• Borloo accro à l'avion, même pour faire Paris-Bruxelles

    Jean-Louis Borloo avec Nicolas Sarkozy dans le cockpit d'un Airbus A330 à Toulouse en mai 2007 (Pascal Rossignol/Reuters)

    Nicolas Hulot n'est pas le seul à prôner le vélo du haut de son hélicoptère. Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables ne se déplace à Bruxelles qu'en avion, alors qu'un train pourrait le déposer à Bruxelles en une heure et vingt minutes chrono.

    Dans un premier temps il prenait un avion de la DGAC (service dépendant de son autorité), mais la Cour des comptes ayant toussé (pas que pour lui du reste), il se rabat désormais sur les avions de l'Etec (ex-Glam) à disposition des membres du gouvernement.

    Un choix ni très pratique, ni très écologique, ni même très sûr puisque durant la présidence européenne son avion était arrivé dans la capitale belge avec deux heures de retard, à cause du mauvais temps.

    Une question de standing pour le ministre

    Une question de « standing », souffle à mi-voix un collaborateur agacé. Autre raison avancée : le ministre ayant tendance à quitter les réunions internationales sans préavis, son avion doit toujours être prêt à le ramener à Paris.

    Bizarrement, sa secrétaire d'Etat Chantal Jouanno arrive à faire sans. Elle trouve des avions de ligne pour les grands déplacements et, surtout, elle prend le train pour aller à Bruxelles. Un comportement plus compatible avec les objectifs de son ministère.


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  • NOUS SOMMES VRAIMENT DES GLANDS

    Les personnels des cabinets ministériels ont vu leur rémunération augmenter de 56,8% et leurs effectifs de 11%. Ce qui fait dire au député socialiste René Dosière que "le gouvernement ne connaît pas la crise".

    Hôtel Matignon (Sipa)

    Hôtel Matignon (Sipa)

    Les personnels des cabinets ministériels ont vu leur rémunération augmenter de 56,8% et leurs effectifs de 11% entre 2008 et 2009, a relevé, jeudi 26 novembre, le député socialiste René Dosière. C'est ce qui ressort du document du projet de loi de finances pour 2010 que l'élu de l'Aisne, grand spécialiste des dépenses de l'Elysée, a décortiqué.
    Ce qui lui fait dire que "le gouvernement ne connaît pas la crise". Il met en parallèle "la politique drastique de réduction du nombre des fonctionnaires dans les administrations" et "ces augmentations démesurées", "incompréhensibles dans la période de crise qui frappe durement les Français".
    "Quelle confiance peut-on accorder" à un gouvernement qui "ne cesse d'augmenter son train de vie" et "dont la devise est 'faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais' ?", interroge le député.


    Des effectifs passés de 2 949 à 3 277


    Les effectifs globaux (membres du cabinet plus personnels chargés des fonctions de support) sont passés de 2 949 à 3 277. Ce qui fait une augmentation de 11,1%.
    Les rémunérations ont, dans le même temps, connu "une progression vertigineuse de 56,8%". Elles sont passées de 24,6 millions d'euros à 38,6 millions.
    S'y ajoute la progression des indemnités de sujétions particulières (ISP), en hausse de 20,6%. Comme le nombre de bénéficiaires a augmenté, le montant moyen des primes par personne a gagné 11,7%.

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  • ON ACHEVE BIEN LES CHAMEAUX

    du 27 au 30 novembre 2009 : Les banquiers anglais ont été massacrés hier à Londres, ils ont perdu, dit le Times, 44 milliards de livres sterling (!!!) en une seule séance, une fois le défaut de paiement constaté de Sinbad le Dubaïote et la panique qui a suivie. La City n'avait pas besoin de ça, et pourtant, si si, ce n'est même pas la Lettonie ou l'Ukraine qui ont craqué, mais les rois du pétrole. Lire ici Marketwatch pour lequel les banques occidentales ont 40 milliards d'exposés. Après ça, les Grecs, les Lettons, etc, n'auront aucun complexe pour demander un gel de leurs remboursements... Le Times explique aussi "qu'au moins 40 milliards qui sont exposés à Dubaï" appartiennent aux banques européennes comme la RBS et la Barclays. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que les gens de Dubaï ont emprunté pour acheter ou investir dans le monde entier, entreprises, banques, immobilier, pétrole, bourse, informatique, etc. Vous voyez les dominos? Si Abu Dhabi ne paye pas à leur place à un moment donné ou à un autre, c'est un nouveau crash qui s'annonce. Lire le Times 1 et Times 2. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2009


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  • COMMENT BEN BERNANKE ET DUBAI ONT ETOUFFE L'EXPLOSION NUCLEAIRE
    du 27 au 30 novembre 2009 : SACHEZ QUE LE CRASH A ETE EVITE, et voici pourquoi: le défaut de paiement dubaïote a été annoncé mercredi soir. Les officiels savaient depuis longtemps qu'ils ne pourraient pas payer leurs échéances. Donc c'est ce mercredi qui a été choisi... Pourquoi ? Le temps que l'info se propage, Francfort, Paris, Londres avaient fermé. De son côté Wall Street, lui, avait déjà passé tous ses ordres et se préparait dès midi à partir pour LE GRAND WEEK-END DE L'ANNEE car ce jeudi était celui de Thanksgiving, eh oui..., leur jour le plus sacré. CAPITO ? L'important était de ne pas affoler les centaines de millions de petits porteurs américains. Donc, pendant qu'ils étaient en week end de famille, Tokyo, Shangai, HK pouvaient se ramasser après dans la nuit, cela n'avait plus aucune importance puisque ce sont des nains. Que les banquiers de Paris, Londres et Francfort, informés le soir, aient mis une couche-culotte pour ne pas faire pipi au lit de peur, n'a pas grande importance non plus. Seul Wall Street compte, et il faut le sauver, peu importe comment. LE TIMING DE L'INFORMATION a été parfaitement calculé et leur a donné 24 heures de plus pour trouver une solution, sachant que de toute manière l'information explosive a été amortie. C'est ce qu'avait fait Sarkozy avec l'aide d'Arnaud Lagardère: les Français n'ont pas eu le droit d'être informés du premier crash de Wall Street de 2008 grâce à une grève NMPP déclenchée en pleine semaine après une réunion à une heure du matin par les syndicats :-) Seul le journal gratuit de Vincent Bolloré (oui, oui, celui qui a prêté son bateau à Nicolas Sarkozy), DIRECT Poubelle, était disponible dans le métro, et le crash a été traité en 4 lignes dans une brève quelconque en pages intérieures). MAIS VOICI LE PLUS GENIAL, LISEZ BIEN: jeudi, la bourse de Londres a plongé, et sa descente aux enfers a été stoppée net par une panne informatique... Mais si. Encore plus drôle, remarque le Times, la société qui gère ce logiciel appartient à 21% à... devinez... allez... un petit effort... à Dubaï, bravo, cher lectrice et lecteur, vous avez gagné le droit de me rendre visite à la mairie du VIe à Paris ce week-end. Lire le Times de Londres.. NOTE: plusieurs traders m'ont fait part de pannes invraisemblables des logiciels qui gèrent les bourses européennes ces dernières semaines, merci à eux. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2009


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    • L'HISTOIRE BIBLIQUE SE REPETE: LA TOUR DE DUBAI
      02 décembre 2008: La Bible nous raconte (Genèse XI, 1-9) comment les Babyloniens ont voulu construire la plus haute tour du monde afin d'entrer directement au Paradis, sans passer par Dieu. Celui-ci, énervé par tant de prétention, a brisé la tourette en question et pour que les humains ne recommencent plus jamais une telle construction, IL a divisé les ouvriers en les faisant parler toutes sortes de langues différentes. Ca, c'était il y 4500 ans. La leçon a été oubliée. A Dubaï, les émirs, aussi riches qu'incultes, s'étaient remis en tête de construire la tour la plus haute du monde avec 1 km de hauteur! C'est la version XXIe siècle de la Tour de Babel. Les promoteurs de la Tour de Dubaï promettaient de vivre en permanence au ciel! Il faut dire qu'à cette altitude, plus personne n'aurait voulu descendre: même celui qui opère la grue dort dans sa cabine car cela lui prend 40 minutes pour retrouver les mille autres ouvriers étrangers (indonésiens, tamouls, hindous, malésiens, français, anglais, etc) qui travaillent sur cette folie. Mais là au moins, Dieu n'a pas eu à les séparer par des langues différentes pour anéantir la construction, c'est déjà fait. Alors Il a semé la cacophonié financière. Et les émirs ont été obligés d'annoncer hier qu'avec la crise, et leur soudain endettement à cause de la baisse du pétrole, ils mettaient la Tour de Dubaï en sourdine et qu'ils allaient aussitôt licencier 500 ouvriers. Dieu n'aime décidément pas les tours !

    Et si vous regardez les photos de la tour, elle fait vraiment penser à la tour de Babel, même si personne ne l'a jamais vue. Les travaux du promoteur ont été interrompus.

     

    tour de dubai tour de babel

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  • Le colosse au pied d'argile

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    Les pauvres pakistanais et autres travailleurs immigrès ont du être renvoyés chez eux manu militari, sans être payés le ou les derniers mois

    <btn_noimpr> </btn_noimpr>

     

    <btn_p>

    Et si ce n'était finalement qu'un colosse au pied d'argile ? Depuis hier, et au lendemain de l'annonce de son incapacité d'honorer à temps une partie de sa dette, Dubaï, la ville pharaonique, fait trembler les marchés financiers internationaux

    L'émirat, touché de plein fouet par la crise financière après des années de boom, a en effet annoncé son intention de demander aux créanciers de son groupe phare Dubai World - qui contrôle le géant de l'immobilier Nakheel -, un moratoire pour six mois du remboursement de sa dette de 59 milliards de dollars. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    <script type="text/javascript">// <![CDATA[ sas_pageid='2358/16834'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_eco sas_formatid=1278; // Format : rectangle 2 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); // ]]></script>
    </btn_p> Les agences de notation Standard & Poor's et Moody's ont aussitôt abaissé leurs notations sur tous les grands groupes de Dubaï. Conséquences, tous les chantiers immobiliers en cours sont suspendus dans l'émirat.

    Les marchés européens aussi touchés

    «Dubai World a l'intention de demander à ceux qui participent à ses créanciers et à ceux de Nakheel de repousser au 30 mai 2010 au moins le règlement des dettes arrivées à maturité», a indiqué dans un communiqué le Fonds de soutien financier de Dubaï, organisme chargé de gérer les retombées de la crise sur l'économie de l'émirat. Nakheel se devait de régler en décembre quelque 3,5 milliards de dettes, sous forme d'obligations islamiques.

    Sans surprises, avec tous ces indicateurs, une partie des bourses mondiales a sérieusement dévissé jeudi. Les marchés européens ont ainsi abandonné 3 % après la demande-choc du moratoire. Paris a concédé 3,41% à la clôture, Londres de 3,18%, Francfort de 3,25% et Milan de 3,60%.En Asie, Taipei a clôturé en baisse de 3,21%. Sydney a  terminé sur une chute de 2,9%. Outre-Atlantique, Wall-Street était fermé pour cause de Thansksgiving.

    Le début d'un effet domino ? Vendredi matin, les bourses asiatiques ont poursuivi leur repli. Tokyo, qui avait ouvert sur une baisse de 1,34%, chutait de plus de 3,0% en séance, tandis que Hong Kong reculait de 3,45% à la mi-séance. Shanghai avait ouvert sur un repli de 1,05%.

    Les grandes banques européennes pourraient elles aussi faire les frais de cette nouvelle. Selon une note de Crédit Suisse, leur exposition à la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées est estimée à environ 13 milliards d'euros. Une estimation sous-évaluée selon des analystes interrogés par Dow Jones Newswires qui avancent le chiffre de 26 milliards d'euros. Selon Crédit Suisse, sont notamment concernées les Britanniques HSBC, RBS et Barclays, la première banque allemande Deutsche Bank, la Suisse UBS et… les Françaises BNP Paribas et Calyon (Crédit Agricole).

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  • MERCI A GOLDMAN SACHS POUR LES PROLONGATIONS

     

    du 25 au 28 novembre 2009 : L'un de nos lecteurs, Bruno, avec son masque de chirurgien, a fait une analyse ciselée de ce qui se passe en ce moment: "Je pense que le système financier est couvert de métastases qui grossissent à vue d'oeil chaque jour. Le dollar ne vaut techniquement plus grand chose, mais d'autre pays empêchent sa chute brutale, notamment pour éviter de ruiner leur économie exportatrice (le Brésil notamment). Ces contre-réactions inattendues des victimes qui viennent au secours de leur bourreau peut paraître paradoxal. Le Leap20 avait prévu la dislocation du système financier mondial pour la fin de l'été 2009. Il se sont trompés dans le timing, même si le diagnostic est toujours juste. Le dernier bulletin parle de risques importants pour 2010 dus à la montée des taxes qui vont asphyxier peu à peu toutes les économies. Une autre contre-réaction est la guerre en préparation contre l'Iran, mais là, ça ressemble plus à un suicide global. Autre phénomène paradoxal, les Etats qui avaient déjà sauvé les banques une première fois vont sûrement recommencer lors du prochain Krach boursier (attendu depuis maintenant plus de 3 mois - merci Goldman Sachs pour les prolongations)... En gros, on semble assister à une pièce de théâtre en 10 actes au lieu de 3 avec comme personnage central un grand malade américain qui alterne les phases de rémission à coups de morphine et de chimiothérapies surpuissantes administrés par ses propres victimes et les phases de rechute". Revue de Presse par Pierre Jovanovic


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  • PÉTROLE/Les tensions géopolitiques et le dollar faible font grimper le baril

    Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole grimpaient d'un dollar et demi, dépassant les 79 dollars lundi en fin d'échanges européens, soutenus par les tensions géopolitiques avec l'Iran et la faiblesse renouvelée du dollar, qui a propulsé l'or à de nouveau record historique.

    Vers 17H00 GMT (18H00 à Berne), le baril de Brent de la mer du Nord, échangé à Londres, pour livraison en janvier, prenait 1,67 dollar à 78,87 dollars.

    A la même heure, le baril de "light sweet crude" échangé à New York, pour livraison en janvier (premier jour de cotation de ce contrat), prenait 1,53 dollar à 79,00 dollars, après un pic à 79,92 dollars.

    Les cours continuaient à profiter lundi d'inquiétudes géopolitiques en Iran, sur fond de faiblesse persistante du dollar.

    Les forces armées iraniennes ont mené lundi un exercice de défense contre une éventuelle attaque nucléaire, bactériologique ou chimique (NBC), au deuxième jour de grandes manoeuvres destinées à tester la protection des sites nucléaires du pays.

    Les craintes d'une possible interruption de la production iranienne sont "injustifiées", estime toutefois Eugen Weinberg, de Commerzbank, sachant que "les capacités de production mises en réserve par l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) avoisinent 6 millions de barils par jour (mbj)", soit près de 2 fois la production quotidienne de l'Iran.

    Selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE), l'Iran a produit 3,7 mbj en octobre.

    Autre facteur de soutien des cours, le dollar replongeait lundi matin face à l'euro, dopant les achats de matières premières. La faiblesse du dollar renforce le pouvoir d'achat des investisseurs munis d'autres devises, et elle incite les spéculateurs à acheter des matières premières pour se prémunir contre l'inflation.

    Poussée par le dollar faible, l'once d'or a encore enchaîné les records lundi, culminant à 1174 dollars sur le London Bullion Market.

    L'ascension des prix, de près de 30 dollars en décembre dernier, à quelque 80 dollars environ, a été due en bonne partie aux "spéculateurs, qui utilisent le pétrole comme protection contre la baisse du dollar", a jugé lundi dans son rapport mensuel le cabinet Centre for Global Energy Studies (CGES), qui souligne la faiblesse du marché physique.

    "Les prix ont grimpé en dépit du fait que la demande mondiale de pétrole a chuté de presque 3 mbj depuis fin 2007, que le commerce international se soit effondré et que les stocks de pétrole débordent, avec plus de 140 millions de barils de pétrole et de produits pétroliers stockés dans des bateaux".

    Toutefois, pour le cabinet "les cours du pétrole devraient rester autour de leurs niveaux actuels durant l'hiver (de l'hémisphère nord), l'offre et la demande étant assez équilibrée".

    "Etant donné l'état peu reluisant de l'offre et la demande, il est probable que les cours de l'énergie tombent sous le plancher des niveaux de prix où il évoluent", estime de son côté William Copp, analyste chez MF Global.

    rq

    (AWP/23 novembre 2009 18h30)


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  • Les Espagnoles vendent leurs cheveux pour faire face à la crise

    Justino Delgado dans son magasin de cheveux naturels à Madrid le 17 novembre 2009

    Image © afp

    Justino Delgado dans son magasin de cheveux naturels à Madrid le 17 novembre 2009

    Crise oblige, de plus en plus d'Espagnoles vendent leurs cheveux pour arrondir leurs fins de mois. Au grand bénéfice de Justino Delgado, exportateur de cheveux naturels pour perruques et extensions.

    le 20 novembre 2009, 11h02
    LeMatin.ch & les agences

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    Cet entrepreneur madrilène, dont la petite boutique de cheveux naturels, qu'il récoltait au départ de village en village, est devenue en 50 ans une PME d'import-export, fait surtout venir ses nattes d'Asie (Inde, Chine), où ce négoce est de longue date très répandu.

    Mais depuis quelques mois, alors que le chômage galopant frappe plus de 18% de la population active en Espagne, de nombreuses femmes se sont présentées au comptoir de son entrepôt.

    Dernièrement "beaucoup de femmes viennent vendre leurs cheveux, ce matin même une jeune femme est venue avec sa queue de cheval et nous la lui avons achetée", explique à l'AFP Justino.

    "Ca vaut entre 50 et 150 euros, il y a des femmes qui ont beaucoup de cheveux, et comme c'est selon le poids et la longueur, ça leur rapporte plus", ajoute-t-il.

    Les consignes sont strictes: les mèches vendues doivent mesurer plus de 40 cm de longueur et n'avoir jamais été teintes.


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  • PREPAREZ VOS MOUCHOIRS

    Voici des mois que nous le disons et que certains nous prennent pour des paranos

    Obama a passé tout ce temps en Chine ces derniers jours, pour préparer tout cela...
    Le rapport de 68 pages parle d'un an ou deux, c'est déjà peu, mais de toute évidence, il temporisent, car si on tient comme ça encore 6 mois, ça sera un "miracle" !
    La chute du dollar devrait entraîner, comme prévu, la fermeture généralisée des banques, pendant "un certain temps", et certaines ne rouvriront pas.
    D'où l'importance d'avoir au moins 2 banques, de l'argent liquide, et de se préparer à retirer le reste, s'ils nous en laissent le temps (en principe, on apprend cela un dimanche...).
    Sortir au + vite de la bourse pour ceux qui y sont encore.
    Pas le moment de prendre un crédit, et résilier tout abonnement non indispensable...
    Pour le reste... à la grâce de qui vous voulez..
     

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  • La Société Générale conseille à ses clients de se tenir prêts face au risque d’un effondrement de l’économie mondiale !!!

    L’article du daily telegraph sera traduit prochainement !

    La Société Générale conseille à ses clients de se tenir prêts face au risque d’”effondrement de l’économie mondiale” au cours des deux prochaines années. Pour ce faire, elle dessine une stratégie d’investissements défensifs pour éviter la destruction de richesses.

    45 000 milliards de dollars

    Dans son rapport, la banque affirme que les différents plans de relance ont simplement eu pour effet de transférer du passif privé vers les finances publiques, créant de nouvelles bulles prêtes à exploser. Rien n’est réglé, donc. Pire, la crise continue de tirer les gouvernements vers le bas, constamment obligés de remettre la main à la poche. Même sans nouvelles dépenses, la dette publique devrait atteindre dans les deux années qui viennent des niveaux impressionnants : 105% du PIB au Royaume Uni, 125% aux États-Unis et dans la zone euro, et 270% au Japon. La dette mondiale des Etats grimperait ainsi à 45 000 milliards de dollars, multipliée par deux et demi en 10 ans.

    Le “point de non retour”

    La seconde guerre mondiale avait débouché sur une situation similaire. Le problème, c’est qu’aujourd’hui la population vieillit, et il sera très difficile de combler le trou de la dette grâce à la croissance. D’autant que l’endettement privé très important limite aussi les marges de manoeuvre. “L’importance de la dette publique semble tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons presque atteint un point de non retour” a affirmé Daniel Fermon. Résultat : les Etats seraient contraints de laisser filer l’inflation, le dollar s’enfoncerait toujours plus, la Bourse et l’immobilier s’effondreraient à nouveau, et le baril de pétrole repasserait sous les 50 dollars dès 2010. Seules valeurs refuges contre cette catastrophe : l’or et les denrées alimentaires. Que du bonheur…

    Vers un “effondrement économique mondial” ?

    Le rapport note aussi que la situation actuelle affiche des “similitudes convaincantes” avec la récente crise nippone. Sauf que le Japon a pu se maintenir à flot en laissant couler le Yen et en favorisant ses exportations dans une économie mondiale solide… ce qui absolument impossible actuellement, la quasi totalité de l’économie mondiale étant touchée. “Pour l’instant, personne ne peut dire avec certitude que nous avons échappé à la perspective d’un effondrement économique mondial” dit le rapport, qui tempère tout de même : Il ne s’agit que d’une exploration des risques, et non d’une prévision. Ouf.

    Si le pire n’est jamais certain, il a tout de même une fâcheuse tendance à devenir plus que probable, par les temps qui courent.

    Source: Les Mots


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  • Béchade invente le “krach à la hausse” des bourses mondiale ! Tant que les taux seront à 0%, les bourses monteront

    By fonzibrain

    Bennett editorial cartoon

    ▪ Si les opérateurs le pouvaient, ils s’arrangeraient pour que la reprise demeure au stade de lointaine hypothèse tandis que les banques centrales poursuivraient indéfiniment leur lutte contre la récession en maintenant les taux à zéro.

    L’histoire retiendra que Wall Street a pulvérisé de nouveaux records annuels un jour où aucune statistique n’est parue. Les seuls trimestriels vraiment marquant étaient ceux de Macy’s, qui plongent de 8% car les prévisions du quatrième trimestre sont moins ambitieuses que prévu.

    Plus l’économie ira mal très longtemps — une hypothèse que le ministre britannique Alistair Darling valide en promettant toujours plus d’assouplissement quantitatif –, plus les marchés battront des records dans un climat qui commence à s’apparenter à un “krach à la hausse”. Les marchés ont bondi de 8% en six séances, sur fond de chômage et de nombre record de faillites bancaires. La FDIC va devoir reconstituer ses réserves avec la bénédiction du Trésor américain.

    ▪ Le Dow Jones a pulvérisé un nouveau record annuel à 10 340 points. A ce moment précis, 50% de la baisse d’octobre 2007 à mars 2009 se trouvaient effacés. Un tel retracement en huit mois, c’est un record absolu de rapidité, sans aucun équivalent dans l’histoire des marchés américains et même occidentaux en général.

    Le S&P 500 s’envolait également de 1,1% en une demi-heure pour inscrire un nouveau plus haut depuis fin septembre 2008 à 1 105 points. Les places européennes, littéralement euphorisées, explosaient de 1,5% après avoir ouvert d’entrée de jeu un gros gap de 1%. Pourtant aucune information économique sur le continent européen ne justifiait de se ruer à l’achat de façon aussi exubérante.

    ▪ Le mécanisme du carry trade tourne à plein régime. Si certains redoutaient que cette redoutable machine à créer des bulles boursières ne s’enraye parce que les cours de Bourse apparaissent trop déconnectés des perspectives de profitabilité d’ici 12 à 18 mois, Richard Fisher, de la Fed de Dallas, balaye toutes les objections.

    Il a rassuré tous les spéculateurs en affirmant qu’aucune mesure de soutien au dollar n’est envisagée tant que son repli reste “ordonné”. Il a ajouté — tout comme Ben Bernanke une semaine auparavant — que les taux peuvent demeurer “très bas très longtemps” puisque les pressions inflationnistes ne représentent aucune menace dans l’immédiat — la déflation par les salaires s’accélère.

    C’est comme si la Fed annonçait à Wall Street qu’elle lui signe un chèque en blanc pour spéculer sans retenue contre le dollar et acheter — avec les sommes dégagées par ce biais — n’importe quelle classe d’actif en employant l’effet de levier maximum (puisque le risque de rebond du billet vert apparaît quasi nul).

    Très schématiquement, la glissade du dollar provoque un effet symétrique haussier sur les actions trois fois plus important que son repli. Cela se vérifie aussi bien depuis la mi-mars que depuis le 15 octobre dernier.

    Les membres du G20 réunis à Saint Andrews le week-end dernier ne peuvent ignorer ce phénomène. Ils ont donc décidé de l’encourager objectivement ou délibérément.

    Les déclarations de Richard Fisher ne sont donc qu’une piqûre de rappel dans la droite ligne du communiqué anti-dollar de la Fed de mercredi dernier.

    ▪ Le seul souci, c’est que tout le monde a si bien compris comment les marchés fonctionnent –parce les liquidités déferlent de la corne d’abondance du carry trade — que pratiquement tous les investisseurs sont haussiers au même moment et sur la totalité des actifs cotés.

    L’or bat un nouveau record absolu à 1 119 $ (alors qu’il n’y a pas d’inflation), le baril de pétrole repasse au-dessus des 80 $ (alors que la demande stagne) et Wall Street ne connaît plus aucune limite physique à la hausse — et surtout pas en fonction de critères obsolètes comme le PER ou le ROE.

    Gagner autant d’argent aussi facilement, sans posséder une once de compétence — qu’il s’agisse des actions ou des matières premières — cela dure rarement très longtemps. Sauf si les autorités monétaires s’ingénient à fausser les règles du jeu.

    Tout le monde a compris que l’argent déversé dans la machine à spéculer n’ira pas s’investir dans l’économie réelle et que la pénurie de crédit orchestrée au nom de la “maîtrise des risques” par le système bancaire va entretenir le marasme dont la hausse des marchés dépend.

    ▪ La plupart des économistes qui ont bien étudié la riposte des entreprises face à l’effondrement de leurs carnets de commande sont convaincus qu’une reprise ne créera pratiquement pas d’emploi — sinon sous forme de statut intérimaire. En effet, la délocalisation et l’externalisation des fonctions support ou de certaines productions à haute valeur ajouté — sous licence — constituent un acquis irréversible de la récente crise.

    Utiliser la masse salariale comme variable d’ajustement est devenu un réflexe aussi automatique que de gonfler les profits en optimisant la fiscalité ou en rachetant toujours plus d’actions (comme IBM) pour augmenter artificiellement les dividendes. Pourquoi s’en priver tant que l’argent reste quasiment gratuit ?

    Entre comportements managériaux standardisés, optimisme univoque des marchés et carry trade en mode numéro limit, la seule direction envisagée pour les actions, c’est celle des records de l’automne 2007. Certains gérants prétendent que les actions ne sont “pas chères” puisqu’elles se négocient en moyenne 30% en dessous de leur zénith historique !

    Et pas un instant ils ne veulent se souvenir que ces niveaux furent atteints dans un contexte de dévoiement total des mécanismes financiers et de surestimations ubuesques des perspectives des retours sur investissement, ce qui a conduit au krach historique de l’automne dernier.

    Les conditions techniques et la déconnexion des cours par rapport à la sphère du réel sont encore pires aujourd’hui qu’en octobre 2007. Il s’agit de faire passer cela avec une dose de mensonge et de cynisme un peu plus massive qu’il y a deux ans.
    chronique agora


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  • Chômeurs, on ira cracher sur vos tombes....


      Les gens de Wall Street peuvent souffler. Les gens très importants du G20 ont décidé de continuer à deverser l'argent gratuit des contribuables par milliards sur les places boursières et les banques pour qu'elles ne s'effondrent pas.

    Du coup, youpi, c'est reparti comme en 14. Peu importe les chômeurs jetés continuellement à la rue, peu importe les retraités ruinés, une seule chose compte, faire croire à ceux qui travaillent encore que tout va bien et que le Dow Jones continue à monter. Comme en 1930. C'est le remake absolu et parfait.

    L'Histoire se répète en grand. Les vampires crachent sur les tombes des chômeurs, puisque eux, sont garantis, quoi qu'il arrive, d'avoir de l'argent gratuit pris aux crétins qui travaillent.

    Seul problème l'or continue sa montée, et ça, c'est un signe que la confiance dans le système s'effrite de plus en plus.

    Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2009


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  • 1844-2009 : un cycle monétaire est clos
    LE MONDE ECONOMIE | 09.11.09 | 16h58


    e Bank Charter Act anglais de 1844, en organisant la convertibilité de la livre en or, a initié les mécanismes monétaires contemporains. Cette loi a aussi permis à la monnaie britannique de devenir la devise de la révolution industrielle, c'est-à-dire d'être reconnue internationalement, de servir de référence pour la fixation des prix mondiaux, et de moyen de transaction lors des échanges.
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    Mais le cycle amorcé en 1844 a trouvé dans la crise actuelle comme un aboutissement. En effet, le monde a épuisé durant ce siècle et demi toutes les combinaisons offertes par ce que l'économiste américain Robert Mundell a nommé "le triangle des incompatibilités". Selon ce triangle, le mode d'organisation de tout système monétaire international dépend de l'équilibre entre trois facteurs susceptibles de s'opposer : la liberté de circulation des capitaux, l'autonomie de la politique monétaire et l'existence d'une grille stable de parités.

    Un système monétaire peut ainsi associer des changes fixes à la liberté de circulation des capitaux. Mais chaque pays perd alors l'autonomie de sa politique monétaire, et doit avoir la même inflation que ses partenaires. L'archétype en est l'étalon-or, qui caractérisa la domination anglaise de l'économie. A l'époque, un pays en inflation est vite condamné au déficit extérieur. Il est alors obligé de se dessaisir d'une partie de son or, ce qui contracte sa masse monétaire et conduit à la déflation. La Grande-Bretagne promut ces règles, s'imposa et imposa aux autres d'accepter la déflation. Ce système a réellement vécu jusqu'en 1913 et a officiellement survécu jusqu'en 1976, quand Londres, n'ayant plus d'or à mettre en regard des "sterling" détenues par les banques centrales étrangères, alla quémander des dollars au Fonds monétaire international (FMI) pour aider à leur rachat. Ce drame symbolique acheva d'éliminer l'or.

    Entre-temps, la Société des nations (l'ancêtre de l'ONU) avait demandé, au début des années 1920, à l'économiste suédois Gustav Cassel un rapport sur le système monétaire international. Ses conclusions, adoptées au sommet de Gênes de 1923, suggéraient de garder des changes fixes, mais ajustables selon les parités des pouvoirs d'achat, et de rendre à chaque banque centrale la liberté de sa politique monétaire. La logique du triangle des incompatibilités conduisit à un deuxième type d'équilibre, dont la liberté de circulation des capitaux, cette fois, fit les frais. On eut beau condamner les contrôles des changes, ils étaient devenus incontournables, au point de devenir une entrave à la croissance mondiale.

    En 1976, les Etats-Unis ont choisi la troisième combinaison du triangle de Mundell, celle des changes flottants axés sur le dollar. Elle apporte la liberté de circulation des capitaux et l'autonomie de sa politique monétaire à chaque Etat - les banques centrales ne sont plus tenues par l'or et ses règles, par les changes fixes et par les menaces de dévaluation. Seule l'inflation les préoccupe et elle-même a tendance à disparaître car tout déséquilibre offre/demande se résout de plus en plus par du déficit extérieur. Mais cette pratique du déficit est déséquilibrée, car elle est indolore pour ceux qui émettent les dollars, mais elle assassine les autres.

    Le travers ultime de ce système américain est la dette contractée pour financer les déficits extérieurs, tout comme la déflation était celui du système anglais. La guerre de 1914 a tué l'étalon-or, la mondialisation de 1960 a imposé la fin des contrôles des changes, la crise de 2009 stigmatise les changes flottants. Un cycle se clôt, et la guerre monétaire a commencé. Prenant leurs désirs pour des réalités, les Américains proclament la fin de l'euro. Simultanément, Berlin prépare ses partenaires à admettre que, si Helmut Kohl disait avoir donné la Bundesbank à l'Europe, c'est en fait François Mitterrand qui a confié l'Europe à la Bundesbank. Et comme Chinois et Japonais ne resteront pas passifs, un cadre monétaire multipolaire va tenter de se mettre en place, à la recherche d'un barycentre du triangle de Mundell qui reste à inventer.

     

    Jean-Marc Daniel est professeur à l'ESCP-Europe

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  • Le trésor caché des musulmans en France

     

    Finance islamique. Fayçal Madani vit à Londres. Dans un reportage pour BFM TV, ce jeune français explique qu’en France il ne peut faire l’acquisition d’un bien immobilier faute de produits financiers conformes à ses principes religieux. Des Fayçal, il en existe des centaines de milliers en France. Tous ne respectent  pas les préceptes coraniques selon lesquels le recours à toute forme d’intérêt est vigoureusement interdit et très durement condamné. Mais, beaucoup se refusent catégoriquement à braver cet interdit, tant le violer est une abomination. C’est ainsi qu’en France des centaines de millions d’euros dorment dans les banques sans qu’ils ne puissent être, en l’état actuel, injectés dans l’économie réelle.

    Les musulmans de France constituent une population particulièrement intéressante économiquement. Plus encore peut-être pour le marché immobilier en crise depuis bien des mois : il existe en effet dans notre pays un nombre incalculable de foyers qui ont les moyens d’acquérir un bien immobilier, mais qui préfèrent louer un appartement ou une maison plutôt que de recourir aux produits actuels proposés par les banques, produits qui ne répondent pas à leur vision éthique, pour employer un terme en vogue, de la transaction bancaire. En d’autres termes, en France, une manne insoupçonnée pourrait soutenir le marché de l’immobilier sans qu’il ne soit nécessaire de déployer d’importants efforts. Cet argent qui dort est libérable sur-le-champ. L’attente est telle que l’annonce par une banque française du lancement de produits financier sharia’-compliant, autrement en accord avec le droit musulman, serait suivie dans l’heure d’un nombre considérable de demandes.

    source : al-kanz.org

     


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  • Une crise chronique

     

    Le monde — ou du moins la zone comprise entre le Rio Grande et le 49ème parallèle — est déflationniste. L’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis est négatif ; voilà 59 ans qu’il n’avait pas chuté aussi rapidement. Les ménages ne consomment que si l’on baisse les prix. Le programme “Cash for Clunkers” a réduit les prix des nouvelles voitures de 20% environ. Dès qu’il a pris fin, il en a été de même pour les ventes automobiles. La plupart des nouvelles ventes de maisons peuvent être attribuées à des crédits d’impôts — qui réduisent l’apport initial de 20% au moins. Ce programme devrait prendre fin en novembre.

    Et voilà que la Maison Blanche s’inquiète de l’emploi. Le chômage est censé être un indicateur retardé, mais cette fois-ci, il semble avoir purement et simplement abandonné la course. Or les élections du Congrès américain sont proches. L’administration Obama envisage de soudoyer les entreprises avec un crédit d’impôts de 3 000 $ pour les pousser à embaucher. Si le travailleur moyen coûte à son entreprise 40 000 $ environ, cette mesure réduirait le coût de l’emploi de 7,5%.

    La situation ressemble de plus en plus à l’ère Roosevelt. A la fin de cette année, tous les emplois américains créés durant la période de bulle — 2002-2007 — auront été éliminés, ce qui représenterait la première décennie sans croissance de l’emploi depuis les années 30.

    En général, durant une récession, les grandes entreprises réduisent leur personnel. Ensuite, lorsque l’économie se reprend, les petites entreprises ne tardent pas à réembaucher. Mais nous ne vivons pas une récession d’après-guerre ordinaire. Cette fois-ci, privées de capitaux comme de clients, les petites entreprises n’ont pas une chance de survie. Et dans ces conditions, une authentique reprise n’a guère plus de probabilités de durer.

    La demande réelle s’est évanouie, les ménages essayant de rembourser leurs dettes. Cela ne changera pas de sitôt — en tout cas pas tant que le gouvernement sabote la vraie reprise. Fournir du cash-pour-ci et du cash-pour-ça est une solution coûteuse, surtout lorsque les recettes fiscales chutent. L’argent doit venir de quelque part. Il s’avère que les autorités l’empruntent aux personnes mêmes qui tentent de reconstruire leurs finances personnelles. Sur les 1 600 milliards de dollars que le gouvernement américain empruntera cette année, le plus grand contributeur est le secteur privé, qui verse à hauteur de 700 milliards de dollars. Au lieu d’être utilisé pour stimuler une réelle reprise — en fournissant du crédit aux petites entreprises et aux consommateurs — cet argent est absorbé par le gouvernement américain et gaspillé.

    Les banques sont elles aussi ravies de jouer le jeu du gouvernement. Elles peuvent emprunter à vue auprès de la Fed à seulement un quart de pour-cent annualisé. Sauf que prêter aux petites entreprises est un travail difficile. C’est risqué. Pourquoi se donner tant de peine ? Le Trésor américain leur donnera 4% si elles prêtent au gouvernement à long terme. Pour les banques, c’est quasiment de l’argent gratuit. Tant les banquiers que les politiciens y trouvent leur compte — avec une plus grande partie de l’économie sous leur contrôle.

    Pendant ce temps, l’économie réelle vacille. “L’assèchement du crédit entrave la reprise”, résume le Wall Street Journal. Les Etats-Unis doivent créer un million et demi de nouveaux emplois chaque année simplement pour suivre la croissance démographique. Actuellement, on trouve 15 millions de personnes sans emploi… plus quelques centaines de milliers de nouveaux chômeurs chaque mois. Si cette reprise dure assez longtemps, il ne restera plus une seule personne au travail dans tous les Etats-Unis.

    Même si l’économie se stabilisait, elle laissera des millions de personnes au chômage de manière plus ou moins permanente. Ajoutez à cela les personnes travaillant à temps partiel, et celles qui cherchent un emploi depuis si longtemps qu’on ne les compte même plus, ainsi que leurs familles — et on a un quart de la population sans argent à dépenser. Voilà pourquoi ce ralentissement n’est pas près de prendre fin. Tout comme le Japon dans les années 90, nous devrons peut-être vivre avec cette dépression pour le reste de nos jours.

    Meilleures salutations,

    Bill Bonner
    La Chronique Agora


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  • Fannie Mae demande une nouvelle aide du Trésor américain, 15 milliards de plus…

    novembre 6, 2009 par fonzibrain


    L’organisme de financement hypothécaire a encore enregistré une très lourde perte au troisième trimestre. Il réclame une aide de 15 milliards de dollars.

    Fannie Mae, organisme de refinancement hypothécaire et acteur majeur de la crise financière aux Etats-Unis a annoncé avoir subi au troisième trimestre une nouvelle perte de 18,9 milliards de dollars.

    La perte sur ce trimestre a été réduite de 35% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent, mais s’est aggravée par rapport au deuxième trimestre, où elle était de 14,8 milliards de dollars.

    Son chiffre d’affaires s’est limité au troisième trimestre à 5,9 milliards de dollars, dont près des deux tiers en intérêts sur son activité de crédit, et près d’un tiers rémunérant sa garantie.

    Fannie Mae enchaîne donc son neuvième trimestre de pertes consécutif et ne devrait pas revenir aux bénéfices dans un avenir prévisible: “Nous prévoyons que nos pertes de crédits et notre ratio de pertes de crédits continueront à croître pour le reste de 2009 et en 2010″, a prévenu l’organisme.

    Le groupe a attribué ce nouveau trou dans ses finances à 22 milliards de dollars de dépenses, “reflétant l’accumulation continue à la fois des provisions pour pertes et des dépréciations dues à l’ajustement comptable au prix le plus juste”, explique le communiqué.

    Des dépréciations attribuées au “nombre croissant de prêts qui ont été acquis auprès de détenteurs de titres adossés à des créances hypothécaires afin de poursuivre le programme de modification des termes de l’emprunt pour les propriétaires en difficulté “, a expliqué Fannie Mae.

    L’organisme est en effet sollicité par les pouvoirs publics pour reprendre des titres adossés à des prêts immobiliers dont la valeur s’est effondrée, et soutenir de cette manière le marché immobilier. Le groupe demande donc une nouvelle aide du Trésor américain évaluée à 15 milliards de dollars.

    La société bénéficie déjà d’une ligne de crédit de 100 milliards de dollars sur lesquelles elle doit puiser pour maintenir leur valeur d’actifs supérieure à leur passif.

    D’après une étude publiée en octobre par la Banque de réserve fédérale de San Francisco, Fannie Mae, tout comme Freddie Mac et Ginnie Mae, garantissaient ou fournissaient à eux trois près de 95% des nouveaux prêts hypothécaires résidentiels.

    Fannie Mae a plaidé pour une poursuite du soutien de la Fed, qui achète déjà sa dette à hauteur de 147 milliards de dollars à ce jour, en ajoutant celle de Freddie Mac.
    la tribune

    C’est un puit sans fond !
    Déja 147 milliards et ce n’est pas terminé, les usa sont en mode auto destruction, le pays sombre lentement, mais les banquiers s’en foutent.Regardez aujourd’hui, le chomage passe les 10% et Wall Street est resté dans le vert ! C’est dingue, c’est la preuve qu’ils sont totalement déconnecté du réel.

    Les américains sont au chomage et les bankster font la fête, tranquille quoi !

    9 trimestres dans le rouge, j’ai jamais entendu ça ! et ce n’est pas fini, 2010 sera pareil !

    Pauvres gens, regardez la dernière arnaque.On pourrait croire que cela part d’un bon sentiment, mais bon…

    L’organisme américain de refinancement hypothécaire Fannie Mae a lancé aujourd’hui un programme pour proposer aux propriétaires d’un logement ne pouvant plus rembourser leur emprunt d’en devenir locataires plutôt que d’être expulsés.

    “Dans le cadre de ‘Titre de propriété contre bail de location’, les emprunteurs transfèrent leur propriété au prêteur par un contrat au lieu d’une saisie, et louent ensuite le logement au prix du marché”, a expliqué la société dans un communiqué.

    Le Trésor avait annoncé début octobre que 500.000 ménages avaient bénéficié d’une modification de leur mensualité de remboursement, dans le cadre de ce plan public lancé en février pour aider les propriétaires en difficulté à rester chez eux. Dans le programme de Fannie Mae, le ménage occupant ce logement devrait prouver que ce loyer représente au maximum 31% de ses revenus, et signerait un premier bail d’un an renouvelable.

    L’autre organisme parapublic de refinancement hypothécaire, Freddie Mac, avait lancé en mars une initiative semblable. Elle prévoyait un bail de location d’un mois renouvelable, et obligeait les emprunteurs à faire visiter leur logement aux acheteurs potentiels.
    le figaro

    Genre ils ont payé pour rien pendant des années, et deviennent locataires !!!!
    le cauchemar, mon dieu les pauvres gens, les banquiers sont vraiment des chiens et l’état est complice.Les gens doivent être furax, heureusement qu’il y a la grippe pour les occuper…. et bientôt les enfermer…


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  • Le grand retour de la bulle spéculative
    LE MONDE ECONOMIE | 02.11.09 | 16h30  •  Mis à jour le 02.11.09 | 20h29


    n voulant sauver l'économie mondiale, a-t-on fait naître une nouvelle bulle qui sera à l'origine de la prochaine crise ?

    Après les injections massives de centaines de milliards de dollars par les Etats et les banques centrales dans le but d'éviter le naufrage des établissements bancaires et des constructeurs automobiles et pour soulager les ménages, de nombreux économistes mettent maintenant en évidence l'existence d'un accès de spéculation.

    En appui de cette thèse, ils soulignent la flambée concomitante et quasi inédite des marchés boursiers, en particulier en Asie, des marchés obligataires, notamment sur les emprunts d'Etat, et du prix des matières premières, l'or et le pétrole en vedettes. Depuis six mois, "tout monte !", constate Patrick Artus, responsable de la recherche économique chez Natixis. Selon lui, il s'agit de spéculation car ces hausses, souvent spectaculaires - la Bourse de Shanghaï a progressé de 63 % depuis le 1er janvier -, sont déconnectées de la réalité économique. "A la Bourse de Taïwan, les valeurs des actions représentent 100 fois les bénéfices des sociétés, 90 fois en Australie, contre 13 fois à la Bourse de Paris", souligne l'économiste.

    Pour M. Artus, cette bulle serait le fruit de l'abondance de liquidités issues notamment des plans de relance et de soutien lancés en 2008. Pour endiguer la crise, les banques centrales ont d'une certaine manière "fait marcher la planche à billets", explique-t-il, en ouvrant les vannes du crédit via des politiques monétaires accommodantes avec des taux d'intérêt proches de zéro et en achetant des titres, parfois toxiques, afin de soulager les établissements financiers. Les Etats, de leur côté, se sont endettés en empruntant sur les marchés des montagnes de dette. Les économistes de Barclays calculent qu'il s'émettra en 2009 pour 1 300 milliards de dollars (875 milliards d'euros) de bons du Trésor américains et quelque 900 milliards de dollars de titres d'emprunts en Europe.

    "La liquidité mondiale n'a jamais progressé aussi vite, souligne M. Artus. De 1990 à 2007 la monnaie en circulation, estimée sur la base des bilans des banques centrales, progressait de 15 % par an en moyenne ; aujourd'hui, le rythme est de plus de 30 %."

    "En 1990, la base monétaire représentait 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial ; aujourd'hui, c'est 21 % !", souligne M. Artus. Pour placer cet argent, les investisseurs achètent tour à tour des actifs sur le marché immobilier, sur celui des matières premières, des actions ou des obligations notamment "souveraines" - émises par des Etats - car jugées moins risquées. On a ainsi des "bulles sauteuses", explique M. Artus, où la spéculation se concentre sur un marché avant de se nicher ailleurs.

    Du fait de ces excès, "la reprise qui se dessine est insoutenable, alerte l'historien et économiste Nicolas Baverez, dans une tribune publiée dans Le Monde du 30 octobre. L'on réédite les erreurs commises après 2001 en reconstituant deux bulles spéculatives, sur les marchés d'actions et de dettes des Etats".

    "On vit dans un monde producteur de liquidités", estime aussi Daniel Cohen professeur à l'Ecole normale supérieure (ENS). Mais, pour lui, la racine du mal est plus profonde qu'on ne le croit. "On a souvent dit que la politique monétaire laxiste d'Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale américaine, menée après l'éclatement de la bulle Internet était à l'origine de la crise actuelle", rappelle-t-il. Les taux d'intérêt très bas auraient en effet contribué à laisser se former une bulle du crédit aux Etats-Unis. "En réalité les causes de l'abondance de liquidités sont plus profondes que les erreurs de Greenspan", assure M. Cohen.

    L'excès d'argent proviendrait, selon lui, de la conjonction de deux facteurs : le premier lié à l'émergence de pays dont la balance commerciale est structurellement excédentaire, comme la Chine - ils innondent la planète de leurs liquidités - ; le second de pays producteurs de matières premières, qui sont "à 95 % transformées en produits financiers", explique M. Cohen.

    In fine, les Etats et les banques centrales ne seraient donc pas coupables de la création de bulles, mais subiraient, en quelque sorte, les déséquilibres de ce nouvel ordre mondial.

    Quelle qu'en soit l'origine, ces outrances financières auront, selon les économistes, des conséquences désastreuses tant au niveau microéconomique, que macroéconomique ou géopolitique. En éclatant, une bulle ruine en effet les détenteurs d'actifs du marché concerné. Mais la spéculation peut également propager ses effets négatifs à l'économie "réelle". Les émeutes de la faim en 2008, liées à la flambée des matières premières (sucre, céréales, etc.) l'ont démontré, tout comme, à la même époque, un pétrole à plus de 100 dollars le baril a pénalisé l'industrie et le pouvoir d'achat des ménages.

    Que faire ? Pour la plupart des économistes, la responsabilité incombe en premier lieu aux banquiers centraux. A eux de faire en sorte de "vider" le monde de ses liquidités trop abondantes en durcissant les politiques monétaires.

    Mais en agissant ainsi, ils risquent de briser une reprise économique mondiale encore fragile et instable. Et certains experts, à l'image de Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, pensent qu'il est plus dangereux de briser la croissance que de laisser se propager une bulle financière qui, selon lui, menace... sans être encore véritablement présente.

    "La bulle n'est pas encore là, mais elle est devant nous. C'est un risque qu'il faut surveiller", estime M. Lorenzi. Selon lui, tant que ce risque ne s'est pas manifesté, il est préférable de soutenir encore l'économie par le jeu de politiques monétaires conciliantes, même si l'économie n'en a plus vraiment besoin. "La moitié du PIB mondial est encore sous perfusion, il ne faut pas stopper ce soutien trop tôt,

    juge M. Lorenzi. Le faire un peu trop tard ne serait pas plus grave que de prendre des antibiotiques trois heures de plus qu'il ne faut."

    Pour l'heure, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a rassuré les plus inquiets en soulignant, le 29 octobre dans un entretien aux Echos, que "pour le moment, rien ne justifierait" le relèvement des taux d'intérêt directeurs de la Banque centrale européenne (BCE).

    Mais, pour les banques centrales, l'exercice est d'autant plus délicat que leur boussole habituelle, l'inflation, ne marche plus.

    Jusqu'ici, une surchauffe était clairement rendue visible sous la forme d'une hausse des prix. Mais depuis les années 1980, l'inflation, sur le Vieux Continent comme dans l'ensemble du monde occidental, semblait éradiquée.

    L'efficacité des politiques monétaires dans ce domaine, couplée à la mise en place de mesures favorisant la concurrence, mais aussi et surtout aux bouleversements du marché du travail (désindexation des salaires sur les prix, multiplication des délocalisations, compétition avec des pays à bas salaires, moindre pouvoir des syndicats...) ont contribué à cantonner la hausse des prix autour de 3 %.

    Selon les économistes, pour mesurer les effets réels de leurs politiques monétaires sur les prix, les banques centrales doivent impérativement élargir leur mandat et ne plus regarder seulement l'inflation des biens et des services.

    En effet, comme ces dernières années en ont fourni l'illustration frappante, l'inflation a déserté en grande partie les étiquettes des étals pour aller se réfugier sur les valeurs Internet ou dans l'immobilier. Les décisions de baisse ou de hausse des taux d'intérêt influencent peu le panier de la ménagère, mais beaucoup le prix auquel elle achète son logement. Les instituts d'émission gagneraient donc en efficacité s'ils surveillaient, en plus de l'évolution des prix à la consommation, celle des prix des actifs sur les marchés boursiers, des obligations ou des matières premières. Ils serviraient ainsi mieux, par la même occasion, leur objectif de veiller à la stabilité financière et de prévenir la formation de nouvelles bulles financières.

     

    Claire Gatinois

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  • la fin de la "Movida" économique.

     

    La bulle immobilière espagnole

     

     

     


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  • Neuf banques mises en faillites en une journée aux Etats-Unis, plus la CIT c’est à dire la cinquieme plus grosse faillite aux États-Unis !!!!

    By fonzibrain

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    Les autorités américaines ont fermé vendredi neuf banques, un record pour une seule journée depuis le début de la crise financière.

    Cette opération porte à 115 le nombre de banques mises en faillite depuis le 1er janvier, soit le plus haut niveau annuel depuis 1992. Les analystes s’attendent à ce que d’autres surviennent encore d’ici la fin de l’année.

    Parmi les neuf établissement fermés vendredi se trouve la California National Bank, qui devient donc la quatrième plus grosse faillite du secteur cette année.

    La plus grande institution financière à s’être effondrée depuis le début de la crise est Washington Mutual, qui détenait 307 miliards de dollars d’actifs à sa fermeture en septembre 2008.

    Le groupe US Bancorp (USB.N: Cotation) a racheté vendredi les neuf établissements en question, qui étaient détenus par FBOP Corp, et hérite ainsi de 18,4 milliards de dollars d’actifs et de 15,4 milliards de dollars de dépôts.

    Dans un “avenir proche”, les neuf banques devraient être renommées sous la marque US Bank, qui est la filiale de US Bancorp orientée sur la Californie mais aussi présente dans l’Illinois et l’Arizona pour un total de 770 antennes dans ces trois Etats.

    US Bancorp n’a rien précisé au sujet de l’avenir des employés des neuf établissements.

    La California National Bank dispose de 68 antennes dans l’ensemble du sud de la Californie, pour plus de 7 miliards d’actifs.

    Elle a perdu environ 500 millions de dollars après avoir fortement investi dans les actions préférentielles de Fannie Mae et Freddie Mac, qui ont perdu pratiquement toute valeur après le rachat par le gouvernement fédéral de ces deux groupes de refinancement hypothécaire. (Sam Mircovich et Edwin Chan, version française Gregory Schwartz)
    reuters

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    Tout va bien, 9 d’un coup dont une grosse banque !

    (Et on attend toujours pour CIT, ils ont encore réussi à gratter quelques milliards mais c’est loin d’être stabilisé.)

    Délire, au moment ou je vérifiais pour CIT, j’apprends que le groupe financier dépose le bilan !!!!

    Voila l’article :

    Le groupe financier CIT, acteur incontournable du financement des PME américaines, a annoncé dimanche qu’il se mettait sous la protection de la loi sur les faillites (Chapter 11).
    “Le Conseil d’administration a approuvé la proposition de déposer volontairement un dossier au tribunal des faillites du district sud de New York”, indique le groupe dans un communiqué.
    Les actifs de CIT étant évalués à 71 milliards de dollars, il s’agit de la cinquième plus grosse faillite de l’histoire des Etats-Unis, après celles de Lehman Brothers (2008), Washington Mutual (2008), WolrdCom (2002) et General Motors (2008).
    La procédure ne concerne que la maison-mère et non les agences de CIT et ses filiales, ce qui leur permettra de poursuivre leurs activités, précise le communiqué.
    Elle intervient à l’issue d’un accord avec les principaux créanciers du groupe, qui ont apporté en fin de semaine dernière leur soutien au projet de restructuration de la direction malgré des réticences initiales, notamment celles de l’investisseur américain Carl Icahn, connu pour avoir obtenu la tête du directeur général de Yahoo!, Jerry Yang.
    “Quelque 85% des créanciers du groupe ont participé à la consultation et près de 90% de ceux qui ont participé ont apporté leur soutien au programme de réorganisation”, indique le communiqué de la direction.
    Le groupe espère donc que le tribunal confirmera “rapidement” la restructuration, qui devrait lui permettre de “réduire son endettement total d’environ 10 milliards de dollars, de réduire nettement ses besoins en liquidités aux cours des trois prochaines années, d’améliorer ses ratios de capitalisation et d’accélérer son retour à la rentabilité”.
    Les documents légaux présentés au tribunal des faillites précise que les actifs de CIT Group s’élèvent à 71 milliards de dollars et son endettement à 65 milliards.
    Les dirigeants de CIT avaient demandé aux créanciers du groupe d’approuver leur plan de restructuration ainsi qu’une offre d’échange de dette entre le 1er octobre et jeudi, afin de le soulager d’au moins 5,7 milliards de dollars d’obligations arrivant à maturité entre 2009 et 2012.
    Dans son communiqué, le groupe précise que ces fonds, auxquels s’ajouteront les liquidités obtenues par les remboursements des prêts déjà accordés, lui permettront de répondre aux besoins de ses clients et à ses obligations pendant la procédure judiciaire.
    “La décision de mettre en oeuvre notre programme de réorganisation permettra à CIT de continuer à fournir des financements à nos clients des petites et moyennes entreprises, deux secteurs qui restent vitaux pour l’économie américaine”, a indiqué le PDG de CIT, Jeffrey Peek, cité dans le communiqué.
    “Cette solution basée sur notre marché permet à CIT d’entamer le processus de réorganisation bien préparé et bien positionné pour ressortir rapidement ” du régime des faillites”, a-t-il ajouté.
    Les difficultés du groupe se sont intensifiées en juillet, alors que devait expirer en août une tranche d’un milliard de dollars de sa dette obligataire, qu’il n’était pas en mesure de refinancer. CIT s’était vu refuser une nouvelle injection de fonds fédéraux par Washington, après avoir reçu 2,3 milliards en décembre.
    CIT Group, dont l’action s’était effondrée de plus de 20% vendredi après le feu vert de M. Icahn ouvrant la voie à la faillite, ne sera plus coté à la bourse de New York à compter de lundi.
    afp

    001-0820064521-Bank-Collapse

    Putain, c’est dingue, la cinquième plus grosse faillite aux USA. La banque des pme se met sous la protection du chapitre 11, étant donnée la longue agonie de ce groupe financier, j’espère que tout a été fait pour limiter les dégats sur l’économie réelle.La faillite de CIT, cela fait deux mois que tout le monde l’attendait, mais avec 64 milliards de dettes, même avec un arrangement certaines banques vont le sentir passer. L’état a également perdu les 2,3 milliards appportés en décembre dernier, et les pme vont avoir encore plus de mal à se financer.

    Le mois de novembre risque d’être palpitant, la chronique agora a levé sont ” alerte au krach”, et la semaine dernière les marchès ont commencé à se retourner, serait-ce le début du second krach ?

    L’ouverture de la bourse demain matin en europe et demain après midi pour New York va être difficile, et à l’instant le nikkei vient d’ouvrir dans le rouge à – 2,31 %.

    Nous allons droit à la catastrophe, les deux ou trois prochains noël seront difficiles, c’est une certitude.
    Il n’y aura pas de reprise, n’oublions pas que la crise de 29 c’est réellement répercutée en 1932 ou 33.

    L’état d’urgence sanitaire aux USA est à mettre en relation avec l’effondrement économique à venir.
    Notre système s’effondre un peu plus chaque jour et pourtant nos politiques font comme si tout allait bien.

    Regadez ce que Patrick Artus de natixis a pondu comme rapport :

    Que les gouvernements aient le
    courage de dire la vérité aux
    Européens

    Au lieu d’entretenir l’espoir d’une reprise rapide de la croissance et de
    l’emploi, les gouvernements feraient mieux de dire aux Européens qu’ils vont
    être confrontés :
    • à une perte irréversible d’emplois dans les secteurs qui se contractent
    après la crise (construction, finance, biens durables…), d’où un
    chômage durablement très élevé ;
    • à l’absence d’idées pour créer des emplois nouveaux en quantité
    suffisante pour compenser les pertes d’emplois ;
    • à l’inefficacité des politiques de soutien de la croissance par
    l’exportation, avec la contraction du commerce mondial et, pour la
    zone euro, le risque d’appréciation de la devise ;
    • à la disparition du modèle de soutien de l’activité par la hausse de
    l’endettement ;
    • au besoin de rééquilibrer les finances publiques par des politiques
    budgétaires restrictives ;
    • à l’accélération des délocalisations avec l’écart de croissance et de
    coûts de production entre les pays émergents et les pays de l’OCDE ;
    • à la déformation du partage des revenus au détriment des salariés,
    avec le chômage élevé, les délocalisations…

    La seule solution constructive à cette masse de problèmes n’est pas
    d’amplifier les politiques contracycliques mais :
    • d’accepter la perte inévitable de pouvoir d’achat et de capacité de
    dépense de l’Etat ;
    • de construire les entreprises et les secteurs qui créeront de
    nouveaux emplois durables.

    Lisez la suite ici

    C’est clair, net et précis, nous allons nous appauvrir, c’est une nécessité(dans le sens ça ne peut pas être autrement)

    Nous allons au devant de très grosses difficultées, il y a une autre nécessité, c’est d’aller vivre à la campagne avec des terres pour se nourrir, des panneaux solaires et des éoliennes qui produisent de l’eau, ainsi que des lapins et des poules pour les carnivores !

    Comme ça vous travaillerez pour vous nourrir, sans passer par l’intermédiare ” argent “. Et le reste du temps, vous serez vous même et non obligez de faire un travail aliénant.Il ne faut jamais oublier que le travail est un vol d’identité, en nous forçant à faire quelque chose, on nous vole notre temps et nous ne sommes donc pas nous même.
    On nous force à jouer un rôle, on nous vole notre énergie physique et mentale.
    Le travail est le premier esclavage, vient ensuite la dette, et enfin les ravages de la propagande.

    J’ai commencé ce blog le 30 juillet, et après trois mois de travail je ne peux que constater la réalité de ce plan malsain qui prévoit de ravager la terre un bon coup pour reconstruire un monde à la sauce techno-fasciste.

    Mais je suis content d’avoir découvert toutes ces histoires de rené quinton, de loick le ribault et son G5, du grand docteur Gernez, des documentaires de jean yves bilien,surtout ” les guerisseurs, la foi la science “(pourtant la vidéo la moins vue du blog !), l’argent colloidale et autres petits miracles cachés comme ” l”homme qui parlait aux plantes ” avec ses choux de 35 kilos !

    Même si la situation est catastrophique,il ne faut jamais perdre espoir, mais vous devez aussi vous dire que le moment venu, vous devrez agir, cela aussi est nécessaire, il ne peut en être autrement.
    Le changement ne se fera pas tout seul, soyez en sûr, et même si tout est fait pour diviser et abrutir le peuple, nous ne pourrons pas nous cacher derrière l’inactivité des zombies.

    Il faudra agir.


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