• La Chine diminue encore ses exportations de terres rares
     
    La Chine produit environ 95% des terres rares utilisées dans le monde. Ici, la mine de Nanchang dans la province du Jiangxi (sud-est de la chine).
    La Chine produit environ 95% des terres rares utilisées dans le monde. Ici, la mine de Nanchang dans la province du Jiangxi (sud-est de la chine).
    REUTERS/Stringer/Files
    source RFI

    Une réduction de 35% des quotas d'exportation pour les six premiers mois de 2011 : c’est ce que Pékin vient d’annoncer, fermant encore un peu plus le robinet de ces terres rares dont la Chine a quasiment le monopole de production. Ces métaux aux propriétés étonnantes sont de plus en plus indispensables à l'industrie.

     

    Cette nouvelle baisse de l'offre chinoise en terres rares agace les Américains, les Européens et les Japonais. Mais il n’y a pas grand chose à faire pour contrer ce mouvement comme le constate cette PME française, CT Magnet. Se passer du néodyme, ce petit métal de la classe des terres rares, pour fabriquer les aimants est impensable pour cette société de négoce. Christophe Teillard, patron de cette PME.
     
    « Ca doit faire une dizaine d’années que l’on a ça dans notre catalogue, avec un engouement, allez, on va dire très important, sur les cinq dernières années. On a des marchés où nos clients utilisaient hier des caoutchoucs magnétiques, aujourd’hui ils ne prennent que des terres rares et il y a un rendement phénoménal ! ».
     
    C'est pourquoi quand son fournisseur chinois l'a averti, au début du mois de décembre, qu'il n'y aurait plus de contrat annuel mais un contrat renégocié chaque mois, le patron de cette PME française a accepté sans broncher. Les prix ont déjà augmenté de 150% sur certains produits et la hausse durera tant qu'elle profitera au vendeur, estime Christophe Teillard.
     
    « Les Chinois ne sont pas idiots. Ils iront jusqu’à un certain niveau de prix, de manière à ne pas mettre en péril leur production. Ils savent très bien que les gisements de terres rares, il y en a dans le monde entier. Ils sont parfaitement évalués, à un prix faible, pour ne pas se mettre en concurrence avec les Américains, les Canadiens et autres ».
     
    C'est grâce à des coûts de production plancher que les Chinois ont éliminé la concurrence. Il ne suffira donc pas de rouvrir les mines au Canada ou ailleurs pour rendre les terres rares un peu plus abondantes sur le marché.
     
    Les terres rares sont des substances métalliques qui entrent donc dans la fabrication des nouveaux aimants mais aussi dans celle des écrans plats, des lasers ou des voitures hybrides.


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  • Ton cadeau de Noël Finky
     
     
     

    Le Ballotin de Quenelles de Lyon


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  • "Les forces militaires chinoises ne doivent pas s'appuyer sur les pays étrangers pour se moderniser et se développer"

    Les forces militaires chinoises ne doivent pas s'appuyer sur les pays étrangers pour se moderniser et se développer, a affirmé mercredi le ministre chinois de la Défense, dans une interview à plusieurs quotidiens officiels.

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    Chars chinois.jpg

    "Ces cinq prochaines années, notre armée va persévérer dans sa préparation à un conflit militaire, dans tous les champs stratégiques possibles", a affirmé Liang Guanglie.

    "Nous allons nous appuyer sur nos ressources propres pour traiter cette question et développer nos équipements. La modernisation de l'armée chinoise ne saurait dépendre des autres et elle ne peut être achetée", a-t-il ajouté.

     

    La Chine, dotée la plus grande armée de la planète (l'Armée populaire de libération) et d'un arsenal nucléaire, a le deuxième budget de défense du monde après les Etats-Unis, budget qui progresse plus rapidement que le PNB, ce qui suscite des craintes chez certains pays voisins.

    "Nous avons beau vivre en temps de paix, il ne faut jamais oublier la guerre, renvoyer les chevaux aux écuries et baisser la garde des baïonnettes et des fusils", a estimé M. Liang.

    "Ces cinq prochaines années, notre économie et notre société vont se développer plus rapidement, ce qui va doper l'ensemble de notre puissance nationale", a-t-il prédit. "Nous allons saisir cette occasion pour accélérer la modernisation de notre armée".

    La puissance militaire chinoise représente une source "d'inquiétude" pour l'Asie orientale et la communauté internationale, a estimé il y a deux semaines le gouvernement japonais.

    L'amiral américain Robert Willard, chef de la région militaire du Pacifique, a de plus affirmé que la Chine avait développé les capacités opérationnelles initiales d'un missile à longue portée pouvant frapper les porte-avions, dans une interview publiée mardi par un journal japonais.

    Par ailleurs, selon un rapport du département américain de la Défense, Pékin est en train d'accroître son avance militaire sur Taïwan, en prévision d'un conflit avec l'île qu'elle considère comme une province rebelle.


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  • Le vrai coût d’un éclatement de la zone euro

    Austérité, scission, éclatement, implosion : L’Expansion examine les quatre scénarios auxquels risque de conduire l’attaque des marchés contre la zone euro. Dans tous les cas, l’avenir proche s’annonce sombre.

    Et de deux ! Après la Grèce, c’est l’Irlande que les marchés financiers étaient sur le point d’asphyxier, si ses partenaires de la zone euro n’avaient pas volé à son secours, le 28 novembre. "Deux Etats à genoux, contraints de mettre leurs finances publiques au carré. Il reste encore quatorze cibles dans la zone euro", ironise un investisseur. Son décompte effronté ne fera certainement pas rire les gouvernements européens, bien forcés, pour la première fois, d’envisager le pire.

    Lire la suite de l’article : http://www.lexpansion.com/economie/...


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  • La Chine se dit préoccupée par l'envoi de porte-avions supplémentaires US au large de la Corée du Nord

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    note Webrunner : le conflit entre les deux Corées, c'est à dire entre les USA et la Chine, ne préoccupe que 1,9% des internautes d' agoravox alors qu'il s'agit de l'évènement le plus important de l'année 2010 dans la mesure où il y a de fortes probabilités pour qu'il s'agisse du début de la 3eme guerre mondiale.

    La Chine a exprimé sa préoccupation sur les intentions de Washington qui consisteraient à déployer au total trois porte-avions à propulsion nucléaire dans le Pacifique.

    Les Etats-Unis envisageraient d’envoyer le USS Carl Vinson et USS Ronald Reagan, en plus de l'USS George Washington pour se défendre contre une agression possible la Corée du Nord.

    uss ronald reagan.jpg


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  • Elton John et David Furnish sont papas !

    Elton John et David Furnish sont papas !

    Elton John et David Furnish sont papas !
    Elton John et David Furnish sont papas ! hiMedia

    Note Webrunner :

    3,925 kg !!! dommage qu'on ne nous donne pas le prix pour connaître le coût du kg de bébé

    Voilà un couple qui a passé un joyeux Noël ! Elton John et David Furnish ont accueilli leur premier enfant le 25 décembre, un petit garçon de 3,925 kilogrammes baptisé Zachary Jackson Levon. Le couple a fait appel à une mère porteuse et leur bout de chou a vu le jour en Californie. "En ce moment particulier, nous sommes submergés par le bonheur et la joie. Zachary est en bonne santé et il se porte très bien. Nous sommes des parents très fiers et très heureux", ont déclaré les deux papas dans un communiqué de presse. Les félicitations s'imposent !

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  • Ahmadinejad : "Ben Laden est à Washington" (vostfr)


    Ahmadinejad: "Ben Laden est à Washington" (vostfr)
    Cargado por ERTV. - Vídeos de noticias del mundo entero.

    Traduction E&R

    Interviewé par ABC qui évoque la rumeur lancée par des "journalistes" comme quoi Ben Laden serait caché à Téhéran, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rétorqué de la plus belle des manières.


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  • Et si le monde entier reconnaissait la Palestine?

    C'est la crainte d'un ministre israélien. De fait, le gouvernement de Netanyahou ne fait pas beaucoup de concessions pour permettre un règlement conjoint vers la paix...

    Le "monde entier" pourrait reconnaître un Etat palestinien d'ici un an, a averti dimanche dernier, 26 décembre, le ministre israélien Benjamin Ben Eliezer, appelant à une reprise des négociations de paix complètement bloquées.
    Cet avertissement du travailliste survient alors que quatre pays d'Amérique latine - le Brésil, l'Argentine, la Bolivie et l'Equateur - ont reconnu la Palestine comme Etat indépendant et que l'Autorité palestinienne mène une campagne active pour la reconnaissance de leur Etat.
    "Je ne serais pas surpris si dans l'année à venir, le monde entier, y compris les Etats-Unis, reconnaissait un Etat palestinien. Ensuite, il ne faudra pas s'étonner de la façon dont cela s'est passé", s'est inquiété le ministre de l'Industrie et du Commerce.

    De fait, les signaux envoyés par les Israéliens aux négociateurs et acteurs de la région ne vont pas dans le sens d'un règlement global du conflit.

    Accord intermédiaire

    L'Etat hébreu ne semble pas se diriger vers une amélioration de ses relations avec son voisin turc, excluant toute excuse envers lui après le raid contre une flottille d'aide humanitaire en partance pour Gaza en mai dernier.

    Surtout, les signaux envoyés aux Palestiniens ne mettent pas en lumière une voie de la paix. Ainsi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a qualifié dimanche le gouvernement palestinien d'"illégitime". Le dirigeant du parti populiste Israel Beytenou a également préconisé "un accord intérimaire à long terme" avec les Palestiniens, estimant qu'un accord global était impossible dans un proche avenir.
    Une position identique à celle du Premier ministre Benjamin Netanyahou qui a écarté lundi toute possibilité d'accord global avec les Palestiniens. "Il pourrait y avoir une situation dans laquelle les discussions avec les Palestiniens se heurteraient à un mur sur les questions de Jérusalem et du droit au retour (des réfugiés palestiniens), et dans ce cas le résultat serait un accord intérimaire", a-t-il affirmé à la Chaîne Dix de la télévision israélienne.

    Un nécessaire statut final

    Une possibilité immédiatement rejetée par les représentants palestiniens. "Le temps est venu de trancher sur les questions de statut final et d'établir un Etat palestinien sur les frontières du 4 juin 1967", c'est-à-dire sur l'intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, a ainsi affirmé à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas. Une position soutenue également par le principal négociateur palestinien Saëb Erakat qui a réaffirmé lundi que "les solutions transitoires étaient refusées en bloc et dans le détail".
    "Le moment est venu à présent pour des solutions définitives qui englobent Jérusalem, les réfugiés, les frontières, la sécurité, la colonisation, l'eau et la libération de tous les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes", a-t-il déclaré.

    Offensive diplomatique palestinienne

    Et les Palestiniens, frustrés par le blocage des pourparlers, ont décidé d'intensifier dans les prochains jours leurs efforts pour obtenir la reconnaissance de leur Etat.

    Sur le front européen, l'Autorité palestinienne fait campagne pour le rehaussement du niveau de ses représentations diplomatiques, comme l'ont déjà fait la France, l'Espagne, le Portugal et la Norvège. Sur le front sud-américain, le président chilien Sebastian Pinera rencontrera le président de l'Autorité palestinienne le 1er janvier au Brésil, alors que plusieurs pays arabes pressent le Chili de reconnaître l'Etat palestinien. Et l'Uruguay a annoncé son intention de reconnaître courant 2011 la Palestine comme Etat indépendant, comme déjà plus de cent pays.

    Israël s'oppose à l'établissement d'un éventuel Etat palestinien, estimant qu'il doit se faire via des négociations. Aujourd'hui dans l'impasse…

     

    (Céline Lussato – Nouvelobs.com)


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  • Comment l’Islande est en train de sortir de la crise

    Confrontée elle aussi à une crise due aux excès de son secteur bancaire, l’Islande a refusé de transférer les pertes des banques aux contribuables et a dévalué sa monnaie. Résultat : la crise s’avère moins profonde que prévu et le redressement est en marche.

    Un article de Courrier International, relayant le Daily Telegraph, fait le point sur la sortie de crise de l'économie irlandaise, désormais en bonne voie. Les moyens employés par l'Islande sont radicalement opposés à ceux imposés à l'Irlande.

    Située hors de la zone euro, l'Islande est restée maîtresse de ses stratégies de sortie de crise. Pas question de transférer les pertes des banques sur les contribuables et de se laisser imposer une cure déflationiste qui aggrave la dette.

    Résultat : deux ans à peine après une crise présentée comme cataclysmique, l'Islande est en train de s'en sortir. Et c'est le FMI qui le dit. Pour être précis, c'est son représentant Mark Flanigan qui déclare : “La récession s’est révélée moins profonde que prévu”. Le modèle social nordique a été préservé et l'endettement décroit progressivement, grâce à une forte dévaluation de la monnaie (qui a perdu 30 % en deux ans) et à l'inflation qui atténue les dettes. Le chômage est fortement retombé (de 9,7% à 7,3 %, pourcentage à comparer à celui de l'Irlande : 14,1 %). La reprise se traduit en chiffres (1,3 % au troisième trimestre).

    Le président islandais s'en explique sans ambages à Bruxelles : “La différence est qu’en Islande nous avons laissé les banques faire faillite, a-t-il expliqué. C’étaient des institutions privées ; nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité.”

    Le prix Nobel d'économie Paul Krugman attribue ce redressement aux facteurs suivants : dévaluation de la monnaie, contrôle des capitaux. Il constate aussi que l'Islande est faiblement sanctionnée.

    Si quelques dents grincent à Bruxelles, les créanciers étranger n'ont pas été remboursés, mais ils ne peuvent trop rien dire, puisqu'ils étaient créanciers de banques et non de l'Etat, qui n'avait aucune obligation de se charger d'un fardeau venu du privé. La faible taille du système bancaire islandais a sans doute aussi allégé les conséquences externes. 

    par Catherine Segurane mardi 28 décembre 2010


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  • Réaction en chaîne : les pays sud-américains reconnaissent la Palestine

    Les temps sont rudes pour Israël et son chien de garde américain. Ces derniers jours, l’un après l’autre, différents pays d’Amérique du Sud ont officiellement reconnu l’existence de l’Etat palestinien, libre et souverain dans ses frontières d’avant 1967.

    Le 3 décembre dernier, le Président brésilien Lula envoyait une lettre à Mahmoud Abbas et reconnaissait – à la demande de ce dernier – l’Etat palestinien dans ses « frontières de 1967 », suscitant immédiatement le mécontentement de Tel Aviv et de Washington.

    Trois jours plus tard, c’est l’Argentine et sa présidente Cristina Kirchner qui stipulait, dans une lettre au Président de l’Autorité palestinienne, que le deuxième poids lourd sud-américain « reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967 ». Le Ministre des affaires étrangères, Hector Timerman, précisait que « malgré les efforts réalisés, les objectifs fixés par la conférence de paix de Madrid en 1991 et les accords d'Oslo en 1993 n'ont pas été atteints, ce qui a été source d'une profonde frustration ». De par cet acte, l’Argentine entend montrer « son profond intérêt de voir se produire une avancée définitive dans le processus de négociation qui conduise à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient ».

    Dans la foulée, le même jour, l’Uruguay annonçait par la voix de son vice-ministre des affaires, étrangères, Roberto Conde, sa volonté de faire de même en 2011.

    Les jours passent, et le 22 décembre, lors d’une conférence de presse à La Paz, Evo Morales tient sa promesse et confirme avoir envoyé une lettre à Mahmoud Abbas reconnaissant « l’Etat palestinien, son indépendance, sa souveraineté ». La semaine précédente, le Président Bolivien avait accusé Israël de commettre un « génocide » au Proche-Orient, et avait appelé les « organisations internationales à assumer leurs responsabilités pour l'éviter ». En janvier 2009 déjà, la Bolivie avait rompu toutes relations diplomatiques avec Israël pour s’opposer à l’offensive de Tsahal à Gaza.

    A propos de cet assaut armé meurtrier survenu en 2008, il faut rappeler que le Venezuela avait également, suite à cela, expulsé l’ambassadeur israélien à Carcacas. Hugo Chavez avait alors qualifié l’Etat hébreu d’« assassin » et de « génocidaire ». Fin 2009, ce dernier recevait officiellement Mahmoud Abbas en annonçant son désir d’ouvrir une ambassade en Palestine. Un soutien indéniable qui traduit une autre preuve évidente de la reconnaissance officielle de l’Etat palestinien.

    Enfin, vendredi, le Président équatorien Rafael Correa signait la reconnaissance diplomatique de « l'État de Palestine libre et indépendant dans ses frontières de 1967 », c'est-à-dire avant l’occupation israélienne qui a suivi la Guerre des Six Jours. Selon le Ministre des affaires étrangères, cette décision vise à « soutenir l'aspiration légitime du peuple palestinien, fondamentale pour aboutir, grâce au dialogue et à la négociation, à la coexistence pacifique des pays ».

    Cette réaction en chaîne du bloc antilibéral sud-américain souligne bien ce désir d’opposition à l’Empire atlanto-sioniste sur tous les fronts. La reconnaissance de l’Etat Palestinien dans ses frontières de 1949 à 1967 va dans le sens des réclamations de Mahmoud Abbas dans les pourparlers avec Israël, et ajoute un poids certain à la balance palestinienne. Au jour d’aujourd’hui, 94 pays ont déjà reconnu l’Etat de Palestine après sa proclamation par la réunion du Conseil National Palestinien (CNP) d'Alger de novembre 1988.

    Chris Lefebvre

    SOURCE


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