• L’Iran accusé de l’attentat du World Trade Center

    Ben Laden à peine éliminé du scénario, voici que l'Iran se retouve accusé d'avoir organisé l'attentat du 11 septembre 2001. Au même moment l'UE augmente les sanctions contre Téhéran. Cette escalade annonce-t-elle une intervention militaire imminente contre l'Iran ?

    C'est un article de Benjamin Weiser et Scott Shane publié dans le New York Times et le Sydney Morning Herald qui vient de lancer l'affaire.

    Selon ces journalistes, deux transfuges des services de renseignements iraniens ont déclaré que les responsables iraniens etaient informés à l'avance des attentats du 11 Septembre 2001, contre le WTC et le Pentagone.

    Leurs témoignages ont été recueillis par un tribunal américain et a fait l'objet d'une procédure de dédommagement à l'encontre de l'Iran accusé de ''soutien direct et parrainage de l'acte le plus meurtrier du terrorisme dans'' l'histoire américaine, procédure menée au nom des familles de plusieurs dizaines de victimes du 11 Septembre.

    L'un des deux transfuges a également affirmé que l'Iran était impliqué dans la conception des attaques.

    Le rapport officiel de la Commission d'enquête sur le 11 Septembre indiquait qu'il y aurait des preuves solides indiquant que l'Iran aurait facilité le transit des membres d'Al-Qaïda dans et hors d'Afghanistan avant les attentats.

    Mais la commission avait déclaré qu'elle n'avait trouvé aucune preuve impliquant l'Iran ou le Hezbollah dans la planification un 11 Septembre.

    Le témoignage des deux transfuges des services de renseignements iraniens viennent opportunément donner aux USA l'occasion d'accuser directement l'Iran d'etre derrière ce causus belli.

    Ces accusations survenant juste après la suppression de l'ancien responsable, Oussama Ben Laden sont-elles vraiment dues à une coincidence ?

    par Aldous samedi 21 mai 2011


    votre commentaire
  • Erreur système

    source

    19 mai 2011 El País Madrid
    "Erreur de système" : des manifestants répondant à l'appel de ¡Democracia Real Ya!, Madrid, le 17 mai.

    "Erreur de système" : des manifestants répondant à l'appel de ¡Democracia Real Ya!, Madrid, le 17 mai.

    Grandes manifestations le 15 mai, occupation de la Puerta del Sol à Madrid : après une longue période d'inaction face à la crise, les jeunes Espagnols ont investi la rue. Lancé à la veille d'élections locales, ce mouvement anti-système s'inspire de celui qui a fait tomber le gouvernement de Reykjavik en 2009.

    Un matin d’octobre 2008, Hördur Torfason s’est rendu devant ce que les Islandais appellent l’Althing, le Parlement, situé dans la capitale Reykjavik. A l’époque, la Kaupthing, la plus grande banque du pays, avait déjà fait faillite, et le système financier islandais était à terre. Torfason, avec sa guitare, s’est emparé d’un micro et l’a ouvert pour permettre aux gens qui le souhaitaient d’exprimer leur mal-être face à la dégringolade de leur pays. Le samedi suivant, l’initiative de Torfason réunissait des dizaines de personnes au même endroit.

    Cet automne-là, grâce à tous ces samedis de mobilisation autour du mouvement Voix du Peuple, les Islandais ont fini par obtenir la dissolution du Parlement et l’organisation d’élections, le 23 janvier suivant. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que leur cri citoyen serait repris par des milliers de manifestants réunis dans de nombreuses villes d’Espagne dimanche 15 mai : "L’Espagne debout, une autre Islande","Notre modèle : l’Islande", voici quelques-uns des slogans scandés dimanche dernier.

     500 organisations ralliées sans véritable fil conducteur

    Les Islandais n’en sont pas restés là. Ils ont ébranlé les fondations du gouvernement, poursuivi les banquiers qui les avaient conduits à la banqueroute et ont dit "non" par référendum [en mars 2010 et en avril 2011] au remboursement au Royaume-Uni et aux Pays-Bas de la dette de 4 milliards d’euros [cumulée par la banque Icesave]. Mieux encore : ils ont formé une assemblée de 25 citoyens élus chargée de mener une réforme constitutionnelle. Une révolution silencieuse, parallèlement à l’ultramédiatisation de ces révoltes arabes que l’indomptable voix des réseaux sociaux avait sauvées de l’oubli.

    Mais ce n’est pas seulement d’Islande, un pays de 320 000 habitants, que viennent ceux qui en appellent à une véritable démocratie. Ici en Espagne, l’organisation qui chapeaute les mobilisations, baptisée ¡Democracia Real Ya! [La vraie démocratie, maintenant !], a formulé une proposition en 40 points, qui vont du contrôle de l’absentéisme des parlementaires à la réduction des dépenses militaires, en passant par l’abrogation de la loi Sinde [contre le téléchargement illégal, notamment].

    A cette fédération se sont déjà ralliées près de 500 organisations de tous les secteurs. Mais pas un seul parti politique. Ni un syndicat. Les cortèges se multiplient sans véritable fil conducteur, comme c’était le cas, à l’époque, pour ceux qui allaient se rassembler sous l’étendard de l’antimondialisation ou de l’altermondialisme (Attac soutient les manifestations espagnoles) et qui aujourd’hui, dix ans après leur adhésion au Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil), évoluent dans un contexte plus modeste que lorsqu’ils affrontaient le très élitiste Forum économique mondial de Davos.

    "Quand on sera grands, on sera Islandais!"

    Et tout cela se fait aujourd’hui à une vitesse fulgurante grâce à Internet, qui amplifie l’écho du mécontentement, et qui, déjà, avait ouvert la voie du cyberactivisme à des collectifs comme celui des Anonymous, qui s’est fait connaître pendant la campagne de défense [du cofondateur de WikiLeaks] Julian Assange contre des gros groupes comme PayPal ou Visa.

    Internet a aussi soutenu l’explosion des révoltes dans le monde arabe en leur permettant de contourner la censure des dictatures tunisienne et égyptienne. Des révolutions qui ont pris de l’ampleur, mûri, pendant que les jeunes Français, Italiens, Anglais et Grecsdescendaient dans la rue pour s’opposer aux plans d’austérité sociale voulus par l’Europe pour enrayer la forte récession. L’Espagne, elle, attendait son heure.

    Le premier mouvement est venu de Nolesvotes ["ne vote pas pour eux"], une initiative qui invite les électeurs à ne pas mettre dans les urnes un bulletin du PP, du PSOE ou de CiU, accusés de profiter de la loi électorale pour se maintenir au Parlement, avec des "niveaux de corruption alarmants en Espagne". Il y a eu ensuite les appels lancés au Parlement par des mouvements comme Avaaz ou Actuable, pour que les listes électorales excluent toute personnalité politique mise en cause dans des affaires. Et ce furent près de 2 000 jeunes qui, le 7 avril, ont participé aux marches de Juventud sin Futuro [Jeunesse sans avenir], sorte de brouillon modeste de la clameur populaire qui devait exploser le 15 mai dans toutes ces villes d’Espagne.

    "Quand on sera grands, on sera Islandais !"
    , scandait l’un des animateurs de la manifestation du 15 mai devant un cortège de jeunes et de moins jeunes, de parents et d’enfants, d’étudiants et de travailleurs, de chômeurs et de retraités. Il a fallu bien des samedis à l’Islande pour que les citoyens obtiennent le changement qu’ils demandaient. Pour le moment, l’Espagne a eu un premier dimanche de mobilisation, puis un mardi – mais la route est sans doute encore longue.

    Contexte

    Un mouvement qui surprend la classe politique

    Un mouvement qui surprend la classe politique

    Ce mouvement de contestation a été baptisé 15-M après les manifestations qui ont réuni le 15 mai 2011, au cri de "Nolesvotes" [Ne vote pas pour eux] des milliers d'étudiants, retraités, employés mal rémunérés ou citoyens mécontents dans une cinquantaine de villes espagnoles. Répondant à l'appel de la plateforme ¡Democracia Real Ya!, ils se mobilisent par les réseaux sociaux comme Twitter (#spanishrevolution ou #nolesvotes) et Facebook. Les organisateurs ont décidé de manifester chaque soir jusqu'au dimanche 22 mai, jour des élections municipales et régionales. Le 18 mai, la commission électorale a déclaré illégal un rassemblement sur la Puerta del Sol, à Madrid, au prétexte quil pourrait "affecter la campagne électorale et la liberté des citoyens". Mais les "indignés" ont décidé de poursuivre l'occupation de la place.

    Pour ABC, il s'agit d'un mouvement "Hors la loi". Le quotidien conservateur estime que, effectivement, "il y a des raisons d'être mécontent face à la crise", mais que "objectivement", le responsable en est "un gouvernement de gauche, et non pas 'le système' " mis en cause par des manifestants. Ces derniers,  "sociologiquement de gauche", ne réclament pas "l'alternance mais la rupture, ce qui est une manière de rétrécir, en le déformant, le cadre démocratique: soit la gauche soit la réforme du système".

    "Le gouvernement permet la manifestation interdite et le PSOE [le Parti socialiste au gouvernement] soutient les protestations", dénonce quant à lui El Mundo. Dans cet autre quotidien conservateur, Victoria Prego souligne que, "de manière surprenante, les manifestants ne dirigent pas leurs protestations contre le gouvernement, mais contre le système dominant, sans responsables identifés", contrairement à l'opinion publique qui, dans les sondages, rend le gouvernement responsable de la crise actuelle. Mais, ajoute Prego, les dirigeants politiques ne se sont pas préoccupés des citoyens moyens, "parce qu'ils ne sont pas sortis dans la rue, ce qui, en réalité, est ce qui fait peur à nos dirigeants, voire les panique".

    Quand on sera grands, on sera Islandais


    votre commentaire
  • Un laboratoire français alarmé par la radioactivité à Fukushima

    Test de radiation à Fukushima, au Japon
    (c) Sipa Test de radiation à Fukushima, au Japon
     

    Une association française a tiré vendredi 20 mai la sonnette d'alarme au sujet des niveaux de pollution à Fukushima au Japon. Selon l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro), les niveaux de pollutions dans "l'environnement terrestre et marin" de la centrale nucléaire sont "comparables à ceux que l'on trouve autour de Tchernobyl". "Si l'on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185.000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie", ajoute ce laboratoire indépendant.
    "Les retombées de Fukushima sont détectables à des niveaux significatifs jusqu'à Kanagawa, située à environ 270 km de la centrale", précise le laboratoire.

    Le patron de Tepco congédié après Fukushima

    Cette nouvelle intervient après que le patron de Tepco, la compagnie d'électricité japonaise, a été la nouvelle victime de l'accident nucléaire. Masataka Shimizu va quitter son poste et être remplacé par Toshio Nishizawa, une décision qui doit être confirmée lors de l'assemblée générale des actionnaires de Tokyo Electric Power prévue fin juin.
    Tepco a par ailleurs affiché, vendredi, un déficit net de 1.247,35 milliards de yens (10,9 milliards d'euros) au terme de l'exercice d'avril 2010 à mars 2011, le pire jamais enregistré par un groupe non financier japonais.
    Tepco a notamment été forcé de prendre en compte de massives dépréciations d'actifs résultant de l'arrêt brutal et définitif d'au moins quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), mise à mal par le terrible séisme et le tsunami géant du 11 mars.

     

    Soutien de l'Etat


    Avant l'accident, Tepco espérait terminer l'année budgétaire passée en dégageant un bénéfice net de 110 milliards de yens (près d'un milliard d'euros), une hypothèse ruinée le 11 mars par la catastrophe naturelle qui a dévasté le nord-est du Japon et provoqué le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl il y a 25 ans en Ukraine.
    Le groupe, qui va bénéficier d'un soutien de l'Etat pour indemniser les victimes de ce désastre, est incapable de faire des prévisions financières pour les mois à venir, la situation dans la centrale étant impossible à stabiliser avant au moins six mois.


    (Challenges.fr)


    votre commentaire
  • FMI: Londres soutient la candidature de Christine Lagarde

    LONDRES — Le Royaume-Uni a apporté samedi son soutien à la ministre française des Finances Christine Lagarde comme candidate pour prendre la tête du FMI après la démission de son directeur général Dominique Strauss-Kahn, inculpé à New York de "crimes sexuels".

    "Du point de vue du mérite, je crois que Christine (Lagarde) est la candidate évidente pour le FMI, et c'est pourquoi la Grande-Bretagne va la soutenir", a déclaré dans un communiqué l'homologue britannique de la ministre française, George Osborne.

    "Elle a montré cette année ses qualités de leadership à l'échelon international comme présidente des ministres des Finances du G20. Elle a aussi été une avocate engagée en faveur des pays en difficulté avec de lourds déficits", a souligné M. Osborne.

    "Nous la soutenons parce qu'elle est la meilleure pour le poste, mais personnellement je pense aussi que ce serait une très bonne chose de voir pour la première fois une femme à la tête du FMI", a ajouté le ministre britannique.

    Cette annonce du ministre conservateur constitue une pierre dans le jardin de l'ex-Premier ministre travailliste Gordon Brown, dont le nom a été cité comme possible successeur de M. Strauss-Kahn.

    Mme Lagarde, 55 ans, est donnée comme favorite dans la course pour le poste de directeur général du FMI.

    Copyright © 2011 AFP.


    votre commentaire
  • L'attaque d'un camion de l'Otan au Pakistan fait 16 morts

    publié le 21/05/2011 à 09:26, mis à jour le 21/05/2011 à 10:00 source

    L'attaque d'un camion de l'Otan au Pakistan fait 16 morts

    Un attentat à la bombe contre un camion-citerne approvisionnant les forces de l'Otan en Afghanistan a fait au moins seize morts samedi dans le nord-ouest du Pakistan. L'attaque s'est produite près du poste-frontière de Torkham, entre l'Afghanistan et le Pakistan. (Reuters)

     

    Un attentat à la bombe contre un camion-citerne approvisionnant les forces de l'Otan en Afghanistan a fait au moins seize morts samedi dans le nord-ouest du Pakistan, ont rapporté des responsables pakistanais.

    L'attaque s'est produite près du poste-frontière de Torkham, entre l'Afghanistan et le Pakistan, sur la route du col de Khyber qui constitue le principal axe d'approvisionnement logistique des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan.

    L'explosion de la bombe a immobilisé le camion tard dans la nuit de vendredi à samedi et provoqué un incendie tandis que des gens tentaient de récupérer du carburant s'échappant de la cuve.

    "Il y a eu une autre explosion tôt ce matin dans le même camion et 16 personnes, venues collecter de l'essence, ont été tuées", a précisé à Reuters un haut responsable de l'administration locale.

    Dans une attaque distincte, seize camions-citernes de l'Otan qui faisaient route vers l'Afghanistan ont également été visés, ont indiqué des responsables locaux. Aucune personne n'a été blessée.

    Le Pakistan connaît une recrudescence de la violence depuis la mort du fondateur d'Al Qaïda, Oussama ben Laden, tué le 2 mai par un commando des forces spéciales américaines à Abbottabad, au nord d'Islamabad.

    Les deux attaques de samedi ont été revendiquées par la Brigade Abdallah Azzam, un groupe islamiste proche des taliban pakistanais.

    "C'est notre djihad contre les Américains. Nous voulons interrompre l'approvisionnement de l'Otan depuis notre territoire", a dit Abu Musa'ab, porte-parole du groupe joint par Reuters au téléphone dans un lieu non déterminé.

    On estime que 40% de l'approvisionnement des forces de l'Otan en Afghanistan transite par le Pakistan. Une proportion similaire passe par les pays qui bordent la frontière nord de l'Afghanistan. Le reste (20%) est acheminé par voie aérienne.

    Ibrahim Shinwari, Marine Pennetier et Henri-Pierre André pour le service français

    Par Reuters

    note WR : ce n'est qu'un début...et cela justifiera l'intervention US au Pakistan, pour le moins dans la zone AFPAK.


    votre commentaire
  • led zeppelin : since i've been loving you


    Led Zeppelin Since I've Been Loving You por avrilrocks


    2 commentaires
  •  

    Castles made of Sand


    votre commentaire
  • Le printemps espagnol serait-il en cours ?

    Alors que les Espagnols subissent durement la crise depuis 2007, des manifestations ont lieu dans tout le pays. Taux de chômage à 20%, surendettement qui poussent des familles à la rue, profits gigantesques des banques et impossibilité de sortir de l’alternance gauche-droite, tout ceci suscite un ras-le-bol général dans la société.

    La plaza del sol à Madrid est occupée par des milliers de manifestants, malgré les interdictions. Les médias francophones en parlent dans quelques brèves vite oubliées entre l’affaire DSK ou le bébé de Carla Bruni. Ici Investig’Action reproduit le manifeste de « Democracia Real Ya ! » (La vraie démocratie maintenant). Dimanche, se joueront des élections auxquelles beaucoup d’Espagnols ne croient plus.

    Manifeste de « Democracia Real Ya ! »

    Nous sommes des per­son­nes cou­ran­tes et ordi­nai­res. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent tous les matins pour étudier, pour tra­vailler ou pour cher­cher un boulot, des gens qui ont famille et amis. Des gens qui tra­vaillent dur tous les jours pour vivre et donner un futur meill­leur à celles et ceux qui les entou­rent.

    Parmi nous, cer­tain-e-s se consi­dè­rent plus pro­gres­sis­tes, d’autres plus conser­va­teurs. Quelques un-e-s croyants, d’autres pas du tout. Quelques unEs ont des idéo­lo­gies très défi­nies, d’autres se consi­dè­rent apo­li­ti­ques. Mais nous sommes tous très préoc­cupé-e-s et indi­gnés par la situa­tion poli­ti­que, économique et social autour de nous. Par la cor­rup­tion des poli­ti­ciens, entre­pre­neurs, ban­quiers,... Par le manque de défense des hommes et femmes de la rue.

    Cette situa­tion nous fait du mal quo­ti­dien­ne­ment ; mais, tous ensem­ble, nous pou­vons la ren­ver­ser. Le moment est venu de nous mettre au tra­vail, le moment de bâtir entre tous une societé meilleure. Dans ce but, nous sou­te­nons fer­me­ment les affir­ma­tions sui­van­tes :

    • L’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès a la culture, la développement écologique durable, le bien-être et le bonheur des personnes doivent être les priorités de chaque société avancée.

    • des droits basiques doivent être garantis au sein de ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation, au libre développement personnel et le droit à la consommation des biens nécessaires pour une vie saine et heurese.

    • Le fonctionnement actuel de notre système politique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et il devient un obstacle pour le progrès de l’humanité.

    • La démocratie part du peuple, par conséquent le gouvernement doit appartenir au peuple. Cependant, dans ce pays la plupart de la classe politique ne nous écoute même pas. Ses fonctions devraient être de porter nos voix aux institutions, en facilitant la participation politique des citoyens grâce à des voies directes de démocratie et aussi, procurant le plus de bienfait possible à la majorité de la société, et pas celle de s’enrichir et de prospérer à nos dépens, en suivant les ordres des pouvoirs économique et en s’accrochant au pouvoir grâce à une dictature partitocratique menée par les sigles inamovibles du PPSOE [1].

    • La soif de pouvoir et son accumulation entre les mains de quelques-uns crée inégalités, crispations et injustices, ce qui mène à la violence, que nous refusons. Le modèle économique en vigueur, obsolète et antinaturel, coince le système social dans une spirale, qui se consomme par elle-même, enrichissant une minorité et le reste tombant dans la pauvreté. Jusqu’au malaise.

    • La volonté et le but du système est l’accumulation d’argent, tout en la plaçant au-dessus de l’efficience et le bien-être de la société ; gaspillant nos ressources, détruisant la planète, générant du chômage et des consommateurs malheureux.

    • Nous, citoyens, faisons parti de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir cette minorité qui ne connait même pas nos besoins. Nous sommes anonymes, mais, sans nous, rien de cela n’existerait, car nous faisons bouger le monde.

    • Si, en tant que société nous apprenons à ne pas confier notre avenir à une abstraite rentabilité économique qui ne tourne jamais à notre avantage, nous pourrons effacer les abus et les manques que nous endurons tous. Nous avons besoin d’une révolution éthique. On a placé l’argent au-dessus de l’Etre Humain, alors qu’il faut le mettre à notre service. Nous sommes des personnes, pas des produits du marché. Je ne suis pas que ce que j’achète, pourquoi je l’achète ou à qui je l’achète.

    A la vue de cela, je suis indi­gné/e Je crois que je peux le chan­ger. Je crois que je peux aider. Je sais que, tous ensem­ble, on le peut. Sors avec nous. C’est ton droit.


    votre commentaire
  •  

    Des signes alarmants annoncent l’imminence d’une crise




    votre commentaire
  • L'euro accentue ses pertes après un nouvel abaissement de la note grecque

    - Publié le 20/05/2011 à 18:00

    Click here to find out more!

    L'euro accentuait sa baisse face au dollar vendredi, plombé par le nouvel abaissement par l'agence de notation Fitch de la note de la dette à long terme de la Grèce, sur fond de craintes de voir le pays restructurer sa dette.

    Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,4185 dollar contre 1,4308 dollar jeudi à 21H00 GMT.

    L'euro baissait aussi face au yen à 115,86 yens contre 116,78 yens la veille.

    Le dollar se stabilisait face à la devise japonaise, à 81,67 yens contre 81,60 yens jeudi.

    L'agence de notation financière Fitch a annoncé vendredi avoir abaissé de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, après l'avoir déjà abaissée d'un cran en janvier.

    Fitch a également prévenu qu'elle pourrait à nouveau la dégrader dans les prochains mois.

    Fitch a expliqué dans un communiqué que cette dégradation, à "B+" contre "BB+¨, reflète "l'étendue du défi" qui attend le pays pour mettre en oeuvre le programme de réformes fiscales et structurelles nécessaire pour réduire sa dette et son déficit.

    De plus, "les inquiétudes grandissantes sur les divergences d'opinion des dirigeants européens et de la Banque centrale européenne (BCE) sur les prochaines étapes à suivre pour gérer la situation grecque, font grimper la prime de risque pour les cambistes détenant de l'euro", expliquait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

    Avant cette annonce, l'euro pliait déjà sous quelques prises de bénéfices.

    L'euro était monté à 1,4346 dollar vers 08H00 GMT, son plus haut niveau depuis près de 10 jours, face à un dollar toujours pénalisé par des indicateurs américains décevants.

    "Les mauvais indicateurs américains (publiés cette semaine, ndlr) ont confirmé l'idée que la politique monétaire des Etats-Unis va rester accommodante pendant de nombreux mois, tandis que (la hausse continue des prix) en zone euro renforce la probabilité d'une nouvelle hausse du taux d'intérêt directeur de la Banque centrale européenne (BCE) dès juillet", commentait Jane Foley, analyste chez Rabobank.

    Les chiffres décevants sur l'immobilier et l'activité industrielle aux Etats-Unis cette semaine ont renforcé les craintes d'un ralentissement marqué de la reprise américaine, et ainsi balayé tout espoir de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) mettre un terme anticipé à ses mesures de soutien à la première économie mondiale.

    La situation en Espagne était également source d'inquiétudes alors que le pays se prépare à la tenue dimanche d'élections locales à haut risque pour les socialistes au pouvoir, sur fond de fronde populaire contre le chômage et la crise économique.

    Le marché craint ainsi qu'une phase d'instabilité politique ne s'installe dans le pays, en proie à de graves difficultés budgétaires et sous le coup de sévères mesures d'austérité, notaient des analystes.

    Vers 16H00 GMT, la livre britannique gagnait du terrain face à l'euro à 87,5 pence, comme face au billet vert à 1,6220 dollar.

    La monnaie helvétique progressait face à l'euro à 1,2455 franc suisse pour un euro, comme face à la monnaie américaine à 0,8780 franc suisse pour un dollar.

    L'once d'or a terminé à 1.491 dollars au fixing du soir contre 1.493 dollars jeudi.

    Le yuan chinois a fini à 6,4920 yuans pour un dollar contre 6,5046 yuans la veille.


    votre commentaire