• Guerre et paye

     


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  • Crise systémique : la vérité sur la bourse

    Personne ne comprend pourquoi la bourse, alors que tous les indicateurs sont dans le rouge (dont le plus important est le chômage) continue de progresser, ce que les médias nomment « la reprise ». La Banque mondiale avait d’ailleurs estimé la baisse du PIB mondial à 3% pour 2009. Source : Baisse de 3% du PIB mondial en 2009 - - leJDD.fr<o:p></o:p>

    Or Le Dow Jones est passé de 8577 points le 15 octobre 2008 à 10 000 points le 14 octobre 2009 soit plus de 16% en pleine crise. Nous avons donc -3% pour l’économie réelle et + 16% pour la bourse, bizarre, non ?

    Une petite explication (un peu technique) s’impose donc.

    I. Les rats quittent le navire<o:p></o:p>

    Les Insiders, c’est à dire les responsables des entreprises US quittent le navire. Ils vendent à tour de bras leurs actions !
     
    Pour masquer cela, Goldman Sachs qui représente à elle seule plus du tiers des volumes des titre négociés du NYSE truque les marchés à l’aide du trading "quantique" ou algorithmique. Ces échanges s’effectuent à fréquence élevée sur de petit blocs négociés en permanence entre un nombre restreint de fonds quantiques et de programmes de trading.

    Laurent Useldinger, président d’Ullink, une société fournissant des solutions de trading et de connectivité FIX (Financial Informations Xchange) explique le trading quantique ainsi : « On estime qu’un trader équipé d’outils algorithmiques traite dix fois plus d’ordres que manuellement »

    Tout ceci est du vent, bien sûr, déconnecté de toute réalité économique !

    <o:p></o:p>

    II. La vérité sur la bourse

    <o:p>Le NYSE, New York Stock Exchange que l’on nomme "Wall Street" ou Bourse de New York »), est la plus grande bourse mondiale. En juillet 2009, Goldman Sachs représentait un tiers des volumes d’échanges (program trading) et les 3 acteurs principaux (Goldman Sachs, Credit Suisse et Morgan Stanley) représentaient quant à eux 63,6 %. La preuve (le graphique « la vérité sur la bourse ») sur mon blog : http://gillesbonafi.skyrock.com/.</o:p>
     
    <o:p><o:p></o:p></o:p>
    Bien sûr, tout ceci est du trading "quantique"une aberration de marché. Philippe Béchade dans la chronique Agora donne une excellente analyse. Source : Programmes de trading et manipulation de cours<o:p></o:p> « Pour ceux qui nourrissaient encore quelques doutes, le comportement robotique du marché prouve de façon éclatante qu’il n’existe plus aucun contre-pouvoir réel face aux machines. Les programmes de trading automatisés règlent avec une précision de géomètre l’angle de progression du canal ascendant. Une fois verrouillé le rythme de la hausse du sous-jacent (actions, indices, matières premières), un champ d’opportunités infinies s’ouvre aux opérateurs. Ils peuvent arbitrer en temps réel sur l’ensemble des catégories de dérivés : options, warrants, CFD, contrats sur indices.

    L’effondrement de la volatilité consécutif à la disparition de toute correction technique — là encore, un phénomène qui démontre que toute trace de psychologie humaine est impitoyablement gommée par les ordinateurs — tendrait à démontrer que les opérateurs affichent une confiance absolue dans un contexte où cours de Bourse et conjoncture sont totalement déconnectés."<o:p></o:p>

    De plus, le 30 juin 2008 , l’OCC (Comptroller of the Currency, l’autorité gouvernementale de tutelle des banques) déclarait que les USA possédaient 182 100 milliards de dollars de produits dérivés (des métastases), or, il y a quelques mois, le dernier rapport fait état de 200 000 milliards de dollars (contrôlés par 5 banques). A l’heure où l’on parle de réguler la finance, 20 000 milliards de dollars ont donc été créés en 1 an, soit 1,5 fois le PIB des USA. Source :http://www.occ.gov/ftp/release/2009-114a.pdf (tableau page 12).

    <o:p></o:p>

    La crise systémique actuelle, qui est le chant du cygne de notre système économique, nous démontre que les théories économiques sont obsolètes.<o:p></o:p>

    Paul Krugman qui a un métro de retard se demande encore comment les économistes ont fait pour se tromper à ce point ? <o:p></o:p>

    C’est pourtant simple, les théories économiques n’ont pas évoluées au rythme de la finance. Celle-ci, à l’aide des mathématiques et de pressions politiques a su créer un gigantesque casino planétaire avec des montants dépassant 10 fois le PIB mondial. Pire que tout, la plupart de ces dizaines de milliers de milliards de dollars sont directement liés à des dettes. <o:p></o:p>

    Toutes les théories économiques volent donc en éclat : celles sur la valeur, la relation capital/travail, etc, etc.<o:p></o:p>

    "Il était inévitable que des choses très graves se produisent" déclarait Benoît Mandelbrot, mathématicien et inventeur des fractales car ce système est mathématiquement condamné. Il est en train de mourir en ce moment même et le temps d’un nouveau paradigme est venu, une nouvelle vision du monde en effet qui doit exclure les « seigneurs féodaux » qui tentent de verrouiller définitivement le système à leur profit.<o:p></o:p>


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  • Bernanke le faiseur de bulle

    Pourquoi l'économie va bientôt plonger

     


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  • Après la Grèce, le top 10 des faillites à venir

     

    Après la Grèce, le top 10 des faillites à venir! Vers la "boucherie sociale" !

     

     

    La Grèce est ruinée, mais elle n'est pas la seule. Voici la liste des pays qui seront bientôt dans le même cas. Pour la France il faudra attendre un peu (2011-2012). Vous remarquez qu' USA et Royaume-Uni font partie du lot. Alistair Darling, chancelier de l'Echiquier britannique (le ministre chargé des finances et du trésor) a d'ailleurs annoncé une contraction de l'économie de 4,75% en 2009 en Grande-Bretagne.
    Ratio Dette/PIB, en bleu : dette publique, en orange : dette privée. Source: Crédit Suisse 03/2009.


    Frédéric Lordon, économiste et directeur de recherche au CNRS donne son point de vue:
    « La vraie douleur viendra avec la récession qui accompagne la crise financière. Je crains que cette récession soit d'une gravité exceptionnelle. La diminution des rémunérations et l'explosion du chômage seront une authentique boucherie sociale. Les banques ont perdu de telles sommes, le marché du crédit interbancaire est dans une telle situation que le système bancaire est en train de mettre un terme aux prêts. Et aussitôt que les banques arrêtent de prêter de l'argent, la mortalité des entreprises devient foudroyante. Il y aura alors une vague gigantesque de faillite d'entreprises. Le choc va être très dur. »

    Oui, vous avez bien lu, il s'agit de "boucherie sociale"!
    Source: http://www.elcorreo.eu.org/article.php3?id_article=4208

    Par exemple, selon l'Insee, les revenus des agriculteurs français ont chuté de 34 % en 2009. Ils sont ainsi les plus touchés par la crise et c'est toute une profession qui est en danger.


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  • Les pays du sud de l’Europe pourrait plomber l’euro ! 

     

    Depuis quelques mois, le ton des dirigeants européens relativement à la situation économique de la zone euro se voulait rassurant. À tel point que certains élus évoquaient la possibilité de revenir, progressivement, sur certaines mesures lancées au plus fort de la crise pour soutenir la consommation.

    Le pessimisme était de retour cette semaine après que les grandes agences de notation eurent mis en relief, par de retentissantes décotes, la précarité financière de plusieurs pays du continent qui peinent à faire face aux coûts inhérents à leurs plans de relance et de sauvetage des banques.

    «De la Baltique à la Méditerranée, l’ardoise d’une orgie inédite d’emprunts arrive à échéance», résumait il y a quelques jours un journaliste du New York Times.

    Les craintes des marchés financiers portent surtout sur les pays du sud de l’Europe - Portugal, Italie, Grèce et Espagne - fréquemment désignés aujourd’hui dans la presse anglo-saxonne par l’acronyme Pigs, formé des premières lettres de leur nom en anglais.

    La métaphore porcine se veut évidemment péjorative et donne lieu à toutes sortes de jeux de mots illustrant les craintes des analystes. Même dans la presse francophone, comme l’a montré le journal économique La Tribune en parlant du fait qu’un «vent de cochon souffle» sur l’euro.

    Les difficultés économiques des pays du sud de l’Europe ramènent au premier plan les craintes d’éclatement de la zone euro et font chuter la devise, en recul par rapport au dollar au cours des derniers jours.

    Les inquiétudes se cristallisent pour l’instant autour de la Grèce. L’agence Fitch a décidé en début de semaine de réviser la note de la dette à long terme du pays de A- à BBB+, forçant Athènes à payer des taux d’intérêt encore plus élevés pour ses emprunts.

    L’écart avec l’Allemagne, moteur économique de la zone européenne, est désormais de 2,3 points et risque de s’accentuer encore malgré les assurances données par le gouvernement socialiste grec sur le rétablissement des finances publiques.

    Hier encore, le premier ministre, Georges Papandréou, a répété que la Grèce ramènerait d’ici quatre ans son déficit sous la barre des 3% de manière à se conformer aux critères de convergence économique européens. Il doit atteindre cette année 12,7% du PIB tandis que la dette, de 97% en 1998, explose à 112% en 2009.

    «Nous sommes en train de réduire notre déficit par des changements systémiques. C’est un programme très clair et nous sommes déterminés à le faire», a déclaré M. Papandréou, qui promet d’honorer les dettes du pays.

    Les compressions budgétaires envisagées risquent de susciter de fortes réactions au sein de la population, très affectée par la crise. L’un des principaux syndicats du pays a d’ailleurs prévenu qu’il était hors de question que les Grecs paient le prix des errements du monde financier.

    Les autorités européennes suivent la situation avec préoccupation et font pression sur Athènes pour l’amener à assainir ses finances, quitte à précipiter une crise sociale. Elles demeurent cependant très ambiguës sur l’éventualité d’un soutien financier externe si la situation continue de se détériorer.

    Des aides bilatérales sont possibles, mais aucun mécanisme ne les garantit. Et les pays les plus riches ne sont pas pressés de venir en aide à des États qu’ils jugent souvent irresponsables dans leurs politiques fiscales ou monétaires.

    Les pays en difficulté qui ne réussissent pas à redresser leur situation par leur politique budgétaire peuvent tenter de jouer sur la politique monétaire en dévaluant leur devise. Mais cette avenue n’est pas possible pour les pays les plus faibles de l’Union européenne, qui ne peuvent véritablement peser sur les orientations de la Banque centrale européenne (BCE). D’où l’hypothèse d’une sortie de l’euro qu’Athènes écarte catégoriquement pour l’instant.

    L’Espagne se retrouve aussi en position précaire. Cette semaine, l’agence de notation Standard&Poor’s a annoncé qu’elle plaçait sous surveillance négative la dette à long terme du pays après l’avoir révisée à la baisse en début d’année.

    D’autres pays au nord et à l’est, comme l’Irlande ou encore l’Ukraine, qui n’utilise pas l’euro, suscitent également l’inquiétude et se voient forcés de recourir à des compressions draconiennes - ou à l’aide du Fonds monétaire international - pour sauver la mise.

    Ce qui fait dire à un réputé économiste anglais, Willem Buiter, que le risque de faillite pour les petits pays européens est «réel» et pourrait se concrétiser dans les prochaines années.

    Source: La Presse des Affaires (Canada)


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  • UNE BOMBE A EXPLOSE A WALL STREET: ELLE S'APPELLE MEREDITH WHITNEY

    Revue de Presse par Pierre Jovanovic


    du 9 au 12 décembre 2009 : Si vous suivez ce blog depuis un an, vous la connaissez, c'est Meredith Whitney, ou l'Oracle de Wall Street. D'une simple phrase, elle fait et défait les marchés, et ce qu'elle a déclaré mardi "there are no places to hide", plus d'endroits où se cacher, fait froid dans le dos, d'ailleurs ses déclarations devraient se trouver à la une de toute la presse. Quand elle a été "bullish" sur Goldman Sachs, elle a été reprise pour toute la presse. En revanche hier, ses déclarations sont tombées à plat, pour les journalistes, mais pas pour les traders et les banquiers. Eux, ils la connaissent bien. Et l'écoutent bien plus que la presse...

      Déclaration No 1: "ils n'ont plus de munitions".

      Déclaration No 2: "malgré leurs emprunts à presque 0%, les banques ne remettent pas l'argent dans le système économique. La Fed a déclaré lundi que le prêt aux particuliers a baissé de 1,7% en octobre, pour le 9e mois consécutif".

      Déclaration No 3: "2010 est tellement perturbant, et à tant de niveaux avec tellement d'Américains éjectés du système bancaire... leurs conséquences aussi bien politiques qu'économiques est le vrai problème. Vous ne pouvez pas les éviter. Cela ne s'est jamais passé dans ce pays".

    Vous avez compris: a moins d'un miracle, une guerre par exemple :-) le système va vers l'effondrement, quel que soit le côté duquel vous regardez... Et c'est Meredith Whitney qui vous l'annonce avec ses chiffres. Sachez aussi qu'en Californie, vous avez des milliers de groupes de 4, 10 et parfois 20 personnes qui vivent en clan le long des palissades, au bord d'un mur derrière un restaurant ou station service, etc. ne sachant pas où aller.


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  • S&P place la note de l'Espagne sous surveillance négative

    [ 10/12/09  ] <script language="Javascript" src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=020261450938"></script>

    L'agence de notation, qui avait rabaissé à AA+ la note de la dette à long terme, au mois de janvier, s'inquiète de la détérioration persistante des finances publiques espagnoles. Après la Grèce, la pression monte sur l'Espagne.

    GILLES SENGÈS, Les Echos
    DE NOTRE CORRESPONDANT À MADRID.

    Alors que José Luis Rodriguez Zapatero présente, aujourd'hui, le rapport économique 2009 devant les partenaires sociaux, et que le Trésor s'apprête à émettre, ce même jour, de 2 à 3 milliards d'euros d'obligations à dix ans, Standard & Poor's (S&P) a jeté un froid, hier, en Espagne. Après avoir baissé, début janvier, à AA+, la note de la dette à long terme du pays, l'agence de notation l'a placé sous surveillance négative pour les deux ans qui viennent. Ce qui, ajouté à la décision de Fitch de dégrader, mardi, la dette grecque de A-à BBB+, augmente la pression sur les « PIGS », acronyme anglais pour englober le Portugal, l'Italie, la Grèce et l'Espagne, les enfants malades de l'Europe.

    Inquiet de la détérioration des finances publiques de l'Espagne, qui figure parmi les derniers grands pays de l'Union à ne pas être encore sortis d'une récession entamée il y a quinze mois, S&P évoque l'absence de mesures plus agressives de la part des autorités pour faire face aux déséquilibres fiscal et extérieur. Pour nourrir ses craintes, l'agence liste, pêle-mêle, le risque d'une reprise écono mique faible, un endettement privé très élevé représentant 177 % du produit intérieur brut (PIB) et un marché du travail rigide. Ce qui pourrait nourrir des pressions déflationnistes. Selon l'agence, la dette, jusque-là bien contenue, pourrait représenter 67 % du PIB à la fin 2010 contre 54,3 % au 31 décembre 2009.

    Taux de chômage proche de 20 %

    L'Espagne, qui a encore enregistré un recul de son PIB de 0,3 % au troisième trimestre et de 4 % en glissement annuel pourrait renouer avec des chiffres légèrement positifs à la fin de ce trimestre ou lors des trois premiers mois de 2010 grâce à la reprise de ses exportations. Mais le bout du tunnel n'est pas encore en vue. Avec un taux de chômage qui s'apprête à avoisiner les 20 % (près de 4,5 millions de personnes), la consommation n'est pas près de redémarrer selon les spécialistes, en désaccord avec les prévisions du gouvernement Zapatero pour les années qui viennent. Croyant dur comme fer être en mesure de ramener les déficits publics en dessous des 3 % en 2013 comme le lui a imposé Bruxelles, Elena Salgado, la ministre de l'Economie et des Finances, table pour cette année sur un solde négatif de 9,5 % et de 8,1 % l'an prochain quand le consensus parle de 10,4 % pour 2009 et de 10,5 % en 2010.

    Pas d'inquiétude

    Les prévisions gouvernementales diffèrent aussi en matière de croissance pour 2009 (- 3,6 %) et 2010 (- 0,3 %) avec celles des experts pour cette année (- 3,7 %) et l'an prochain (-0,6 %). Ce qui nourrit la crainte des marchés selon lesquels le pouvoir en place n'a pas pris conscience de la gravité de la situation. Hier, le ministère de l'Economie expliquait qu'il « respectait » la décision de S&P mais « ne la partageait pas » et qu'il n'y avait « pas de motifs de préoccupation ».


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  • La Grèce va devenir un état satellite de l’union européenne


    La Grèce va devenir un état satellite de l’union européenne, sans aucune souveraineté économique.

    La Chronique Agora du jour insiste d’ailleurs sur cette interconnectivité des économies :

    ” Tous ceux qui prétendaient une semaine auparavant que les turpitudes des groupes immobiliers de Dubaï n’étaient pas en mesure d’affecter la marche des affaires à Londres ou New York semblent un peu moins sûrs d’eux 15 jours après le déclenchement de la crise.

    Le scénario ressemble à s’y méprendre à celui de la faillite de New Century Financial fin février 2007 : une banque californienne fait faillite pour cause d’abus de prêts subprime — et cela provoque une soudaine montée d’inquiétude à Wall Street et en Asie.

    Immédiatement, les communicants des plus grands groupes financiers américains allument des contre-feux. Ils expliquent qu’il s’agit d’un problème “local”, que cela ne concerne qu’un segment très particulier de l’industrie du crédit, qu’il n’y a aucun risque de contamination… et la Banque centrale achève d’enterrer les craintes des investisseurs en affirmant haut et fort que les Etats-Unis n’ont jamais été aussi prospères et que le bilan des banques américaines n’a jamais été aussi solide.

    Les Bourses, trompées par les docteurs Diafoirus de Wall Street, se remettront à grimper le coeur léger durant plus de six mois en Europe et huit mois aux Etats-Unis… avant que les investisseurs ne réalisent que l’effondrement de New Century Financial était l’équivalent financier de l’explosion de la centrale de Tchernobyl. La crise a libéré un énorme nuage d’actifs toxiques qui contaminera pratiquement tous les établissements de crédit, tous les assureurs et des centaines de milliers de collectivités locales sur la planète.

    Les banques des pays du Proche-Orient furent les seules à ne perdre aucune plume de façon directe sur les subprime. En effet, spéculer sur des produits de taux — et pire encore via des produits à effet de levier sur des créances immobilières ou des cartes de crédit — viole plusieurs interdits selon les lois islamiques (charia).

    Mais les Fonds souverains des pays du Golfe perdirent beaucoup en soutenant par la suite les banques occidentales (Citigroup, UBS, RBOS, Morgan Stanley) qui s’étaient fourvoyées dans la bulle des dérivés de crédit. L’un des plus impactés fut Mubadala, un fonds d’Abou Dhabi qui pesait plus de 250 milliards de dollars à l’été 2008. Le Singapourien Tamasek, qui détient 14% de Merrill Lynch mais a également investi dans les Emirats, aurait également payé très cher son entrée en force au capital de banques anglo-saxonnes.

    ▪ Tous les grands centres d’affaires mondiaux, dont Shanghai, Shenzhen et Macao, sont étroitement interconnectés. Les enjeux — nous parlons d’investissements croisés entre différents fonds souverains — se chiffrent en dizaines de milliards de dollars.

    Prétendre que les déboires des uns n’ont aucun impact sur tous les autres est carrément mensonger… mais l’exemple de New Century Financial, de Washington Mutual ou d’AIG démontre que plus la tromperie est grosse, mieux elle passe. “
    chronique agora

    le bal des menteurs, nous assistons à une partie de poker entre les élites, et les jetons c’est nous.
    Ils ont des jeux sympa ces psychopathes, jouer avec l’argent des autres !!!!
    Pour eux rien ne change, c’est trop bien.
    Et toujours pas une onde de révolte, les militants de la cgt revotent même pour ce traitre de bernard thibaud, tout va bien…

     


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  • La situation des Français surendettés s'aggrave

    Anne-Hélène Pommier (lefigaro.fr) 

    Le montant moyen des dossiers de surendettement a augmenté de 16% en un an. Il atteint 41.685 euros par foyer.

    Les finances des ménages français s'enfoncent dans le rouge. La Banque de France qui constatait le mois dernier une augmentation de 18% du nombre de foyers surendettés depuis le début de l'année 2009 confirme ce lundi matin que la situation se dégrade. L'organisme précise en effet sur son site que le niveau moyen d'endettement des dossiers qu'il traite a lui aussi grimpé. Il atteignait 41.685 euros en moyenne à la fin du mois de septembre dernier, en hausse de 16% par rapport à l'année dernière. En deux ans, le montant moyen des dettes par dossier a même bondi de 31%.

    La - mauvaise - nouvelle ne manquera pas de raviver les débats à l'Assemblée nationale, où le projet de loi «Lagarde» est actuellement discuté. D'autant plus que selon les chiffres de la Banque de France, l'une des causes premières de surendettement ces trois derniers mois est la contraction de crédit renouvelable : 89% des dossiers déposés par les ménages au dernier trimestre comprennent au moins un crédit de ce type. Une pratique que certains députés souhaiteraient tout simplement interdire. Vendredi, les parlementaires ont d'ores et déjà adopté un amendement controversé créant un répertoire national des crédits par foyer. Les organismes de crédit à la consommation seront tenus de le consulter avant d'accorder tout nouveau prêt sous peine d'effacement des intérêts financiers. Le texte de loi sera transmis mercredi 9 décembre à la commission des Affaires économiques, avant d'être discuté en assemblée plénière.


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  • Europe du chômage : L’Espagne vers une réduction du temps de travail

    Et si les socialistes espagnols donnaient raison à Jeremy Rifkin, l’auteur de "la fin du travail" et devenaient les fossoyeurs du lancinant et puéril : "travailler plus" ?


    Et si ceux-ci étaient les précurseurs d’une nouvelle donne économique et sociale face à la crise économique génératrice de chômage endémique ?

    "L’Espagne vers une réduction de la durée de la journée de travail " : Voilà un titre qui va faire sourire plus d’un thuriféraire du "travailler plus pour gagner plus" !

    Cependant, on peut lire dans Courrier international que : "Depuis deux ans que la crise économique dure, le gouvernement n’a cessé de répéter qu’il ne s’agissait pas d’une crise de l’emploi et qu’aucune réforme du marché du travail ne s’imposait. Mais, avec un taux de chômage à 18,5 %, inédit dans un pays développé, l’exécutif a dû changer son fusil d’épaule", constate le quotidien madrilène El Pais. Le 2 décembre, le Premier ministre Zapatero (socialiste) a proposé une série de mesures, parmi lesquelles une réduction de la durée de la journée de travail pour éviter des licenciements.

    Ainsi, il semblerait que l’idée de la réduction du temps de travail qui était selon le Baron Sellières : "Aberrrrrante" ne soit à terme, l’une des seules solutions pour atténuer le chômage et limiter sa progression.

    Si l’expérience des 35H00 lancée par Martine Aubry fut très largement sabotée par les organisations patronales, il faut dire que ces derniers mois, faire faire 35H00 par semaine aux salariés est le maximum compte tenu de la faible activité économique.

    Seulement, il viendra bien un moment où la machine économique redémarrera et où on s’apercevra qu’il n’est pas concevable de faire travailler certains plus de 50 heures quand les autres attendront vainement un emploi.

    Les libéraux ont déjà pourtant leur petite idée qui s’appelle "flexisécurité".

    Vous avez certainement, ces derniers temps entendu utiliser le terme provoquant de "privilégiés" en ce qui concerne les salariés titulaires d’un CDI ! Et bien, selon les experts libéraux, l’idée pour réduire le nombre de salariés au chômage, consiste à : partager le chômage.

    En effet, compte tenu que l’emploi se raréfie, les entreprises pourraient sans trop de contraintes se séparer de leurs salariés (plus de recours au prud’hommes ni indemnités de licenciement). Ceux-ci qui seraient pris en charge par l’état. L’Etat (argent des contribuables) mettrait en place une structure de recyclage permanent, permettant aux salariés licenciés, de se former aux nouvelles demandes des entreprises.

    Dans l’idéal, le salarié, à nouveau opérationnel, retrouve un nouvel emploi, jusqu’au prochain licenciement, où il recommencera ... à se former ...

    Théorie que tout cela ! Car, on sait parfaitement qu’il faudrait que l’ensemble des salariés soit à même de suivre de nouveaux cycles de formation et que les entreprises aient des besoins permanents et croissants de personnel.

    Or, il ne faut pas être un brillant économiste pour savoir que les progrès technologiques et que la main d’oeuvre des pays d’Asie, ne vont créer, à terme, dans les pays d’Europe, que des emplois de scientifiques ou de techniciens très spécialisés.

    Cette particularité va laisser sur le carreau la quasi totalité de la population en capacité de travailler. Le secteur si "prometteur" des services à la personne ayant prouvé sa capacité à ne générer que des emplois précaires et mal payés, nous sommes à un tournant !

    Mais alors, que peut-on faire et n’est-il pas trop tard pour réfléchir au problème ?

    Les partis et formations politiques qui nous gouvernent et aspirent à le faire, feraient bien de se procurer un ouvrage incontournable ou plutôt indispensable publié en 2001 : "La fin du travail" écrit par Jeremy Rifkin


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  • La crise est terminée, le chaos économique ne fait que commencer

    décembre 8, 2009 par fonzibrain

    Note d’information n°2 (décembre 2009)

    I. La Picardie au bord de la faillite.

    Après les États-Unis ruinés, c’est au tour de nos régions ! Arnaud Caron vice président Vert au conseil régional de Picardie chargé des finances l’a dénoncé dans un courrier utilisé par Caroline Cayeux (tête de liste UMP).(1)

    II. Tout va mieux aux USA !

    La crise est terminée aux USA, d’ailleurs le dimanche 25 octobre, Capmark Financial, l’un des principaux groupes américains de financement d’immobilier commercial s’est placé sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11).

    Face aux risques d’impayés qui explosent, nous assistons à un resserrement du crédit qui paralyse l’économie US sur l’ensemble des secteurs (immobilier, immobilier commercial et prêts à la consommation). Pour 2010, regardez bien le graphique de l’OCC, The Office of the Comptroller of the Currency, l’organisme de tutelle des banques US sur mon blog (Les crédits commerciaux aux USA). Le tube US de l’année 2010 risque fort d’être celui d’AC/DC: Highway to hell (autoroute vers l’enfer).

    D’ailleurs, plus de 36 millions d’Américains reçoivent des bons alimentaires.

    III. Les français de moins en moins bien payés et bientôt ruinés

    Contrairement aux idées reçues que l’on vous martèle à longueur de journée, le coût de la main-d’oeuvre en France ne cesse de baisser : 4296.2 euros (mensuel) en 2005, 3857 en 2006 et 3683.9 en 2007. En fait, les salaires diminuent car tout le monde ne peut pas travailler dans la finance ! (Coût mensuel de la main d\'oeuvre)

    De plus, entre janvier et septembre, 162 171 dossiers de surendettement ont été déposés à la Banque de France, ce qui représente une augmentation de 17 % par rapport aux neuf premiers mois de 2008. Source : LE MONDE du 13.10.09 Avec la crise, le surendettement des ménages explose.

    IV. L’immobilier de bureaux en chute libre

    Le directeur de l’observatoire immobilier du Crédit foncier, Jean-Michel Ciuch a été licencié pour avoir affirmé que la crise n’était pas terminée car il avait calculé que la baisse des loyers de l’immobilier (de bureau) était d’environ 20 % mais surtout, il prévoyait entre 20 et 40 % de baisse supplémentaire pour 2010.

    V. Les compagnies aériennes en faillite

    Japan Airlines a demandé à ses anciens et actuels salariés de sacrifier une partie de leurs pensions de retraite complémentaire pour éviter la faillite. Le dépôt de bilan n’est pas loin et comme cela emplois et retraites seront perdus. (La Bourse de Shangaï dévisse de 3,45%).

    La commissaire européenne à la consommation, Mme Meglena Kuneva, a déclaré « Il faut une protection stricte, qui apporte au consommateur réservant des vacances à forfait l’apaisement qu’il mérite, et des conditions de concurrence équitables, permettant aux entreprises de lutter à armes égales. Pour moi, l’insolvabilité et la faillite sont un souci majeur. Les images de ces milliers de vacanciers échoués dans les aéroports, victimes des faillites de Sky Europe , XL , Futura et Zoom , auront convaincu que le moment est venu de lancer le difficile débat de l’extension de la protection minimale contre l’insolvabilité à toutes les formules de voyage.» (Site : Le secteur public).

    VI. Le krach ultime pour bientôt

    De plus en plus d’économistes sérieux et reconnus osent dire la vérité. Albert Edwards, responsable de la recherche économique de la Société Générale a lancé une bombe en expliquant aux clients de Société Générale de se préparer à un effondrement mondial (global collapse). (Société General tells clients clients how to prepare for potential ‘global collapse’).

    Nouriel Roubini le célèbre économiste américain avait même osé affirmer que «le système bancaire est insolvable. »

    VII. Le miracle chinois est un leurre

    En France, lorsqu’un analyste économique dit la vérité, il risque sa place, alors imaginez en Chine ! On entend ici ou là parler du miracle chinois basé sur des statistiques totalement fausses. Steen Jacobsen, le responsable des investissement de la banque danoise Saxo Bank a ainsi déclaré que la Chine était « à genoux » avec un taux de croissance de 0%.

    Albert Edwards, toujours lui, confirme cette analyse et il avait d’ailleurs effectué une étude dans Stratégie Monde Hebdo du 15 janvier 2009 sous titrée : «Le moment est venu de se désengager. Réduction de notre exposition aux actions et préparation à la débâcle. Une dépression semble probable aux Etats-Unis, tandis que l’implosion de la Chine en 2009 pourrait être terrible. »

    Jia Yinsong, un haut responsable au ministère chinois de l’Industrie et de l’Information, a mis en garde contre la surcapacité de l’industrie lors d’une conférence de presse (3 décembre 2009) ce qui fait écho aux propos de Justin Yifu Lin, vice-président et chef économiste de la Banque mondiale. (Chine Chine informations)

    En janvier 2009, le gouvernement chinois a annoncé que 20 millions d’ouvriers migrants (chiffre officiel) ont été licenciés depuis le début de la crise. En 2007, la Chine a officiellement reconnu 80.000 «incidents de masses» (des émeutes et manifestations), et 120 000 en 2008. Le quotidien China Daily nous apprend ainsi (fin juillet) que Chen Guojun, PDG de Tonghua Iron steel, société d’Etat de la province du Jilin dans le Nord-est, a été lynché après avoir annoncé aux ouvriers que plus de 80 % d’entre eux seraient licenciés. (Le lynchage d’un cadre, symptôme d’une économie Chinoise malade)

    VIII. L’économie mondiale détruite par la finance

    Les bénéfices financiers représentent 40 % de la création de richesse aux USA. Bien sûr, tout ceci repose sur la titrisation (en partie sur la dette). Or, il faut le rappeler , elle est basée sur une logique assurantielle et c’est là que réside le danger systémique car la bourse fonctionne par bulles. Ainsi, lorsqu’une tempête se déchaîne et détruit tout sur son passage, l’état se porte garant afin d’éviter la faillite des assureurs. Il en va de même aujourd’hui avec la finance et la bulle ou plutôt la montgolfière est en train d’imploser, il faut donc passer à la caisse pour sauver les banques. Ainsi, la conseillère à la maison blanche Laura Tyson, membre de la Commission de conseil économique de Barack Obama évoquait la nécessité d’un second plan de relance (Le Figaro – Flash actu : USA: 2ème plan de relance ?) qui sera nécessaire en Europe là aussi.

    Or, malheureusement, les montants en jeux dépassent les capacités des états. Pour rappel, Laurent Carroué, directeur de recherche à l’Institut français de Géopolitique, Expert du groupe Mondialisation du Centre d’Analyse Stratégique (ex Commissariat Général au Plan), en mai 2009 avait estimé le coût de la crise à 103 % du PIB mondial soit 55 800 milliards de dollars : La crise mondiale, une ardoise de 55 800 000 000 000 de dollars américains.

    Nous serons ainsi tous ruinés bientôt.

    IX. Les DTS, la nouvelle monnaie mondiale

    Le président du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn l’a annoncé clairement : « Dans un monde globalisé, il n’y plus de place pour une solution nationale» et la nouvelle monnaie de réserve devrait être basée sur « le système des droits de tirage spéciaux » (DTS). (Le FMI appelle à la création d’une nouvelle devise mondiale)

    Tout se déroule donc comme prévu, ce que j’avais d’ailleurs annoncé en avril dans mon étude : Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l’économie) .

    Note :

    (1) http://www.dailymotion.com/video/xb59si_picardie-la-region-au-bord-de-la-fa_news
    http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Arnaud-Caron-recuse-le-coup-politique

    Gilles Bonafi est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.
    mondialisation.ca

    Tout est dit, c’est la méga foire, et demain sera pire encore.
    Nous sommes à la veille d’un bouleversement majeur, d’une ampleur inoui et surtout jamais vu.

    Niveau 6, effondrement économique, grippe mutante, vaccins malsains, état fasciste, nous vivons une époque vraiment exaltante, c’est dommage que les gens ne s’en rendent pas compte.Ils pourraient agir sinon…

    L’histoire du coût de la main d’oeuvre qui baisse est stupéfiant, pauvres gens, et sarko ose “travailler plus pour gagner plus” tout en sachant que c’est exactement le contraire.

    Lisez absolument ” la face cachée des banques “, c’est très simple à comprendre.Une élite a détruit l’économie et cela de manière consciente.Normalement ils devraient être jugés, je comprends aisément que les cadres de goldman sachs sortent armés…Moi aussi à leur place je n’aurais pas la conscience tranquille !


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  • Apprendre à consommer

     


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  • Les faiseurs de dettes

     

    Interview d'Eric Laurent sur Télé Radio Canada à propos de son nouveau livre "La face cachée des banques", qui vise à dévoiler comment les banques contrôlent tout, avec la complicité de Washington, et comment le monde financier nous a conduit à la crise financière que nous connaissons.

     


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  • Parachutes dorés et produits dérivés

     

     


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  • Crise Economique: “Le pire s’avance à pas de loup” selon Jacques Attali !

    déc 4, 2009

    Quand, enfin, se rendra-t-on compte que le discours de bien des gouvernants, depuis des mois, sur le retour de la croissance, l’efficacité du G20 et la fin de la crise ne sont que des mascarades ? Non seulement rien n’est réglé, non seulement aucune mesure réellement sérieuse n’a été prise, mais encore la gestion de la crise n’a fait, jusqu’à présent, que grossir l’avalanche qui déboulera sur les générations suivantes.

    D’abord les faits : la croissance, dans nos pays, ne repart pas et le chômage, considérable, réduit la capacité des gens à consommer et à rembourser leurs crédits. En France, 4, 7 millions sont en situation de ne pas avoir autant d’heures de travail qu’ils souhaiteraient, ou de ne pas en avoir du tout. Aux Etats-Unis, ils sont 17,5% dans ce cas, et ceux qui travaillent ne sont occupés en moyenne que 33 heures par semaine. La durée du chômage s’allonge partout. Le commerce mondial se contracte. La baisse des prix mondiaux et celles du dollar et du yuan fabrique du chômage et pousse encore plus les consommateurs à rechercher les produits à bas prix, ce qui détruit plus encore d’emplois.

    Les banques, dont on a dit qu’elles étaient sorties d’affaire, ne pourront pas financer les investissements nécessaires à la reprise : beaucoup des plus grandes, des Etats-Unis à la Chine, en passant par l’Europe, manquent dramatiquement de fonds propres, au point que Jean-Claude Trichet leur a demandé de ne pas distribuer de dividendes. De plus, les gouvernements des pays industrialisés doivent trouver cette année et l’an prochain 12 Trillions de dollars pour financer leurs déficits ; leur dette dépassera bientôt 80% du PIB mondial, ce qui conduira les consommateurs à épargner plus encore pour se préparer à une inévitable hausse des impôts. De plus, les bons du trésor ne seront plus considérés comme des placements surs pour les banques ou les compagnies d’assurance, mettant en cause les retraites complémentaires ou par capitalisation. Enfin, les risques pris, sans transparence, par les banques centrales, sont vertigineux ; et les fonds souverains sont gravement touchés, comme le montre ce qui joue à Dubaï.

    Les risques qui en découlent sont pires encore: Menacent à la fois l’interruption de services publics, les faillites de banques, d’entreprises et de nations, la ruine des salariés et des épargnants, en un jeu de domino conduisant à une spirale dépressive, suivi d’un rebond inflationniste. Et même si la reprise se consolidait, contre toute raison, tous les précédents historiques montrent que l’emploi ne retrouvera pas son niveau d’avant la crise avant au moins deux ans.

    On ne peut se contenter d’accepter ces menaces sans réagir, ni laisser l’espérance d’une minuscule croissance artificielle reporter sur l’avenir des difficultés de plus en plus grandes. Il faut d’urgence engager les reformes de structure, au moins en France, permettant de retrouver les chemins d’une croissance forte. C’est parfaitement possible. Encore faudrait-il avoir le courage de la vérité, seule justification de l’effort, seul préalable au succès.

    Source: Jacques Attali


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  • L'INDE, SEUL PAYS A EMBAUCHER
    du 3 au 6 décembre 2009 : Les multinationales occidentales licencient et délocalisent en... Inde. Témoin, la société d'informatique Wipro, elle, va embaucher 5000 personnes. Vous avez fait un DUT d'informatique à Paris ? Vous pensez trouver du travail comme informaticien ? Euh... Allez en Inde et acceptez un poste à 300 euros par mois. Lire le Times of India. Revue de Presse par Pierre Jovanovic


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  • Craintes d’un second krach financier de très forte intensité !!!

     

     

    Dans les hautes sphères du milieu politique allemand la crainte d’un second krach financier international dépassant en intensité et en impact celui de l’automne 2008 augmente de jour en jour.

    Ce week-end, la chancelière Angela Merkel et le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, (tous deux de l’Union chrétienne-démocrate, CDU) ont mis en garde que la crise économique était loin d’être terminée. « Nous avons tout d’abord réussi à limiter les effets de la crise sur les gens, mais le plus dur est à venir, » a dit Merkel au cours d’une réunion du CDU.

    Schäuble a comparé la présente crise financière à la chute du Mur de Berlin vingt ans plus tôt. « La crise financière changera le monde aussi profondément que le fit la chute du Mur [de Berlin]. L’équilibre entre les Etats-Unis, l’Asie et l’Europe est en train de se déplacer radicalement, » a-t-il déclaré au journal Bild am Sonntag. Il a également appelé les banquiers à faire preuve de retenue dans le versement des bonus.

    Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a émis des craintes quant à un effondrement social en cas d’une nouvelle série de faillites bancaires. « Il est certainement trop tôt pour dire que la crise est finie, » a-t-il déclaré lors d’un congrès bancaire à Francfort en ajoutant l’avertissement : « Nos démocraties n’accepteront pas une seconde fois de voler au secours de l’économie financière avec l’argent des contribuables. »

    L’énorme bulle spéculative qui s’est formée sur les marchés d’actions au cours de ces huit derniers mois est considérée être le plus gros facteur de risque d’un nouveau krach. Les indices boursiers les plus importants, le Dow Jones, le Nikkei japonais et le DAX allemand, ont grimpé de 50 à 60 pour cent depuis mars. Les cours du pétrole brut, du cuivre et d’autres matières premières ont plus que doublé. Ces énormes augmentations ne sont fondées sur aucune croissance économique correspondante. Au contraire : l’activité économique a chuté dans de nombreux pays et de nombreuses entreprises affichent encore des pertes.

    La montée des cours est due à la quantité énorme de liquidités que les gouvernements et les banques centrales ont injectée dans l’économie. Les institutions financières sont en mesure d’emprunter à taux d’intérêt quasi zéro des sommes d’argent illimitées auprès des banques centrales et de réaliser ainsi des gains spéculatifs considérables. De même, les milliers de milliards provenant de l’argent des contribuables et qui ont été dépensés pour renflouer l’économie ne sont pas utilisés pour des investissements mais sont destinés à des activités spéculatives, à l’octroi de dividendes élevés aux actionnaires et au versement de bonus exorbitants aux banquiers.

    « Les cours boursiers grimpent parce que l’argent doit aller quelque part, et non pas, parce que les actions en soi sont considérées comme attractives, » écrit l’hebdomadaire économique allemand Wirtschaftswoche, dans son analyse de l’actuel essor boursier. Selon le magazine, le price earning ratio (PER), le rapport du cours d’une action au bénéfice par action d’une entreprise d’un secteur donné, a atteint un maximum historique de 133. A partir d’un PER de 14 ou plus l’on estime que les actions sont surévaluées.

    Les conséquences de la crise font que des centaines de milliers de travailleurs, rien qu’aux Etats-Unis perdent leur emploi tous les mois, que les travailleurs sont obligés de subir des pertes de salaires et que les programmes sociaux sont réduits à grande échelle. Dans le même temps, les orgies d’enrichissement en haut de l’échelle sociale ont atteint le même niveau qu’avant la crise, voire même un niveau bien supérieur.

    Les grandes banques d’investissement et les fonds spéculatifs débourseront cette année plus de 100 milliards de dollars de bonus à leur personnel. Goldman Sachs, la banque américaine a mis de côté 17 milliards de dollars à cette fin. En Allemagne, les 30 plus grandes entreprises cotées au DAX projettent de transférer au printemps 2010 plus 20 milliards d’euros à leurs actionnaires. Ce qui représente 71 pour cent de leurs bénéfices nets. Lors de l’année record précédente, en 2007, ce chiffre avait seulement été de 45 pour cent. En conséquence, il en restera d’autant moins pour de nouveaux investissements.

    Telle est la toile de fond des avertissements émis par Merkel, Schäuble et Trichet. Ils craignent que l’enrichissement impudent de l’oligarchie financière, en corrélation avec une nouvelle crise sur les marchés financiers, ne déclenche une rébellion sociale incontrôlable.

    De nombreux analystes considèrent qu’un autre krach financier est inévitable. Le numéro de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel de cette semaine a annoncé en couverture en style bande dessinée un article intitulé: « La bombe à milliards ». L’article de douze pages commence en faisant remarquer que la question n’est pas de savoir si l’actuelle bulle boursière va éclater, mais plutôt quand cela va se produire…

    S’ensuit un tableau dévastateur de l’état actuel de la société capitaliste : « En plein milieu d’une économie mondiale encore frappée par la crise, l’élite financière est à nouveau en train d’engranger des milliards, » peut-on lire dans l’article. « La vieille cupidité est de retour et les vieux hybrides aussi. » Jamais auparavant dans l’histoire économique moderne, « l’industrie financière n’avait eu droit à un accès aussi libre aux finances de l’Etat. » Der Spiegel met en garde expressément contre le « risque d’une hyperinflation, une dépréciation ultra rapide de la monnaie, comme l’avait connue l’Allemagne au début des années 1920. »

    Parallèlement, en citant Adair Turner, le président de l’Autorité britannique des services financiers, l’article souligne les effets idéologiques de la crise. Il n’est pas seulement question d’une crise de banques individuelles, mais aussi d’une crise de « la pensée intellectuelle » : « Notre conception que les prix véhiculent d’importantes informations, que les marchés se comportent rationnellement en se corrigeant eux-mêmes en cas d’irrationalité, tout cela a été remis en question. » En d’autres termes, le capitalisme et l’économie de libre marché sont totalement discrédités.

    Der Spiegel dirige sa principale attaque contre le gouvernement américain. « L’industrie financière aux Etats-Unis est régulée par l’industrie financière, et pas par le ministre des Finances [secrétaire au trésor], » se plaint-il en énumérant de nombreuses personnalités dont les carrières ont commencé dans la haute hiérarchie de banques telles Goldman Sachs pour les mener à des postes dans la haute hiérarchie du secrétariat au trésor ou dans le proche entourage du président Barack Obama, pour ensuite faire le parcours inverse. « Si l’on regarde les Etats-Unis avec la même froideur analytique que la Russie, » observe l’article en citant l’économiste américain, James Galbraith, « l’on ne pourrait s’empêcher de parler du pouvoir d’un oligopole constitué de politiciens et de banquiers. Les puissants individus à Wall Street ou à Washington ne sont pas moins interconnectés que le sont le premier ministre Vladimir Poutine et les magnats industriels qui contrôlent l’empire russe des matières premières. »

    Der Spiegel parle au nom de cette section de l’élite dirigeante allemande qui veut mettre fin aussi vite que possible aux mesures inflationnistes du financement de l’Etat et de la politique de l’argent bon marché en plaidant au contraire pour une baisse de la taxe professionnelle et des économies budgétaires drastiques. Bien que ceci entraînerait un démantèlement substantiel des programmes sociaux et un accroissement à court terme du nombre de faillites bancaires et de licenciements, cela passe pour un moindre mal par rapport à un soudain effondrement de l’économie et ses conséquences sociales incalculables.

    En essence, l’attitude de Der Spiegel correspond à celle du gouvernement de Berlin. La coalition sortante entre chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates avait déjà fait inscrire un « frein à l’endettement » dans la constitution peu de temps avant les élections législatives de septembre et qui oblige à présent le nouveau gouvernement à suivre la voie d’une politique d’austérité draconienne. Le nouvel endettement de l’Etat qui s’élève actuellement à 86 milliards d’euros doit être réduit à 10 milliards d’ici 2016. Le ministre des Finance Schäuble a souligné à maintes reprises vouloir appliquer le frein à l’endettement et respecter le pacte de stabilité de l’Union européenne limitant la dette publique à trois pour cent du Produit intérieur brut.

    Mais, diverses pressions politiques intérieures et extérieures font que l’application de cette politique d’austérité sera retardée d’environ un an. La chancelière Merkel craint une érosion plus grande du soutien du CDU et la perte de sa majorité gouvernementale au Bundesrat (la chambre haute du parlement allemand) si elle appliquait immédiatement après les élections des coupes sociales. Au niveau international, il existe de sérieuses différences avec Washington et Londres en matière de politique financière et qui avaient déjà provoqué des conflits lors du sommet du G20 à Pittsburgh.

    Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui ont sacrifié une grande partie de leur base industrielle au secteur financier ont beaucoup moins intérêt à une politique monétaire restrictive que l’Allemagne dont l’économie d’exportation compte parmi les plus fortes du monde et qui redoute les effets d’un faible dollar sur sa compétitivité. La véhémence avec laquelle Der Spiegel attaque à présent le secteur financier américain révèle l’acuité des tensions mutuelles et qui sont rarement abordées ouvertement.

    La population laborieuse doit considérer tout ceci comme un avertissement. La crise mondiale du capitalisme a atteint un point où le compromis social et politique n’est plus possible. Les travailleurs doivent se préparer à des luttes sociales féroces.


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  • Faillites d’états: Après Dubaï, la Grèce?

     

    Les Bourses européennes ont fini, hier, dans le rouge. L’incertitude liée à Dubaï, mais également le spectre de nouveaux Etats, dont la Grèce, en incapacité de paiements, inquiètent le monde.

    Hier, les deux Bourses du Golfe – Dubaï et Abu Dhabi – ont rouvert, après cinq jours d’interruption liée aux fêtes de l’Aïd al-Adha, en commémoration du sacrifice d’Abraham. Les marchés internationaux ont observé avec attention cette reprise des transactions au Moyen-Orient, non pas en raison de leur importance en volume mondial, mais bien davantage pour la portée symbolique de ces deux places financières.

    Bourses du Golfe en chute

    Après cinq jours de silence, se sont interrogés les investisseurs, faisaient-elles encore confiance en leurs propres ressources intérieures pour venir à la rescousse de Dubai World, conglomérat immobilier d’Etat aux prises avec une dette 60 milliards de dollars? Allaient-elles faire confiance à la Banque centrale des Emirats arabes unis qui, dimanche, a annoncé sa mise à disposition de liquidités supplémentaires pour consolider le système bancaire régional?

    Hier, à ces deux questions, la réponse a été négative. La Bourse de Dubaï et celle d’Abu Dhabi ont plongé, respectivement de 7,3% et de 8,3%. Les valeurs immobilières ont carrément bu la tasse, avec des chutes oscillant entre les 9 et 10%. Et pour cause.

    La Grèce sans soutien
    Hier, le gouvernement de Dubaï a déclaré son refus de se porter garant des dettes de sa filiale, Dubai World: «Certes, le gouvernement est le propriétaire de Dubai World, a ainsi affirmé Abdel Rahman al-Saleh, directeur du Département financier de Dubaï. Mais, étant donné que cette société a plusieurs activités exposées à tous genres de risques, la décision a été prise, dès sa création, qu’elle ne serait pas garantie par l’Etat.»

    Pis: il est question, désormais, de suspendre le courtage d’obligations des entreprises de Dubaï. Résultat des courses: toutes les Bourses européennes, y compris le SMI, ont perdu hier à nouveau entre 1 et 2%.

    Mais que l’on ne s’y trompe pas: l’inquiétude qui refait surface avec ce moratoire de six mois, demandé par Dubai World, n’est que la pointe émergée de l’iceberg. Car, désormais, les investisseurs s’inquiètent pour la santé des «PIGS». Retenez bien ce nouveau sigle. Les «PIGS» représentent le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne, autant de pays où la dette publique est si lourde qu’ils pourraient, eux aussi, devoir exiger un moratoire des remboursements. Et le premier Etat européen défaillant pourrait être, selon les experts, la Grèce. Quelques chiffres: en 2009, le déficit budgétaire atteindra 12,7% du produit intérieur brut (PIB), soit quatre fois plus que ce qu’autorisent les critères de Maastricht (3% du PIB). Selon la Deutsche Bank, la dette publique grecque s’élèverait à 135% du PIB, soit, une fois de plus, le double autorisé par Maastricht (60%). Enfin, la dette publique et privée, face à des créanciers étrangers, a déjà atteint près de 150% du PIB.

    Il y a quelques semaines, peu avant les élections européennes, le ministre allemand de l’Economie, Peer Steinbrück, avait déclaré: «Si Athènes devait se trouver en difficulté, l’Europe interviendrait.» Depuis, silence radio. La Grèce se retrouve aujourd’hui comme Dubaï: sans le secours de ses pairs, la faillite est proche…

    Source: 24heures(Suisse)


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  • C’est en 2012 que l’on atteindra un pic dans les défauts de paiements


    Les subprime, vous pensiez que c’était fini ? Surprise ! Ils vont revenir, et encore plus fort. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Maarten Slendebroeck, le directeur général de Blackrock Solutions pour l’Europe, dans Les Echos : “C’est en 2012 que l’on atteindra un pic dans les défauts de paiements”.

    Bien, bien. Donc – quelle découverte ! –, les banques ont encore des tonnes d’actifs pourris dans leurs coffres. Alors que tous crient à la reprise, l’origine de la crise – les crédits immobiliers – n’est pas complètement réglée. C’est d’ailleurs ce que confirme aujourd’hui Dominique Strauss-Kahn dans Le Figaro : “Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50% sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux Etats-Unis. Je le redis : l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques”.

    Mais revenons à M. Slendebroeck : “2007 a été l’année où le nombre de prêts accordés a été le plus important. Au regard de la dégradation de la conjoncture et du retrait de certaines banques du secteur immobilier, c’est en 2012 que les remboursements des créances immobilières vont être difficiles et que l’on atteindra un pic dans les défauts de paiement”.

    Bon, d’accord, les défauts de paiement n’ont pas encore atteint leur maximum. Mais ce n’est pas bien grave, non ? Après tout, les banques ont démontré leurs capacités de résistance lors des stress tests.

    Et puis, elles ont été sommées d’augmenter leurs fonds propres afin de pouvoir affronter sans dommages une nouvelle vague de défaillances… Toute la presse bruisse des efforts des banques pour augmenter fonds propres, Tiers-One, RAC (risk adjusted capital) et autres termes barbares. “S&P passe au crible les fonds propres des grandes banques mondiales”, annoncent Les Echos. “Les banques chinoises sont dans l’obligation de se recapitaliser. Les projets de levées de fonds se multiplient. Les besoins sont estimés à plusieurs dizaines de milliards de dollars”, nous apprend L’Agefi.

    Encore un peu plus dans cette voie, et nous apprendrons qu’elles prennent tous les jours des yaourts “alicaments” pour renforcer leurs “défenses naturelles” contre la crise

    Ah, cher lecteur, si seulement…

    Oui, si seulement les banques faisaient preuve de prévoyance. Mais voilà, elles ont été trop occupées – soit à faire faillite, soit à accumuler les bénéfices grâce au trading pour s’être préoccupées de l’avenir et d’une future vague de défauts sur les crédits immobiliers. Les banques sont de monstrueuses cigales. Elles dansent au son du fifrelin du rebond boursier sans voir la bise venir.

    Les banques ont beau jeu d’augmenter leurs fonds propres, elles auront du mal à affronter une nouvelle crise, comme l’expliquait hier Philippe Béchade dans La Chronique Agora : “La catastrophe de l’automne 2008 a été provoquée par un taux de défaut de 8% sur l’ensemble des prêts immobiliers — la proportion atteignant 30% sur les subprime. Comment le système résistera-t-il avec un taux qui dépasserait les 16% (le double) début 2010 sur des montants empruntés bien plus importants (de 30% en moyenne sur les Alt-A) que ceux constatés il y a un an et avec des pertes de valeurs latentes de 20% à 40% sur les biens hypothéqués (contre -10% à -15% en 2008) ?”.

    Conclusion ? Vous voulez réellement faire confiance aux banques ? Nous, non ! A la prochaine pichenette, elles risquent de dégringoler de nouveau…
    moneyweek


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