas susceptibles, visiblement, de subir des violences psychologiques.

    11Une étude américaine réalisée sur 785 homicides entre 1984 et 1992 à montré que 79 % des crimes masculins sont reportés dans la presse contre 50 % pour les crimes féminins. Chaque crime masculin étaient en moyenne couvert par 3,6 articles contre 1,7 article pour les crimes féminins. In, Murray A. Straus ’Thirty years ... partners violence ...’, p. 19

    12Dès 1994, création d’une circonstance aggravante en matière de violence conjugale. Loi n°2004-439 du 26 mai 2004 art. 221-1 du code civil : Éloignement du conjoint violent, loi n°2006-399 du 4 avril 2006 art. 11 : viol entre époux, loi n°2006-399 du 4 avril 2006, art. 7, extension de la notion de la violence conjugale aux pacsés. Ass. Nat. texte n° 428 du 25 fév. 2010 Proposition de loi renforçant ... la répression des violences faites aux femmes’. art. 3 bis. : pénalisation des violences psychologiques au sein du couple et mise en place de système de radio protection ...

     

    par rodier_a (son site) vendredi 28 mai 2010


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  • L'agence de notation Fitch dégrade la note de l'Espagne
    LEMONDE.FR Avec Reuters, AFP | 28.05.10 | 19h01  •  Mis à jour le 28.05.10 | 19h30


    a menace pesait depuis un moment, l'agence de notation Fitch l'a mise en application : la note de l'Espagne a été dégradée, vendredi 28 mai, de AAA, la meilleure note possible, à AA+ ouvrant à coup sûr une période d'incertitude pour une économie espagnole déjà mal en point. La principale raison mise en avant par l'agence est la mauvaise perspective de croissance provoquée par le lourd endettement privé du pays. "La dégradation reflète l'opinion que le processus d'ajustement vers un niveau plus bas d'endettement privé et extérieur va matériellement réduire le taux de croissance de l'économie espagnole à moyen terme", explique-t-elle dans un communiqué. L'Espagne suit donc le chemin du Portugal, qui avait vu sa note abaissée en mars de AA à AA-.

     

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    L'agence de notation avait prévenu il y a près d'un mois que plusieurs pays européens, dont l'Espagne, devraient mettre en place "des programmes plus crédibles, étant donné le rythme de la détérioration des finances publiques et les difficultés auxquelles ils font face dans la stabilisation de la dette publique". Le plan d'austérité adopté par le gouvernement du premier ministre José Luis Zapatero, d'un montant de 15 milliards d'euros pour les années 2010 et 2011, n'a visiblement pas suffi à effacer les doutes de l'agence de notation.

    DETTE COLOSSALE

    Fitch a souligné que les mesures d'ajustement du gouvernement vont nettement réduire le taux de croissance économique à moyen terme, et que la reprise économique sera "timide" et plus lente que celle prévue par le gouvernement espagnol. L'agence précise que le profil de crédit de l'Espagne reste cependant très solide et assure que la perspective de la nouvelle note est stable. Moody's, autre agence de notation, avait confirmé en février la note AAA pour l'économie espagnole, dont la perspective est qualifiée de "stable".

    Les déficits publics espagnols pèsent actuellement 11,2 % du PIB en 2009. La dette publique devrait atteindre 66 % du PIB à la fin de l'année, soit presque le double de ce qu'elle était en 2007. La privée, elle, regroupe celle contractée par les entreprises, les banques et les ménages, dont l'endettement a doublé depuis 2000, pour atteindre 89 % du PIB.


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  • Des paysans haïtiens prêts à brûler des semences hybrides de Monsanto

     

    « Un nouveau tremblement de terre » : c'est comme cela que Chavannes Jean-Baptiste, agriculteur et leader du Mouvement Paysan Papaye (Mouvman Peyizan Papay- MPP), a accueilli la nouvelle selon laquelle Monsanto va donner 60 000 sacs (soit 475 tonnes) de semences hybrides de maïs et de légumes dont certaines sont traitées avec des pesticides fortement toxiques. Le MPP s'est engagé à brûler les semences de Monsanto et a appelé à une marche de protestation contre la présence des multinationales à Haïti le 4 juin 2010, pour la journée mondiale de l'environnement.


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  • Quelques chose vient de se passer….

    Par fonzibrain

     
     
     
     
     
     
    Tout le monde sur cette terre est fauché, sauf peut être Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs, quoiqu’il finira peut être plus brisé que fauché par la machine à broyer politique qui est en train de prendre les maux de la planète et de les transformer en une sorte de triste charcuterie destinée à être distribuée aux masses en colère comme un substitut synthétique de pain et de jeux.  Appelez cela une obligation d’arbitrage politique synthétique et sans couverture.
     
     
    Il s’est passé quelque chose la semaine dernière dans le monde et beaucoup de gens l’on ressenti, particulièrement dans les organes de distribution des nouvelles et de fabrication d’opinion, mais ce “ quelque chose” n’a pas été clairement identifié.  La macro-escroquerie des orgies mondiales de pyramides financières à la Ponzi est en train d’être découverte par le public qui commence seulement à ce rendre compte que le trou noir qui en est la conséquence va engloutir tout ce qui nous est familier, niveaux de vie, espoirs, rêves sans compter de nombreuses vies.  L’action politique va se résumer désormais à une frénésie pour déterminer qui et quoi sera englouti ou survivra dans ce trou noir d’anéantissement.  Et tout ceci est en train d’apparaître comme un moment clef de l’histoire humaine.
     
     
    Et pendant ce temps une énorme tache de pétrole s’étend lentement au fond des eaux du golfe du Mexique,  telle une affreuse Moby Dick amorphe mais malicieuse attendant son heure pour couler le Pequod Amérique, ou au moins l’économie de 5 Etats. Dans quelques mois la société BP se demandera pourquoi elle ne s’est pas lancée dans un business facile comme la fabrication de couches culottes plutôt que l’exploration pétrolière, Elle se posera certainement la question de la viabilité de faire quelque business que ce soit  lié de près ou de loin avec les Etats Unis, et les Etats µUnis entreront dans une quête sans fin à propos de l’intérêt des forages pétroliers offshore, dont l’avenir avait été assuré par le président Obama lui-même voici seulement quelques semaines.
     
    Dur de voir  vos espoirs d’approvisionnement énergétiques futurs s’évaporer au moment même où vos rêves de prospérité future sont aspirés dans un trou noir.
     
    J’ai toujours pensé que les gens du sud des Etats Unis sont les plus dangereux du pays et la catastrophe du Deepwater Horizon ne va pas améliorer ce point de vue lorsque le pétrole va toucher leurs cotes.  Cela dit, ils ne sont que marginalement plus dingues que le reste des habitants du pays, et ils se préparent à une extermination massive des sortant dans cette fin d’année électorale.  Le spectacle va être grandiose, et vous pouvez être certains que les 10 derniers litres de pétrole des Etats Unis serviront dans quelques années à traîner les capitaines de Wall Street  attachés derrière le dernier pickup Sierra GMC dans les plaines de Collier County, en Floride.
     
    Concernant l’Europe, ce qui s’est passé durant les dernières semaines n’est rien de plus compliqué que de se réveiller en se rendant compte qu’on est fauché.  Ils ont envoyé leur dernier missile de vœux pieux au monstre envahissant de la dette et le monstre leur a ri au nez. Ils sont maintenant aux fenêtres de leurs bureaux dans le palais bureaucratique de l’euro et se regardent les uns les autres pour savoir qui va être le premier à sauter.
     
    Les Etats Unis, quant à eux, n’ont toujours pas compris.  Ce qui a ressemblé pendant longtemps à un jeu de chaises musicales est en train de se transformer à quelque chose qui ressemble à un exercice d’alerte d’incendie chinois, avec l’idée que courir sans but dans tous les sens est un substitut adéquat pour une action réfléchie.
     
    Quoi qu’il en soit, l’Europe et les Etats Unis n’ont plus de munitions ni de missiles. Personne n’a plus les moyens de renflouer ne serait ce qu’un stand de limonade. A partir de maintenant les gouvernements vont commencer à s’effondrer
     
    Tout pari sur l’avenir politique est impossible à chaque fois que la tempête se lève.  Il y a des insinuations dans la presse, par exemple, que les communistes vont se révolter et prendre le pouvoir en Grèce. Super idée, la  crédibilité de l’espère humaine concernant le communisme ayant disparu dans les toilettes de l’histoire il y a 20 ans.  L’opposition en Grèce peut bien vouloir s’appeler communiste, mais qu’entend elle par là ?  Il n’y a plus aucun “ moyen de production ” dans un pays dont l’économie n’est constituée que de conducteurs de taxis, de garçons d’étage et de serveurs.  Il n’y a aucune richesse à “ redistribuer ”, juste la douleur de la perte économie collective lorsque les touristes cesseront d’atterrir.
     
    Partout ailleurs en Europe, chaque pays est en train de préparer les lits de l’austérité. Les différents publics ne vont pas apprécier de devoir s’y coucher.  L’histoire étant le démon transformeur de concepts que l’on sait, je peux imaginer que ce soient les anglais qui éliront des nazis cette fois ci (ou quelque chose qui y ressemble), pendant que les Allemands se retrouveront dans la position bizarre d’être le gardien moral de l’Europe, le seul modèle de “ bon parent ” tentant désespérément de garder un fond de commerce collectif dans une Europe en déliquescence. Les grands personnages historiques viennent toujours d’endroits inattendus, la Corse, le Kentucky.  Le prochain grand leader européen est peut être en train de faire ses études au fond d’une école de droit norvégienne inconnue.
     
    Dieu seul sait comment les Européens tireront parti du désordre qui se profile aux Etats Unis. Peut être un certain regret du à l’arrêt du flux de touristes américains. Ma prévision est qu’il se pourrait bien qu’il n’y ait plus de président aux Etats Unis après M. Obama.  Les évènements vont s’enchaîner dans un désordre de plus en plus rapide qui fera qu’un général comme Patraeus devra prendre les commandes pour un moment pour empêcher toute réincarnation du Ku Klux Klan de se métastaser de l’Atlantique au Pacifique.
     
    Bien entendu, une fois que les militaires ont pris le pouvoir, il n’y a pas de retour en arrière.  Ce ne sera pas la fin de l’empire romain version 2.0, parce que même la gigantesque machine de guerre militaire américaine n’aura plus les moyens de continuer à fonctionner.   Au contraire, je m’attends à un éclatement des Etats Unis dans des Etat ou des régions fonctionnellement autonomes, et il est tout à fait possible que même ce niveau de gouvernance soit hors de portée de la dureté économique des années à venir.
     
    Il reste, bien entendu, la vraie bonne question de ce que feront les peuples du reste du monde, – le monde non occidental s’entend -, lorsque l’Ouest dévissera dans l’insolvabilité et la déliquescence. 
     
    Les islamistes feront tout ce qu’il est en leur pouvoir pour aggraver les choses, et ils peuvent faire beaucoup de choses, de réduire leur production de pétrole (voire l’arrêter totalement) à provoquer les populations émigrées en Europe à une violence politique ou faire craquer quelques bombes, atomiques ou non.
     
    Les Chinois vont probablement tenter de s’imposer comme les arbitres de l’effondrement de l’Ouest, mais ils seront engloutis dans leur propre gouffre de l’implosion de leur population et de leur manque de matières premières.  
     
    Vous pouvez déjà oublier l’Inde : zéro pétrole.
     
    La Russie retrouvera son glorieux isolement et profitera des fumées de méthane de sa toundra.
     
    L’Amérique du Sud appliquera comme d’habitude les mots sages d’un vice-roi du Mexique du XVIII° siècle, qui expliquait ainsi sa méthode d’administration : “ Faire très peu, et le faire lentement ”.
     
     
    La Grande Crise vient juste d’enclencher la deuxième vitesse.
    24Hgold.com

    J’aime bien cet article, surtout son ton …
    Et oui, nous vivons la fin de l’occident, mais je ne pense pas que les USA vont exploser, je pense plus qu’ils vont se transformer en régime policier et militariste, on verra bien, mais ce qui est sûre c’est que l’occident que nous connaissons va disparaitre.
    L’Histoire se déroule sous nos yeux, c’est beau….


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  • Chavez


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  • Monsanto, un cadeau empoisonné

    Tout le monde a encore à l’esprit la catastrophe qui a frappé les Haïtiens le 12 janvier 2010. Un tremblement de terre de magnitude 7 sur l’échelle de Richter a provoqué la mort de plus de 100 000 personnes.
     
    A ce drame est peut-être en train de s’en ajouter un autre.
     
    La firme Monsanto, de triste mémoire, aurait proposé « d’offrir » aux Haïtiens 475 tonnes de semences OGM, des engrais et des pesticides dont le dangereux Roundup que Monsanto présente comme biodégradable. lien
     
    Il faut se souvenir que le service de répression des fraudes de Lyon a déjà condamné Monsanto en janvier 2007 pour publicité mensongère sur le Roundup, et a ouvert un autre procès en octobre 2008. lien
     
    C’est un prêtre, Jean-Yves Urfié, ex-professeur de chimie du Collège Saint Martial, à Port-au-Prince qui à été l’un des premiers à s’inquiéter de la situation.
    Il pensait que la multinationale Monsanto avait même déjà commencé à distribuer les graines de maïs transgéniques dans les régions de Gonaïves, Kenscoff, de Pétion-Ville, de Cabaré, d’Arcahaie, de Croix-des-Bouquets et de Mirebalais.
    Cette dénonciation a obligé le Ministre de l’Agriculture d’Haïti, Joana Gué, à s’exprimer lors d’une conférence de presse le 12 mai dernier à Port-au-Prince.
    Le Ministre a affirmé "Haïti n’a pas de capacité à administrer les OGM” avant de démentir que la donation de Monsanto était du maïs transgénique.
    Il a ajouté :
     
    "Nous prenons toutes les précautions avant d’accepter l’offre faite par la multinationale Monsanto pour recevoir une donation de 475 947 kg de graines de maïs hybride et 2 067 kg de graines de légumes.
     
    Nous devons aussi mentionner que, en l’absence d’une loi qui règlemente l’utilisation d’OGM en Haïti, je ne peux pas permettre l’introduction de graines « Roundup ready » ou de toute autre variété de transgénique.
     
    Le Ministre à déclaré que les hybrides proposées par Monsanto (DK003, DK5005, DK1040) sont adaptés aux conditions tropicales et ne sont pas des semences transgéniques.
     
    Il a ajouté :
    « Haïti n’a pas la capacité de gérer les OGM. Pour pouvoir porter une meilleure surveillance sur les variétés animales et végétales qui rentrent dans le pays, c’est moi qui suis chargé de la signature pour toute introduction de ces produits sur le territoire haïtien ».
     
    Le ministère à lancé depuis mars 2010 une vaste campagne de production agricole (projet Winner) sur plus de 10 000 hectares de terre avec des labourages aux tracteurs, des engrais, et pesticides et un encadrement agricole promettant de produire plus de 30 000 tonnes de céréales. lien
     
    Le 13 mai, le Père Urfié a corrigé sa déclaration, car dit-il, d’après un agronome digne de foi, il y aurait bien eu une offre réelle qui n’aurait pas été acceptée par le Ministre. lien
     
    Ce qui n’a pas été dit ni par Monsanto, ni par le Ministère de l’Agriculture haïtien, c’est que ces graines hybrides de maïs ne pourront accomplir leurs promesses de productivité et d’adaptation au climat tropical haïtien que si elles sont traitées par les herbicides, les engrais et les produits chimiques spécifiques, qui sont justement produits par Monsanto.
     
    Cela veut aussi dire que les Haïtiens pourvus de graines hybrides devront acquérir herbicides et engrais auprès de Monsanto pour les rendre productifs.
     
    De plus, les agriculteurs ne pourront pas replanter les graines issues de ce maïs, puisque l’une des caractéristiques de ces graines hybrides c’est que seule la première génération est fertile.
     
    S’ils veulent continuer à semer, les agriculteurs haïtiens devraient donc acheter de nouvelles graines à Monsanto.
     
    À ce rythme, avec l’augmentation de la consommation de graines et implicitement d’herbicides, d’engrais et de produits chimiques Monsanto, la prévision du curé Jean-Yves Urfié pourrait devenir réalité : “Bientôt, il n’y aura que des graines Monsanto en Haïti. Et alors, ce sera la fin de l’indépendance des agriculteurs”. lien
    Il faut savoir que l’entreprise Monsanto connait actuellement quelques difficultés financières.
     
    Hugh Grant directeur exécutif de l’entreprise a confirmé que Monsanto connaissait une grosse chute de 19% des ventes d’herbicides et de produits chimiques.
    Les gains sont passés de 1,09 milliard de dollars à 887 pour la période de décembre 2009 à février 2010. lien
     
    Ceci explique peut-être le « cadeau » proposé aux Haïtiens.
     
    Pour Jean Baptise Chavannes, coordonnateur du MPP (Mouvman Peyizan Papay), «  il s’agit d’un tremblement de terre plus dangereux à long terme que celui du 12 janvier. Il ne s’agit pas d’une menace, mais d’une très forte attaque contre l’agriculture, les paysans et les paysannes, la biodiversité, les graines créoles que nous défendons, et à ce qu’il reste de notre milieu environnemental en Haïti  ».
     
    Il appelle à une manifestation le 4 juin prochain pour que Monsanto avec ses « dons » ses dangereux « bisdithiocarbamates » et sa clique partent du pays. lien
    Il convient donc de rester très attentifs à ce qui se passe en Haïti, car comme disait mon vieil ami africain :
     
    « Ne te laisse pas lécher par ce qui peut t’avaler ».
    par olivier cabanel (son site) mercredi 26 mai 2010 - 

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  • Le Kurdistan irakien, futur membre de l’OCDE ?

    mai 25, 2010 par fonzibrain

    Dans une interview accordée au site kurde Rudaw.net (18-05-2010)*, Mahir Kaynak, ancien directeur du MIT (Milli İstihbarat Teşkilat), service de renseignement turc, a déclaré qu’après le retrait des forces américaines d’Irak (et de sa région autonome), les Kurdes irakiens devront choisir entre se rapprocher de la Turquie et le statu quo, c’est-à-dire vivre avec les Arabes qui les haïssent du fait de leur collaboration avec l’ennemi.
    Mahir Kaynak pense qu’en cas de sécession du Kurdistan irakien, les Américains reconnaîtront le nouvel Etat, leur but étant, depuis la guerre de 2003, de partitionner l’Irak. Les Kurdes, dit-il, devront alors choisir parmi leurs voisins – Turcs, Perses, Arabes – celui qui correspond le mieux à leur intérêt. Selon lui, un Kurdistan indépendant pourrait – s’il le souhaite – fusionner avec la Turquie. Si c’était le cas, un statut de région fédérale lui serait accordé.
    Pour Kaynak, l’existence de cette région fédérale kurde ne modifierait pas le statut des Kurdes de Turquie, population ayant, dit-il, la même origine raciale que les Turcs et ne vivant pas seulement dans le sud-est du pays, mais dans toute l’Anatolie.
    La fusion du Kurdistan irakien avec la Turquie déboucherait sur l’entrée du Kurdistan (irakien) dans l’OCDE et un jour, peut être, dans l’Union européenne. Les pays de l’OTAN auraient alors le haute main sur les réserves de pétrole du nord de l’Irak et, surtout, sur le plus important château d’eau du Proche-Orient…
    * Exclusive interview with ex-MIT Director on Kurds and KRG, par Bawr Cham
    http://www.rudaw.net/details.aspx?lang=English&page=articles&c=Exclusive%20Interviews%20&id=22112
    france-irak. Gilles munier


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    Marée noire : des élus US révèlent les négligences de BP

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    <btn_noimpr>
     
    </btn_noimpr> 26.05.2010, 07h20 | Mise à jour : 10h59

    aurait-il pu empêcher l'explosion de la plateforme pétrolière au large de la Louisiane, le 20 avril dernier ? Deux élus américains affirment que, dans l'heure précédant l'explosion, trois signaux ont averti de l'imminence d'un danger. Difficile pour BP de sortir de cette tourmente. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

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    Selon les représentants Henry Waxman et Bart Stupak, citant un rapport interne à BP, le premier avertissement est arrivé «51 minutes avant l'explosion». Il s'est déclenché car «la quantité de liquides sortant du puits est devenue plus importante que celle pompée à l'intérieur du puits».

    Dix minutes plus tard, un autre signal s'est déclenché. Bien qu'il ait été fermé pour effectuer un test, «le puits a continué à s'écouler et la pression dans le conduit de forage a augmenté de façon inattendue».

    Le dernier avertissement est intervenu 18 minutes avant l'accident, révèlent les parlementaires. A ce moment-là, «une pression anormale» a été observée et a conduit à la fermeture de la pompe.

    L'explosion qui a secoué la plateforme a fait 11 morts. L'installation a sombré le 22 avril.

    Injecter du ciment dans le puits

    Sur les lieux de la catastrophe, après l'échec de la pose d'un couvercle, la compagnie pétrolière se préparait mardi à injecter du ciment dans le puits de , qui continue de fuir à 1 500 m de profondeur. BP estime cependant n'avoir que deux chances sur trois de parvenir à arrêter la fuite de pétrole. L'opération, prévue dans les «prochains jours», consiste à injecter d'abord des liquides dans le puits afin d'en réduire la pression, avant de le boucher avec du ciment.

    «Les derniers préparatifs sont en pour tenter de fermer le puits, si les opérations se déroulent bien aujourd'hui (...) une décision sera prise ce soir ou tôt demain matin quant à une tentative pour boucher le puits demain (mercredi)», a indiqué mardi devant le Sénat David Hayes, secrétaire-adjoint aux Affaires intérieures, chargé de la gestion des ressources naturelles.

    Au cas où cette tentative échouerait, le groupe envisage d'autres opérations mais pas avant la fin du mois.


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  • L’élite mondialiste a-t-elle assassiné le président polonais Kaczynski?


    Bush Tenet

    Kurt Nimmo
    Infowars.com
    12 avril 2010

    Damian Thompson, écrivant pour le Daily Telegraph, dit qu’il y aura beaucoup de théories de la conspiration qui circuleront sur le cyberespace en réponse à la mort du président polonais Lech Kaczynski et d’un grand nombre de VIP Polonais dans un accident d’avion la semaine dernière.

    Donald Tusk est pro-euro et défenseur des politiques économiques néolibérales ;

    « Une des conséquences les plus nauséabondes des catastrophes internationales, c’est que les théoriciens de la conspiration portent des jugements hâtifs – et je dis bien hâtifs », écrit Thompson. « Le fait que le président et tant de membres de l’élite polonaise étaient en visite en Russie figurera en bonne place dans les histoires fantastiques inventées sur le cyberespace à l’heure actuelle. Et je peux dire avec confiance inventées, parce que la Pologne, comme la plupart des pays d’europe de l’est, est obsédée par les complots. Russes, juifs, américains, et francs-maçons – ils vont tous être blâmés. Certaines histoires seront plus crédibles que d’autres.

    Il en a oublié une: le cartel des banquiers internationaux.


    Non seulement la Pologne a refusé d’être victime de l’opération de prêt usuraire des banksters, mais la banque centrale de Pologne a eu l’audace d’offrir elle-même un prêt au FMI afin « d’aider les autres pays à surmonter les effets de la crise mondiale », a rapporté l’AFP le 29 mars 2010.

    La Pologne était le seul membre de l’union des 27 nations européennes à avoir a connu la croissance en 2009, et le FMI prévoit que son économie connaîtra un taux de croissance de 2,75 pour cent cette année, et de 3,25 pour cent en 2011.

    Le zloty polonais a vu sa valeur augmenter de 1,7 pour cent en 2009, un exploit remarquable étant donné que la croissance des pays de l’Union européenne s’est contractée par une moyenne de 4,1 pour cent, et qu’aucune autre économie de l’UE n’a connu de croissance du tout. « La Pologne a évité la pire frénésie de prêts d’europe de l’est. Kaczynski a frustré certains de ses adversaires en étant aucunement pressé de rejoindre le parti l’euro », rapporte le Daily Telegraph d’aujourd’hui.

    Plus tôt ce mois-ci, le vice adjoint de la banque centrale tchèque Mojmir Hampl a dit que le FMI a alimenté la crise de l’europe de l’est, afin de créer une situation qui obligerait les états de la région à demander l’aide de l’opération du prêt usuraire mondialiste.

    « Il a dit que l’institution, qui a offert des fonds d’urgence pour la Hongrie, Lituanie, l’Ukraine et la Roumanie, avait mal interprété certaines données, car ils sont à la recherche de nouveaux clients puisque le leadership a changé, » a rapporté HotNews.

    En effet, la direction a changé en Pologne et il semble qu’un dirigeant politique pro-euro pourrait remplacer Kaczynski. « Le parti pro-euro du premier ministre polonais Donald Tusk, est de nature à consolider son emprise sur le pouvoir dans une élection présidentielle qui doit maintenant se tenir en juin, après la mort du président Lech Kaczynski dans un accident d’avion », rapporte aujourd’hui Bloomberg.

    Kaczynski a résisté à l’effort de Tusk d’adopter l’euro. « Kaczynski, qui au cours des trois dernières années a tenté de bloquer les efforts du gouvernement pour réformer les soins de santé criblés de dettes de la Pologne, et les systèmes de retraite, a également été le dernier dirigeant de l’UE, en dehors de Vaclav Klaus de la république tchèque, à signer la Traité de Lisbonne, et s’est opposé à l’objectif de Tusk d’adoption de l’euro. »

    En outre, Kaczynski a placé un allié euro-sceptique en charge de la banque centrale, Slawomir Skrzypek, qui a également été tué dans l’accident. Il semble que la Pologne pourrait bientôt rejoindre la ruche de l’UE à bras ouverts.

    Source: Prison Planet


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    La SNCF épargnée pour l'instant sur les retraites

    La réforme des retraites en France qui va reporter l'âge légal de la retraite, fixé actuellement à 60 ans, ne concernera pas dans l'immédiat les salariés des régimes spéciaux, notamment de la SNCF, a déclaré mercredi le ministre du Travail Eric Woerth.

    Ces régimes concernent environ 500.000 actifs et 1,1 million de retraités à EDF, GDF, la RATP, la SNCF notamment. Une première réforme, adoptée laborieusement en 2007 après une vague de grèves, a porté la durée de cotisation pour une retraite à taux plein de 37,5 années à 40 ans d'ici 2012.

    Leurs salariés conserveront pour l'instant la possibilité de partir à 60 ans, comme le prévoyait la réforme de 2007, a dit Eric Woerth sur LCI.


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