• Jaroslaw Kaczynski ne reconnait pas le corps de son frère

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    voir cet article paru le 12 avril 2010

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    **Les enquêteurs russes ont exclu que l’accident de l’avion du président polonais samedi en Russie ait pu être causé par un incendie ou une explosion, a annoncé aujourd’hui le vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov. Cette photo prouverait le contraire.

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  • Un code-barre pour identifier les embryons Hervé Le Crosnier

    16 décembre 2010

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    Des chercheurs catalans ont publié en novembre leurs travaux : comment introduire un « code-à-barres » (sic) dans les cellules d’un embryon. Cette analyse cherche à débusquer ce qui crée un nouveau risque moral, éthique, déontologique, et même scientifique pour une société qui non seulement accepte, mais aussi promeut ce type de pratiques. Irons-nous vers le règne des « bébé–design », quand les parents vont « choisir sur mesure » les caractéristiques de leur progéniture ? Ou saurons-nous résister à cette forme biopolitique de domination ?

    Le Comité Consultatif National d’Éthique pour les Sciences de la Vie et de la Santé vient de publier un rapport sur les recherches portant sur les cellules souches[1]. Cela occupe largement les médias. On trouve dans ce texte des rappels importants sur les règles éthiques qui peuvent être transposées dans des Lois afin de permettre aux sociétés de conduire des politiques scientifiques en adéquation avec les conceptions partagées de ce que signifie l’être humain. Certes, des différences, voire des divergences existent, et ce débat sur les « cellules souches » est aussi, en sens inverse, une façon pour les chercheurs en bio-médecine de faire évoluer les normes éthiques, ce qui conduit aussi à une meilleure compréhension des activités humaines mettant en jeu les notions de vie et de personne. C’est un processus dialectique entre la recherche et la société qui prend du temps, mais qui permet d’éviter que des travaux en science ou ingénierie du vivant ne poussent à des transformations de notre conception même de l’humanité sans que les sociétés ne puissent dire leur mot, avec toutes les contradictions et les opinions qui forment les approches du monde. Or certaines recherches en ingénierie de la reproduction humaine me semblent imposer des changements radicaux sans que l’on prenne le temps de réfléchir aux conséquences. Ainsi en va-t-il d’une recherche publiée le 18 novembre, qui n’a, à mon sens, pas recueilli toute l’attention nécessaire : des chercheurs catalans ont implémenté des codes-à-barre à l’intérieur des cellules d’embryons de souris et s’apprêtent à reproduire l’expérience sur des embryons humains[2].

    L’ordre des choses et l’ingénierie du vivant

    De toutes les règles qui semblent partagées par les différentes approches du débat éthique autour de l’embryon, il en est une qui semble commune : l’embryon n’est pas une « chose » comme les autres.

    En termes éthiques, « éviter toute réification de l’embryon » :

    « Il serait tout aussi excessif de considérer l’embryon en phase pré-implantatoire comme un simple amas de cellules d’origine humaine que de le sacraliser en tant que personne humaine en puissance. La notion de « processus embryonnaire en cours » témoignerait peut-être de l’énigme qui entoure la nature exacte de l’embryon aux premiers stades de sa vie. Quoi qu’il en soit, et en raison même de cette énigme, le Comité affirme son attachement à l’idée selon laquelle l’embryon humain doit, dès sa formation, bénéficier du respect lié à sa qualité. »

    Avis No 67 du 18 janvier 2001 sur l’avant-projet de révision des lois de bioéthique.

    Cette approche interdit par exemple la marchandisation de l’embryon. Elle interdit aussi les travaux sur des embryons qui ne seraient fabriqués qu’afin de servir d’objets de laboratoire. Une interdiction confirmée par la Convention d’Oviedo[3] : « La constitution d’embryons humains aux fins de recherche est interdite ».

    On peut pour autant s’interroger sur la finalité de certaines recherches en ingénierie de la fécondation : ont-elles réellement des buts thérapeutiques, et ne nécessitent-elles pas la mise à disposition d’embryons humains à simple fins de recherche ? Un interrogation que soulève par exemple une recherche menée à l’Université Autonome de Barcelone (Universitat Autònoma de Barcelona). Une recherche aux conséquences dévastatrices, publiée le 18 novembre 2010 par le journal « Human reproduction » : A novel embryo identification system by direct tagging of mouse embryos using silicon-based barcodes[4]. Il s’agit d’une recherche commune à des biologistes (Département de Biologie cellulaire, de physiologie et d’immunologie de l’UAB) et des chercheurs de l’Institut de microélectronique de Barcelone, visant à implanter dans chaque cellule d’un embryon un dispositif en silicium pouvant faire office de « code-à-barre », selon les termes mêmes employés par les chercheurs dans le titre de leur article.

    embryon_codes_a_barre1

    C’est l’Université Autonome elle-même qui assure la publicité de l’article en publiant une note sur son site web[5]. Une version grand public de la recherche qui sera très largement reprise dans les sites anglo-saxons (une recherche sur Google au 5/12/2010 permet de constater que les 5 premières pages sont occupées par des sites qui reprennent en l’état le communiqué de presse). Il y aurait beaucoup à dire sur cette nouvelle manière de valoriser les recherches par des communiqués de presse provenant des universités, mais aussi sur la servilité de ce web que l’on dit ouvert à toutes les plumes, mais qui pour l’essentiel ne prend pas le temps de l’analyse. En effet, tous ces sites ne font que reprendre le communiqué sans commenter, sans s’interroger, sans applaudir ni s’indigner… Une pauvreté de la critique scientifique[6] qui nous laisse désarmés.

    La recherche autour de cette technique d’implantation a été menée sur des embryons de souris. L’équipe des biologistes a réalisé une micro-injection du code-à-barres en silicium mis au point par les électroniciens. Celui-ci est lisible sous microscope. Introduit dans l’espace périvitellin, qui est compris entre la zone pellucide et la membrane plasmatique de l’ovocyte, le dispositif doit disparaître une fois l’embryon implanté dans l’utérus… Ce que réussit l’expérience, à quelques exceptions près.

    embryon_codes_a_barre2

    Un nouvel exploit de la technique biologique et microélectronique… Mais l’objectif de cette recherche mérite qu’on s’arrête un instant. À l’heure actuelle, les embryons récoltés ou congelés, sont identifiés sur les éprouvettes elle-mêmes. Les vérifications, par double contrôle humain, sont donc plus longues et minutieuses, les contenus étant régulièrement changés de récipients durant l’Assistance Médicale à la Procréation. Pour les auteurs de l’article, il s’agit d’accélérer et de sécuriser le processus, ce qui d’après le site du transhumaniste Raymond Kurzveil (un des seuls à ajouter de courtes remarques au texte de l’Université[7]) devrait permettre de meilleurs taux de succès des fécondations in vitro (FIV)…

    Or nous ne pouvons être naïfs à ce point.

    Ces changements dans la procédure de l’Assistance Médicale à la Procréation ne sont pas seulement des « garanties » de suivi de l’embryon… Le terme même de code-à-barres utilisé par les chercheurs renvoie à la logique de « marchandise » qui menace toute la filière de la FIV. Accélérer les processus pour leur assurer une meilleure réussite serait effectivement un progrès… Mais pourquoi, au delà des embryons destinés à la réimplantation immédiate, tester la méthode sur des embryons congelés ? Parce que congelés, ces derniers pourraient s’échanger entre cliniques, devenir matière première, certifiée directement dans l’embryon, et pas seulement sur l’emballage.

    Nous n’en sommes qu’au stade de l’expérience sur les embryons de souris, mais la même équipe de chercheurs vient d’obtenir l’autorisation du Ministère de la Santé du Gouvernement de la Catalogne pour passer à l’expérimentation sur des embryons humains. Or compte-tenu du projet, une telle recherche va-t-elle devoir outrepasser la règle éthique d’un usage des seuls embryons « surnuméraires », c’est-à-dire restant après une opération de fécondation à visée reproductive ? Les embryons seraient alors des « objets de laboratoire ». On peut aussi contester le fait que cette recherche corresponde à un objectif thérapeutique. Ce serait trop naïf de prendre pour argent comptant les déclarations portant sur l’amélioration du processus de la FIV… Les codes-à-barres induisent une tout autre approche que l’aide aux coupes infertiles. Or ce sont justement ces dérives que cherche à éviter le CCNE :

    « Traiter l’embryon humain seulement comme un moyen d’expérimentation, c’est prendre pratiquement parti sur son être en l’intégrant à l’ordre des choses.

    Dans son Avis No 8 relatif aux recherches et utilisation des embryons humains in vitro à des fins médicales et scientifiques, le CCNE indiquait : “On ne doit pas procéder, même avec le consentement des géniteurs, à des fécondations en vue de la recherche. Elles conduiraient à faire des embryons humains de simples moyens ou de purs objets.” »

    Rapport CCNE No 118, p. 52.

    Ce pas supplémentaire vers la marchandisation des embryons, codés, estampillés, reconnus, héritant de tel ou tel trait génétique… est dans la pleine logique de ce qu’est en train de devenir la fécondation in vitro.

    La dérive des cliniques de la fertilité

    Nous sommes en effet en train de passer d’une méthode permettant aux couples stériles d’avoir une descendance, à celle d’une FIV « choisie », destinée à éviter le hasard inhérent à la reproduction. Les cliniques spécialisées états-uniennes vantent leur approche tout azimuth :

    « Davis Fertility Center, Inc. Nous sommes une clinique spécialisée dans les traitement de l’infertilité pour les hommes et pour les femmes. Nos services comprennent la fécondation in vitro, la gestion du don d’oeufs et d’ovocytes, le Diagnostic génétique préimplantatoire, la congélation d’embryons, la Fécondation In Vitro avec microinjection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI), et le libre-choix du sexe (fille ou garçon)[8]. 

    embryon_codes_a_barre3

    Nous entrons dans une période où les plus riches sur la planète vont avoir recours aux cliniques pour choisir les caractéristiques de leur descendance. On commence à parler de « bébé-design » (designer babies). Le diagnostic génétique pré-implantatoire est un test réalisé sur un embryon de 3 jours, alors qu’il dispose de six cellules. Il doit permettre de repérer des maladies génétiques graves avant l’implantation. Or l’accélération des traitements techniques, l’usage de l’informatique, les connaissances statistiques des liens entre les zones de l’ADN et les traits physiques (couleurs des yeux, des cheveux, taille,…) permettent l’usage du test bien au delà, notamment pour choisir le sexe, et bientôt d’autres caractères.

    La sélection du sexe est autorisée aux États-Unis, et nombreuses sont les cliniques qui la proposent. Ainsi, une enquête de 2006 menée par le John Hopkins Hospital montre que près de la moitié des cliniques pratiquant le diagnostic rendent possible le choix du sexe. Plus loin encore, 3 % de ces cliniques accéderaient à des demandes des parents, par exemple pour que l’enfant d’un couple de sourds soit lui aussi atteint de cette infirmité, soi-disant afin de mieux partager la culture et les pratiques de ses parents. C’est tout un secteur que l’on peut difficilement appeler « médical » qui se développe autour des cliniques de la fertilité.

    Une étude de 2007 menée par la New York University School of Medicine et publiée dans la revue « Journal of Genetic Counseling » voudrait distinguer les propositions commerciales des cliniques, souvent reprises par les journaux des attentes du public. Leur conclusion est plutôt optimiste : « Une grande majorité des personnes ayant répondu à notre enquête sont favorables à des testgénétiques complémentaires pour dépister des maladies, mais pas pour des améliorations. Il ne semble pas que l’heure des “bébé-design” soit proche »[9]. Pourtant, cet optimisme pourrait être contrebalancé par les conditions même de l’étude. Il s’agit de questionnaires posés à des patients du NYU Human Genetics Program for prenatal genetic counseling avant leur entretien. Or seules 45 % des personnes ont répondu. Ajoutons que l’on répond rarement à une enquête par des positions qui ne sont pas socialement acceptées. La moitié des 999 répondants refusent tout test génétique. Et malgré tout, s’ils ne sont pas majoritaires, 10 % des répondants accepteraient de faire des tests pour augmenter les compétences athlétiques ; 12,6 % pour obtenir une intelligence supérieure ; 10,4 % pour une haute taille et 9,2 % pour améliorer la longévité. Des chiffres que pour ma part je trouve non négligeables, d’autant qu’il faut les doubler pour les rapporter au nombre de répondants souhaitant des tests génétiques. On peut aussi en conclure qu’il existe bel et bien un réel « marché de niche » alimenté par les fantasmes d’une part non négligeable des personnes souhaitant des contrôles génétiques sur leur descendance. Et comme tout marché de niche, celui-ci est « poussé par la technologie ». Il se développera en fonction de l’offre émanant des cliniques, ce qui en spirale renforcera l’acceptabilité sociale de ce nouvel eugénisme…

    Le choix de mener un certain type de recherches orientées vers cette figure d’un « homme augmenté » va accélérer cette spirale. Il existe des formes de collusion entre cette marchandisation de la reproduction sélective par les cliniques et les « recherches » sur les techniques reproductives et la génétique des populations humaines. Ainsi, cet article publié en 2007 dans le journal Nature genetics qui décrit une méthode pour déterminer une corrélation entre le génome et la couleur des cheveux, des yeux ou la pigmentation de la peau[10]. Le chercheur se veut propre sur lui : « Je m’oppose avec véhémence à ce que mes travaux soient utilisés pour produire des enfants sur mesure »… Pourtant ce type de travaux inspire la clinique « The Fertility Institutes » qui annonce la possibilité prochaine de choisir la couleur des cheveux, des yeux… et plus encore ![11] Le Docteur Steinberg, qui dirige cette clinique déclare ainsi : « La sélection des traits est un service, et nous comptons l’offrir prochainement ».[12]

    C’est aussi dans ce cadre que l’expérience des biologistes catalans prend tout son sens. Quand on aura réalisé de tels diagnostics pré-implantatoires sur des cellules embryonnaires contenant un « code-à-barres », on pourra aisément ouvrir une banque de données indiquant les traits repérés derrière cet identifiant unique… congeler l’embryon, et l’utiliser « à la demande ». Pourtant, tous ces chercheurs affirmeront avoir fait cela « pour la science », en toute « indépendance scientifique ». Ils auront reçu des financements et des autorisations. On peut même prévoir que les informaticiens qui écriront les algorithmes d’exploitation des banques de données à venir permettant de faire coïncider les désirs des parents, leur propre morphologie, et les caractéristiques des embryons disponibles sur le marché ne seront intéressés que par le challenge technique que cela représente.

    Politique du fait accompli

    Il est temps que les sociétés civiles s’interrogent sur les choix politiques des recherches qui sont engagées, sans laisser aux marchés, qui s’appuient sur les fantasmes morbides de quelques privilégiés, le soin de parasiter au nom de leurs intérêts immédiats, les réflexions éthiques et politiques sur les règles communes dont notre société a besoin.

    Car une fois qu’une technique existe, qu’un marché de niche pour couples fortunés l’ancre dans la sphère économique, alors les dérives vont en s’accélérant, au point qu’il est parfois trop tard pour réfléchir. Le mythe des « bébés-design », même s’il y a encore loin de la coupe aux lèvres, en créant un nouveau marché pour le secteur des tests, mais aussi pour l’organisation d’un circuit économique de la procréation « augmentée » met en cause de nombreux considérants qui touchent au plus profond de notre conception anthropologique.

    Un des symptômes de ce basculement en faveur d’une industrie du « bébé-design » peut se retrouver dans le choix fort peu innocent des jurés du Prix Nobel, qui ont accordé en 2010 le Prix de médecine et de physiologie à Robert G. Edwards. Celui-ci est le biologiste qui a permis la naissance de Louise Brown, première « bébé-éprouvette » née en 1978. Cet exploit de l’ingénierie biologique a permis la naissance de 4 millions d’enfants pour des couples en demande depuis cette date. Cela mérite récompense, mais s’agit-il pour autant d’une découverte relevant de la Charte des prix Nobel ? Toutefois nous savons aussi que les prix Nobel ont souvent une claire dimension de politique scientifique. Et celui-ci, qui intervient au moment où toutes les sociétés débattent des questions éthiques concernant les recherches sur l’embryon et les cellules souches, vise certainement à valider les propos parfois provocateurs de Robert Edwards, son choix de mettre la « science » et notamment celle de la fécondation, en dehors du regard des sociétés et des normes juridiques et politiques. Dans un article d’orientation qu’il a publié en 1971 dans le journal Nature, il plaide pour le retrait de toute forme publique d’encadrement de la recherche, et conclut dans un grand élan scientiste : « Les scientifiques doivent aller au devant de l’opinion, faire du lobbying pour obtenir des lois et des règles, dans l’espoir que les attitudes majoritaires de la société, telles qu’elles se retrouvent dans les décisions légales, vont mûrir à un rythme qui ne serait pas trop en décalage avec la transition entre une recherche et ses applications techniques »[13].

    Il existe un véritable dilemme pour le chercheur, entre suivre son propre choix et écouter les réticences sociales. La question devient de plus en plus pressante au fur et à mesure que s’estompe la frontière entre la recherche fondamentale et les applications, et plus encore dans les sciences de la vie, quand les enjeux finissent par porter sur la définition même de l’humain. Mais la religion scientiste ne saurait être une solution.

    Si aujourd’hui le professeur Edwards est trop malade pour même se rendre compte qu’il a reçu le Prix Nobel[14], il déclarait en 1999 au Guardian[15] : « Bientôt, ce sera un péché des parents que d’avoir un enfant qui porte le lourd fardeau des maladies génétiques. Nous entrons dans un monde où nous devons prendre en compte la qualité de nos enfants ». Or nous savons tous, socialement, dans quel délire collectif peut nous mener une telle conception eugénique du monde. Et c’est inquiétant que l’Académie Nobel puisse envoyer un tel message au moment même où les tenants du « bébédesign » et les marchands de la procréation non plus assistée mais clairement « contrôlée » tiennent le haut du pavé.

    Détail intéressant, l’article des chercheurs catalans sur les codes-à-barres des embryons a été publié dans le journal Human Reproduction, un des journaux les plus renommés dans son domaine[16]. Un journal créé par Roberts Edwards…

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  • 1/7 What in the world are they spraying ? S/T

     


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  • Ils nous tiennent par les c........s


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  • Mouvements et résistances

    Article placé le 30 nov 2010, par Julien Teil (Toulouse)

    A l’aube de la guerre civile généralisée en Europe, un bref constat semble nécessaire. Les forces dictatoriales contrôlant les processus qui fondent notre réalité quotidienne se sont récemment doté de nouveaux atouts. Des atouts qui, évidemment, ont été patiemment maturé en partie grâce à la distillation de propagandes diverses et variées. Le but recherché est (et a toujours été) le même : étendre l’Empire. De Jules César à David Rockefeller & consorts, les choses n’ont vraisemblablement que peu changé. Les moyens sont différents, mais le but reste le même.

    Les moyens sont devenus suffisamment subtils pour entretenir un conditionnement social et mental permanent. Conséquence : L’extrême Majorité des revendications proposées par les collectifs, associations citoyennes, etc., sont en réalité voulues par et pour le système. La promesse de la « mondialisation heureuse » et sans-frontiériste a fait du chemin depuis Médecins Sans Frontières et Bernard Kouchner. Il ne s’agit plus seulement de se servir des maux de l’humanité pour introduire le droit d’ingérence (1) mais également de créer et/ou reprendre chaque combat pour étendre la globalisation de l’Empire.

    Face aux quelques États rebelles persistants, Wikileaks (2), la CIA et les associations dites « de défense des droits de l’homme » (mais jamais des droits de l’homme *et du citoyen*), développent une propagande digne des heures les plus sombres de l’occident moderne. Pendant ce temps, la crise économique persiste et l’éclatement des Nations européennes s’active. Et ceci, au profit de l’euro-régionalisme, qui permet notamment la création de patrouilles policières et militaires binationales : A la frontière franco-espagnole (3), franco-allemande (4), etc. (645 soldats allemands d’ici 2012 en Alsace). Combien de temps avant que ces patrouilles ne deviennent intégralement européennes puis mondiales ? Mais surtout, combien de temps avant qu’elles disposent des derniers moyens technologiques à l’initiative de la Rand Corporation ? (5)

    En parallèle, les « révolutions » menées par les différentes factions politiques se révèlent toutes plus naïves les unes que les autres : de la CNT à Attac, en passant par M. Mélenchon et son pseudo-combat contre le groupe le Siècle. Les prétendants au titre de « force d’opposition » ne manquent pas et recyclent continuellement les mêmes thèmes moraux : antifascisme, antiracisme, féminisme, anti-libéralisme, tiers-mondisme, etc. ; alibis de leur incapacité à proposer une véritable solution au problème. C’est pourtant le rôle que la « gauche » devrait jouer. Rôle qu’elle ne peut manifestement plus jouer, tant ses outils d’analyses sont à des années lumières de la réalité politique et sociale.

    Un point commun à tous les prétendus opposants au système les réunit dans leur incompétence, celui de l’incapacité d’analyser la situation, et de se servir d’outils justes et limpides. Combien d’entre-eux appellent à la critique du libéralisme, sans jamais avoir pris conscience qu’il s’agit d’autre chose ? Le libéralisme n’a jamais appelé à la privatisation des biens publics ni à la mise en place d’une économie de marché mondialisée. Le libéralisme s’érige contre la surcharge législative qui est un étau pour l’homme. Dans un système libéral : les lois doivent êtres peu nombreuses, claires et connues. Soit tout le contraire de ce à quoi nous assistons : la normativité à tout prix.

    Le néo-libéralisme quant à lui, qui n’a pour fonction que de coaliser les États alliés au système de domination mondiale, impose à ces derniers l’intégration des communautés et autres lobbys. Ces derniers donnent leur(s) avis, et cela à l’encontre du bien commun. En France, cela pose évidemment un problème constitutionnel, mais tout a été fait pour passer outre. En effet, la République est censée être indivisible et anticommunautaire, et ainsi garantir l’égalité de chaque citoyen et cela peu importe son origine, sa communauté ou ses possibles orientations personnelles. Mais, c’est exactement l’inverse qui se produit. Et l’Europe suit la même trame : Chaque lobby souhaite y imposer sa loi. Il y a donc une volonté farouche de poser des règles et des ordonnances là où il n’y en avait pas auparavant – ce qui est précisément l’inverse du libéralisme.

    Comment expliquer que les forces d’oppositions persistent dans leur incompétente critique ? Leurs porte -paroles sont bien souvent issus du monde universitaire, que l’on sait être particulièrement reclus, voire sectaire. L’école des hautes études en sciences sociales (EHESS), et dont la création n’aurait pas été possible sans l’appui financier de la Fondation Rockefeller, forme nombre de ces chercheurs incapables de trouver le moindre début de solution aux problématiques actuelles. (6) Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’ils ne puissent sérieusement analyser la situation – encore moins disposer d’outils d’analyse perspicaces. Alors il se recyclent en défenseurs d’un ordre moral, qui n’a aucun rapport avec les véritables valeurs de la gauche progressiste. Au contraire, ils adoptent une posture réactionnaire typiquement totalitaire sur le plan idéologique. Rappelons-leurs que les penseurs, politiciens et chercheurs sont là pour servir le bien commun et non pour fixer les règles à suivre. C’est en cela que le système peut être bien plus pernicieux que ce que l’on croit : Il se présente sous de multiples formes.

    On ne peut donc rien attendre de ce système, ni des partis politiques. Les quelques authentiques opposants au système de domination ne seront jamais élus, et n’obtiendront jamais suffisamment de couverture médiatique pour instruire la population. Nous le savons. Que reste-il donc ? Que faire face à la gravité d’une telle situation ?

    Il est temps de s’allier, de se réunir – non pas pour combattre un système imbattable – mais pour organiser une résistance active : celle de l’avenir, de la vie. Il est temps de se demander ce dont on a réellement besoin pour la vie, de s’organiser afin de ne pas avoir à subir la dictature à venir. Combien de temps avant qu’une police mondiale équipée des derniers nano-drones et autres futures armes nécro-technologiques,vienne s’occuper de chaque opposant réel au système ?

    Peu de temps. Trop peu de temps. Il est inutile d’énumérer les nuisances produites par le système de domination mondiale, elles sont trop nombreuses, trop insidieuses, pour pouvoir en comprendre le sens. On pourrait même se demander si elles sont vraiment assimilables pour un esprit humain ? L’homme a son destin entre les mains, c’est donc à nous – personnes un minimum lucides – de montrer la voie : Ne plus avoir peur de revenir à la source de la vie humaine, avoir le courage de se libérer de l’aliénation matérialiste, retourner à ce qui est sain, vrai, assimilable même pour un enfant de 8 ans encore jeune et innocent.

    Julien Teil, pour Mecanopolis


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  • Ces réunions secrètes pour assurer la domination des grandes banques

    Le New York Times vient de révéler l’existence de réunions confidentielles entre les principaux groupes bancaires mondiaux, JPMorgan Chase, Goldman Sachs, et Morgan Stanley.

    D’après l’édition du New York Times de dimanche, les grandes banques qui dominent le marché très opaque et lucratif des produits dérivés tiennent des réunions secrètes une fois par mois pour maintenir leur suprématie.

    "Ces hommes partagent un objectif : protéger les intérêts des grandes banques dans le marché des dérivés, l’un des domaines les plus lucratifs et controversés de la finance", écrit le quotidien. Ces hommes qui viennent "notamment de JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Morgan Stanley", "partagent aussi un secret : les détails de leurs réunions, et même leurs identités, qui sont totalement confidentielles". "Ces banquiers forment une commission puissante qui permet de superviser les dérivés", des instruments qui, notamment dans les secteurs de l’assurance ou du pétrole, aident à se prémunir de risques, explique le quotidien.

    En théorie, "ce groupe existe pour préserver l’intégrité de ce marché de milliers de milliards de dollars", mais en réalité "il défend également la domination des grandes banques".

    "Les banques de ce groupe, qui sont affiliées à une nouvelle chambre de compensation de dérivés", "se sont battues pour bloquer l’entrée d’autres banques sur ce marché, et elles essaient d’entraver les efforts destinés à rendre toute l’information sur les prix et les commissions disponible pour tous", ajoute l’article du New York Times.


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  • L'île aux fleurs


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  • Bruxelles envoie vos informations bancaires aux Etats-Unis

    Ce sont chaque mois près de 90 millions de transactions européennes qui sont enregistrées et analysées par les Etats-Unis, via le système SWIFT, qui dispose de tout le détail des transactions (banques situées dans deux pays différents) : émetteur, destinataire, montant, date.

    Tous les virements entre banques européennes situées dans des pays différents passent par SWIFT, un organisme de compensation qui garantit la validité de ces échanges. SWIFT dispose de tout le détail des transactions dès lors que des banques situées dans deux pays différents sont concernées : émetteur, destinataire, montant, date (cf. l’article SWIFT chez Wikipedia)... Ce sont près de 90 millions de transactions qui sont enregistrées ainsi chaque mois...

    Depuis fort longtemps, les Etats-Unis ont reconnu qu’ils espionnaient ces transactions. S’ils peuvent suivre ainsi tous les échanges commerciaux entre sociétés européennes, qui pourrait y trouver à redire ?

    Visiblement pas l’Union européenne, qui vient de valider ce dispositif, contre quelques garanties ridicules des Etats-Unis. Ainsi les données ne seront conservées, en principe, 5 années seulement. Il est certain qu’un tel délai ne permet pas de copier les données ailleurs... Et un système va être mis à l’étude (d’ici à ce que ce dossier soit confié à Courroye...) pour qu’à l’avenir ce ne soient pas toutes les données qui soient systématiquement copiées mais seulement celles pour lesquelles des investigations sont en cours. Autant dire qu’une commission va se pencher sur la question. Enfin, un représentant européen aux Etats-Unis s’assurerait du bon usage des données. On parle du juge Bruguière, défenseur bien connu des libertés publiques (dans un rapport récent il admet qu’il ne sait pas à quel niveau sont diffusées les données SWIFT parmi les 1271 agences américaines participant à la lutte contre le terrorisme).

    Il faut noter donc que face à une attitude totalement unilatérale et méprisante de la part des Etats-Unis, l’Union européenne n’a arraché que quelques concessions de surface. Un tel événement devrait suffire à mépriser définitivement cette organisation. La plupart des européens s’interdisent pourtant de trouver l’Union méprisable. Les Etats-Unis, eux, ne s’en privent pas puisqu’à peine un nouvel accord SWIFT validé, ils ont annoncé en septembre dernier qu’ils comptent s’asseoir dessus.

    Au delà des questions économiques, financières et sociales, l’appartenance d’une démocratie à une institution aussi méprisable et soumise que l’Union européenne devrait susciter chez tout citoyen normalement constitué - et informé -, un sursaut de dignité. Sortir de ce carcan est une question qui finit par relever de la morale plus que de toute autre considération.

    Les propagandistes de l’Union européenne chez Toute l’Europe ont traité ce sujet en brève, en juillet dernier, lors de la validation du dispositif par les députés européens. Ils sont payés pour dire du bien de l’Europe, pas pour informer... Un courageux a cependant conclu cette brève en interrogeant un député européen hostile à l’accord, lui laissant ainsi le dernier mot.

    Par ailleurs, l’exemple de SWIFT montre que les Etats-Unis et leurs filiales sont parfaitement à même de suivre l’ensemble des transactions financières lorsqu’il s’agit de lutte anti-terrorisme. Ce sont sûrement des raisons techniques insurmontables qui empêchent que l’on fasse de même avec la fraude fiscale...


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  • Conférence de Pierre Hillard à Toulon

    articles liés : Johan Livernette & Pierre Hillard

                            COUR SUPRÊME DE JERUSALEM


    Rencontre avec Pierre Hillard à Toulon
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  • Pierre Hillard et Johan Livernette contre l’oligarchie "luciférienne"

    article lié : COUR SUPRÊME DE JERUSALEM


    Entretien avec Johan Livernette & Pierre Hillard à Toulon
    Cargado por -Nordmendus-. - Mira las noticias más recientes en video.

    Suite à la conférence de Pierre Hillard le dimanche 21 novembre à Toulon, l’essayiste, accompagné de Johan Livernette, répond aux questions du site Infoguérilla.
     
    Les deux hommes critiquent, comme à leur habitude, le "nouvel ordre mondial" et "l’oligarchie luciférienne" : "franc-maçons", "sionistes" "apatrides", et toutes les structures supra-nationales : "CFR, Bilderberg, Trilatérale, l’ONU, l’OTAN, l’UE"....
     
    Aucun politique français, même "anti-système", ne trouve grâce à leurs yeux : Mélenchon, Dupont-Aignan, Marine Le Pen sont critiqués... Cette dernière est fustigée pour son rejet de "l’islamisme".
     
    Le seul salut semble se situer pour eux dans la foi, la stricte observance de sa religion. Au final, un discours pas inintéressant, mais difficilement audible évidemment pour les athées.
     
    par Double poing mardi 30 novembre 2010

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  •  Goldstein t'explique comment trouver des travailleurs nomades (pas chers)

    Comme on peut le constater, la "valeur" n'attend pas le nombre des années. Mr Goldstein a un bel avenir au sein du  NOM.
     
    Nicolas Goldstein sur France 3 - wideo
    Nicolas Goldstein fondateur du portail www.offshore-developpement.com sur France 3

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  • La Banque Mondiale finance discrètement une prise de contrôle privée massive de l’eau

    Par AlterNet, traduit par la-matrice pour Conspipedia 

    Des milliards ont été dépensés afin de permettre aux entreprises de tirer profit des sources d’eau publiques bien que la privatisation de l’eau ait été un échec complet en Amérique Latine, en Asie du Sud-Est, en Amérique du Nord, en Afrique et partout ailleurs où cela a été tenté. Mais ne dites pas cela aux usuriers douteux de la Banque Mondiale. Le mois dernier, International Finance Corporation (IFC), son outil de financement du secteur privé, a discrètement passé 100 millions d’euros à Veolia Voda, la filiale en Europe de l’Est de Veolia, la plus grande entreprise de distiribution d’eau privée mondiale. Sa dernière cible ? La privatisation des ressources d’eau d’Europe de l’Est.

    « Veolia a prouvé que leur modèle d’entreprise est basé sur la maximisation des profits, et non sur l’investissement à long terme », dit Joby Gelbspan, un coordinateur supérieur du programme pour le secteur privé de l’organisme de surveillance Corporate Accountability International. « La Banque Mondiale et les sociétés transnationales de distribution d’eau comme Veolia ont clairement reconnu qu’elles ne souhaitent pas investir dans l’infrastructure nécessaire afin d’améliorer l’accès à l’eau en Europe de l’Est. C’est pourquoi cet investissement de 100 millions d’euros de la filiale d’investissement privé de la Banque Mondiale sur Veolia Voda est si inquiétant. C’est une preuve de plus que la Banque Mondiale reste engagée dans la privatisation de l’eau, malgré toutes les preuves démontrant que cette approche ne résoudra pas la crise mondiale de l’eau ».

    Toutes les preuves dont Veolia a besoin afin de savoir que les prises de contrôle de l’eau sont condamnées à l’échec peuvent être trouvées dans son lieu d’origine, en France, plus généralement connu comme étant le coeur de la privatisation de l’eau. En juin, la municipalité de Paris a repris le contrôle des services de la Ville-Lumière liés à l’eau, au détriment des multinationales du pays Veolia et Suez, suite à un torrent de controverse. Ceci est juste l’une des 40 re-municipalisations en France uniquement, qui peut être ajouté à celles effectuées en Afrique, en Asie, en Amérique Latine, en Amérique du Nord et ailleurs dans l’espoir de dresser un tableau convaincant : la privatisation de l’eau est en fin de compte à la fois un concept épouvantable et un projet perdu d’avance.

    « C’est scandaleux que l’IFC (International Finance Corporation) de la Banque Mondiale puisse continuer à investir dans des privatisations de l’eau alors qu’elles sont en train d’échouer partout dans le monde », dit Maude Barlow, présidente de Food and Water Watch et auteur de Blue Covenant: The Global Water Crisis and the Fight for the Right to Water. « Un investissement similaire de l’IFC aux Philippines est un désastre absolu. Partout dasn le monde, les communautés locales et leurs gouvernements annulent leurs contrats avec les sociétés comme Veolia à cause de dépassements de coûts, de licenciements de travailleurs et d’un service de qualité inférieure ».

    Les Philippines sont un excellent exemple de modèle raté de privatisation de l’eau. Après avoir adopté la loi sur la crise de l’eau en 1995 (Water Crisis Act), les Philippines ont décroché un plan de 238 millions de dollars de privatisation de l’eau géré partiellement par de géantes multinationales comme Suez et Bechtel. Après un certain succès, tout s’est effondré après l’an 2000, et il n’a pas fallu attendre longtemps avant que les tarifs n’augmentent à de nombreuses reprises, la qualité et le service de l’eau diminués, et l’opposition publique monta en flèche. Aujourd’hui, certains Philippins n’ont toujours pas d’accès à l’eau, les tarifs ont augmenté de 300 à 700 pourcent dans certaines régions, et des apparitions du choléra et de la gastro-entérite ont fait des victimes et rendu malades des centaines de personnes.

    « La Banque Mondiale n’a rien appris de ces désastres et continue à être aveuglée par une idéologie dépassée qui consiste à croire que seul le marché non réglementé résoudra les problèmes du monde », ajoute Barlow.

    Mais demander à la Banque Mondiale de tirer des leçons du désastre reviendrait à anéantir sa mission absolue, qui est de tirer avantage du désastre dans le monde en développement à la recherche de profits. Son histoire obscène de sessions de thérapie de choc économique et environnementale ont sévèrement blessés plus d’un pays, et ont été vivement critiqués par des experts comme Joseph Stiglitz, qui fût l’économiste en chef de la Banque, et Naomi Klein, dont l’indispensable histoire La stratégie du choc est un film d’épouvante sur les cauchemars de la privatisation. De par son impérialisme culturel et son insensibilité aux différences régionales jusqu’à sa domination par une poignée d’élites économiques droguées à la déréglementation, dont l’échec absolu ne nécessite pas d’autre preuve supplémentaire que notre crise économique mondiale incessante, les bonnes intentions de la Banque Mondiale ont été compromises par un balai sans fin de couverture médiatique épouvantable et d’accords pourris.

    « Par le passé, la Banque Mondiale poussait à la privatisation dans le but d’accroître l’investissement dans l’infrastructure basique pour les réseaux hydrographiques’, dit Gelbspan. « Mais depuis que les officiels de la banque ont reconnu que les entreprises transnationales ne souhaitent pas investir dans l’infrastructure, et qu’à la elles souhaitent uniquement diminuer les opérations et engranger les profits. La Banque Mondiale a abaissé la barre, satisfaite d’une soi-disant ‘efficacité opérationnelle’ qui réduit une main d’oeuvre d’utilité, resserrent les recouvrements de facture et coupent les gens qui ne peuvent pas payer ».

    Cela a été la recette de l’échec et de la protestation, particulièrement dans la région où l’IFC et Veolia espèrent pomper toute sa valeur en eau. En 1998, les prêts de la Banque Mondiale étaient garantis afin de mettre à jour le réseau hydrographique délabré post-Soviétique de Yerevan, une ville de l’Etat d’Europe de l’Est d’Arménie. Avec un avertissement : cela devait être géré par un contractant privé. La transnationale Italienne ACEA a obtenu le contrat, mais elle a rapidement échouée à étendre l’accès à l’eau, en partie grâce à la corruption de l’entreprise. Elle n’a également pas réussi à maintenir correctement la pression d’eau, permettant aux eaux usées de s’infiltrer dans l’eau potable de la ville et rendant malade des centaines de personnes. Malgré l’échec, la Banque Mondiale a émis un nouveau contrat à Veolia en 2006, qui a recruté le chef exécutif de ACEA. Deux ans plus tard, seulement un résident sur trois de Yerevan était assez chanceux pour avoir un service d’eau 24 heures sur 24, tandis que les problèmes de contamination continuaient. Le contrat de Veolia avec la ville est prêt à être renouvellé jusqu’en 2015.

    C’est la même histoire pour la ville Turque de Alacati, qui a pris un prêt de 13 millions de dollars à la fin des années 90, tout comme l’incompétence de Veolia. Les factures en eau de la ville sont devenues jusqu’à 12 fois plus chères que dans d’autres parties du pays. Multipliez cela par la plupart des pays ou des villes qui ont privatisé leurs services d’eau, et vous saurez pourquoi l’IFC de la Banque Mondiale est avide de vol de ressources. Et pourquoi le monde en développement a raison de se méfier de ses bonnes grâces, bien que la Banque Mondiale puisse faire de bonnes choes quand elle le souhaite.

    « La Banque Mondiale ne parle pas d’une seule voix en ce qui concerne son attitude pro-privatisation », explique Darcey O’Callaghan, directrice de la politique internationale de Food and Water Watch. « Un membre d’équipe l’a qualifiée de mauvaise expérience qui s’est avérée être injuste, tandis que d’autres membres du personnel plus haut placés tentent d’obtenir une position plus nuancée, déclarant que la Banque n’est ni pour ou contre la privatisation mais promeut simplement le modèle le plus approprié pour les communautés spécifiques. Malheureusement, nos propres statistiques ont démontre que quelles que soient leurs déclarations, 52% de leurs projets entre 2004 et 2008 ont conduit à une forme de privatisation ».

    Mais plutôt que de remédier aux projets de privatisation ratés, la Banque Mondiale transmet simplement sa philosophie controversée à l’IFC. Donc tandis que la Banque Mondiale peut être plongée dans ses sanctions contre la privatisation de l’eau, l’IFC n’a pas de telle retenue, dans l’espoir d’esquiver les frondes et les flèches d’un tollé général, et peut-être de la responsabilité légale.

    « Ce qui est vraiment effrayant », ajoute O’Callaghan, « est que nous voyons de plus en plus l’International Finance Corporation reprendre là où la Banque s’était arrêtée en terme de privatisation de l’eau. L’IFC est une institution sponsorisée par la Banque dont le but est de promouvoir le secteur privé, et parce que leur financement vient également du secteur privé, ils peuvent être plus difficilement tenus pour responsables. Encore pire, selon nos statistiques de 2000-2008, 80% des prêts de l’IFC sont allés aux quatres plus grandes multinationales de l’eau, concentrant d’autant plus l’industrie mondiale de l’eau ».

    Ce n’est pas uniquement l’eau qui est au coeur de la guerre des ressources de la Terre. En octobre dernier, le gouvernement Britannique a annoncé qu’il cherchait à vendre ses propres forêts afin de pallier à un déficit béant. Aujourd’hui, les entreprises de gaz naturel se préparent à forer dans les parcs nationaux des Etats-Unis. En effet, l’occupation Américaine et Britannique de l’Irak est une guerre de ressource prolongée pour le contrôle des réserves en pétrole de la nation assiégée. L’eau est simplement une ressource naturelle de plus, bien que ce soit la plus importante, valant la peine de tuer pour ceux qui cherchent cyniquement à exploiter des
    fonds limités pour des vies innocentes.

    « Les sécheresses et les déserts s’étendent dans plus d’une centaine de pays », dit Barlow. « Il est maintenant évident que notre monde arrive à court d’eau propre, alors que la demande passe au grand galop devant l’offre. Ces sociétés d’eau, toujours soutenues par la Banque Mondiale, cherchent à tirer avantage de cette crise en prenant toujours plus le contrôle d’approvisionnements en eau en déclin. »

    Une autre façon de le dire, en dépit de cette tendance réparatrice à la re-municipalisation, personne ne devrait s’attendre à ce que la Banque Mondiale et ses intouchables de l’IFC n’abandonnent le fantôme de la privatisation et de la déréglementation de sitôt. Cela signifie que chaque ville, et citoyen, doit accepter la vérité, et devrait se battre contre le paradigme ruiné de la privatisation par tout les moyens possibles.

    « Impliquez-vous à un niveau local », dit O’Callaghan. « Sachez d’où vient votre eau. Battez-vous contre les projets de privatisation. Promeuver la protection. Ne buvez pas d’eau en bouteille ».

    Et Barlow d’ajouter, « le seul chemin menant à un futur sécurisé en ce qui concerne l’eau est la protection de l’eau, la protection de l’eau de source, le recyclage de l’eau potable et un partage juste et équitable des ressources en eau de la planète. L’eau est commune à tous, c’est un bien public et un droit humain et personne n’a le droit de se l’approprier pour le profit quand d’autres meurent par un manque d’accès à l’eau ».


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  • Un Portugais ancien de Goldman Sachs à la tête du département Europe du FMI
    Le Fonds monétaire international a annoncé mardi dans un communiqué la nomination à la tête de son département Europe d'un économiste portugais et ancien dirigeant de la banque Goldman Sachs, Antonio Borges.
    Le Fonds monétaire international a annoncé mardi dans un communiqué la nomination à la tête de son département Europe d'un économiste portugais et ancien dirigeant de la banque Goldman Sachs, Antonio Borges.

    AFP - Le Fonds monétaire international a annoncé mardi dans un communiqué la nomination à la tête de son département Europe d'un économiste portugais et ancien dirigeant de la banque Goldman Sachs, Antonio Borges.

    M. Borges, 62 ans, a été choisi par le directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn, pour succéder à Marek Belka qui a pris en juin le poste de gouverneur de la Banque nationale de Pologne.

    Il est depuis 2008 le président du Hedge Fund Standards Board, une organisation londonienne qui veille au respect de bonnes pratiques par une cinquantaine de fonds spéculatifs.

    Auparavant, il avait été pendant huit ans (2000-2008) l'un des dirigeants de Goldman Sachs International, la filiale européenne de la banque d'affaires américaine implantée dans la City de Londres.

    Cette filiale est celle qui, en 2000 et 2001, avait passé un contrat sur des transactions en devises ayant permis à la Grèce d'obtenir des liquidités sans les faire apparaître dans les comptes publics comme un emprunt, en échange de recettes fiscales futures.

    La Grèce, dont le déficit budgétaire allait se dégrader fortement dans les années suivantes, s'est vu accorder en mai ce qui pourrait devenir le plus grand prêt jamais versé par le FMI, de quelque 30 milliards d'euros.

    Dans son pays, M. Borges fut gouverneur adjoint de la Banque du Portugal entre 1990 et 1993.

    Il a suivi également une carrière universitaire. Après un doctorat de Stanford, il a enseigné non seulement dans cette université californienne, mais aussi à Lisbonne et à Porto, à Londres, et à l'INSEAD de Fontainebleau.

    "M. Borges apporte une combinaison remarquable d'expériences dans les secteurs public, privé et universitaire, et a prouvé ses compétences stratégiques et d'organisation en tant que dirigeant", s'est félicité M. Strauss-Kahn, cité dans le communiqué.


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  • Terrorisme : un aveu étonnant à la Chambre des Lords britannique

    S’il subsistait un quelconque doute sur le fait que les gouvernements financent la terreur et montent de toute pièce de fausses attaques contre eux-mêmes, ce dernier doit disparaître à l’écoute d’un récent échange (voir vidéo plus bas) au sein de la Chambre des Lords britannique. En s’adressant à ses pairs à la Chambre, Lord James of Blackheath a révélé qu’il avait été impliqué dans le blanchiment de milliards de livres d’argent du terrorisme, en particulier celui de l’IRA et de divers terroristes d’Afrique du Nord, à la demande de la Banque d’Angleterre. James a également expliqué qu’il avait été contacté par une organisation secrète qui offrait d’aider la Grande-Bretagne à rembourser son énorme dette.

    La question de la dette a été en fait ce qui a provoqué un aveu de culpabilité aussi incroyable de la part de Lord James au départ. Au début, il a annoncé qu’il avait été contacté par une très « étrange » et secrète organisation qui voulait « investir de grosses sommes d’argent pour aider à la reprise de l’économie » en Angleterre. Après avoir relayé cette information à un collègue à la Chambre des Lords, on aurait apparemment dit à Lord James qu’il n’était pas suffisamment important pour que cette organisation le contacte directement, une déclaration que James a évidemment mal pris. En réponse à la déclaration de son collègue selon laquelle il n’avait pas l’expérience nécessaire pour traiter avec cette agence, qui est apparemment inconnue pour tout le monde sauf pour ceux qui sont dans le secret des dieux, la réponse de James a été remarquable.

     

    « Si c’est le cas », a-t-il dit. « Je dispose d’une des plus grandes expériences dans le blanchiment de l’argent du terrorisme et de l’argent sale/contrefait qui soit à la City. J’ai eu sous ma responsabilité des milliards de livres de l’argent du terrorisme. »

    Lorsque la baronne Hollis of Heigham lui a demandé où cet argent était allé, il a en outre expliqué:

    « Pas dans ma poche. Mon plus gros client terroriste était l’IRA, et je suis heureux de dire que j’ai réussi à blanchir plus de # 1 milliard de son argent. J’ai également eu de nombreux contacts avec des terroristes d’Afrique du Nord, mais ceci était d’une nature bien plus nauséabonde, et je ne veux pas en parler parce que c’est toujours une question de sécurité. »

    James est allé encore plus loin dans ses révélations, impliquant également la Banque d’Angleterre dans le financement des terroristes. « Je m’empresse d’ajouter que ça ne serait pas une bonne idée de faire intervenir la police, parce que j’appellerais immédiatement la Banque d’Angleterre en tant que témoin pour ma défense, étant donné que c’est elle qui m’a chargé de m’occuper de ces problèmes. »

    Bien que l’idée que la Banque d’Angleterre, la Chambre des Lords, et d’autres institutions gouvernementales financent les terroristes mêmes dont ils prétendent avoir si peur ne soit pas du tout surprenante; il est juste étonnant de voir une discussion aussi ouverte à ce sujet en public. La Grande-Bretagne a dégénéré en un Etat policier, ces dernières années sous couvert de lutte contre le terrorisme, mais leurs propres institutions gouvernementales et bancaires admettent ouvertement qu’elles financent ces terroristes. Il s’agit d’un exemple évident de mise en oeuvre de la technique Problème-Réaction-Solution qui a été un tel succès pour les gouvernements et les dirigeants sociaux durant des milliers d’années.

    Mais les commentaires de James ne s’arrêtent pas là. « Le fait est« , dit-il, »que lorsque j’accomplissais cette activité étrange, j’avais à ma disposition une intéressante série de numéros de téléphone et de références que je pouvais utiliser pour demander de l’aide quand j’en avais besoin. Donc, les gens à la City savent que s’ils veulent vérifier quelque chose qui leur semble anormal, ils peuvent venir me voir et je peux composer quelques numéros de téléphone pour obtenir une référence. » James n’a pas expliqué qui sont ces contacts en réalité, mais ils s’agit à n’en pas douter de gens qui ont beaucoup de relations et sont très puissants s’ils peuvent être appelés ainsi pour confirmer et fournir des références pour des affaires intérieures telles que celles evoquées par Lord James.

    Pourtant, les commentaires de James révèlent une activité encore plus secrète, quand il commence à parler de l’organisation de l’ombre, la Fondation X comme il l’appelle, qui l’aurait contacté pour proposer d’aider l’Angleterre dans le paiement de sa dette. Il ne fait aucun doute que la stature de la Fondation X est supérieure à celle de toutes les organisations que nous connaissons. Alors que Lord James tentait de mettre en rapport la Fondation X avec les personnes appropriées au sein de la Chambre des Lords et de la Banque d’Angleterre, il a dit, « je me suis retrouvé entre le marteau et l’enclume qui étaient totalement paranoïaques les uns vis-à-vis des autres, parce que les gens de la fondation X font preuve d’une obsession incroyable pour leur propre sécurité. Ils s’attendent à n’être contacté que par une personne ayant un statut équivalent à celui d’un chef d’Etat, ou une personne ayant une cote de sécurité internationale équivalente à celle des six personnes les plus hauts placées dans le monde. »

     

    James décrit clairement des personnages très puissants ayant des tendances élitistes. Ils sont de manière évidente habitués à être contactés par des personnes très haut placées dans la hiérarchie sociale, et ils n’apprécient pas d’être contactés par ceux des couches inférieures. Cependant, lorsque des membres de la Banque d’Angleterre et de la Chambre des Lords britannique sont considérés comme des membres inférieurs de la société, ont peut se demander où les gens de la Fondation X se situent dans la hiérarchie? Alors que des blogueurs ont suggéré que la mystérieuse organisation pourrait être l’Office des Nations Unies de contrôle du Trésor international (UNOITC), certains laissant même entendre qu’il s’agirait du Vatican, Lord James a précisé que la Fondation X, quelle que soit son identité, en est « toujours à l’étalon-or depuis les années 1920, et que leurs avoirs en devises dans le monde entier, qui sont très importants, sont appuyés sur des lingots d’or. » Cela signifie que « le chiffre pour le montant de lingots qui seraient nécessaires pour couvrir leurs réserves de devises, ainsi qu’il est soutenu, serait supérieur à la valeur totale de lingots qui a jamais été extraite dans l’histoire du monde. » Selon Lord James, la Fondation X est disposée à prêter des milliards de livres au gouvernement britannique pour des projets aussi divers que des hôpitaux, des écoles, et des crossrails.

    Quel que soit le résultat final de la discussion sur la Fondation de prêt X, son offre a provoqué un aveu des plus étonnants de la part d’un membre de la Chambre des Lords britannique. Un gouvernement qui admet ouvertement financer le terrorisme, qui vise sa propre population, et envisage ensuite de passer des accords commerciaux avec des organismes financiers de l’ombre sans les en informer devrait provoquer une vague d’indignation. Mais, étant donné l’état actuel des choses en Angleterre, ceci n’arrivera probablement pas.

    Références:

    « Le pair Conservateur Lord James of Blackheath: je suis un nettoyeur d’argent, pas un blanchisseur. » Belfastetelegraph.co.uk. 4 novembre 2010. http://www.belfasttelegraph.co.uk/news/local-national/northern-ireland/conservative-peer-lord-james-of-blackheath-im-a-money-washer-not-a -blanchisseur-14995248.html

    Brandon Turbeville est un auteur de Mullins, Caroline du Sud. Il a un diplôme de l’Université Francis Marion où il a obtenu le Prix Pee Dee Electric Scholar en tant qu’étudiant de premier cycle. Il a publié de nombreux articles traitant d’un large éventail de sujets dont la santé, l’économie, et les libertés civiles. Il est également l’auteur de Codex Alimentarius – The End of Health Freedom

     


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  • Les Relations Franco-américaines en Question ?

    Article placé le 15 nov 2010, par Mecanopolis

    article lié : COUR SUPRÊME DE JERUSALEM


    Les Relations Franco-américaines en Question ? - Partie 1

    Les Relations Franco-Américaines en Question ? - Partie 2-


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  • Le Président de l’UE, Herman Van Rompuy, sonne le glas de l’Etat nation

    L’inquiétant président de la non moins inquiétante UERSS, viens de dévoiler un peu plus son jeu pervers. L’homme lige du Bilderberg, le bourreau des peuples européens, a annoncé calmement la fin des nations, entités  « obsolètes » selon lui. Un pas symbolique fort au moment ou semble s’accélérer « le grand œuvre »….

    « Le temps des Etats nations homogènes est terminé », a balancé le vénérable Van Pouypouy à Berlin le 11 novembre. En pleine célébration des morts de la Première guerre mondiale, morts pour Wall Street. Véritable boucherie qui permit à l’Oligarchie de porter un coup très meurtrier aux vieilles nations européennes, tout en accouchant de la première institution supra nationale : la SDN, ancêtre de l’ONU et première pierre posée à la pyramide mondialiste. Un discours qui sonne comme un affront aux morts qui faute de mourir pour leur patrie, ont étés décimés par millions pour la cause mondialiste.

     

    Ainsi le résident de la tour de Babel européenne vient il en cette date très symbolique nous annoncer froidement la poursuite du plan de mise en esclavage des européens. Avec sa tête d’austérité, et après avoir sucé les fonds publics jusqu’à la moelle pour ses maîtres, Hermann vient nous dire que ces foutus nations qui ont sauvé ses potes banquiers internationaux, ne seraient pas à même de survivre dans le monde actuel. « L’idée qu’un pays puisse survivre seul est plus qu’une illusion, c’est un mensonge! » assène t-il avec conviction..

    Le Daily Mail, qui rapporte l’info, voit dans ce discours, « la première salve d’une nouvelle campagne pour accélérer le transfert de souveraineté vers Bruxelles – transfert momentanément interrompu par la défaite de la constitution européenne et du traité de Lisbonne dans les référendums ».

    C’est donc le top-départ pour le pillage des nations : privatisations, transferts de pouvoirs etc… Pour cela, Van Rompuy peut compter en France sur un des plus zélés agents de la cause mondialiste en la personne de celui qui nous sert de résident de la République.

    Un coup d’accélérateur alors que la révolte contre l’austérité, à peine étouffée et cassée par les médias en France, semble se diffuser dans d’autres pays d’Europe, notamment l’Angleterre. Le temps presse pour les élites mondialistes, il s’agit de vider les coffres avant le réveil de l’opinion. Et quand cela sera fait, quand l’UERSS sera devenu un pilier solide du futur Nouvel Ordre Mondial, la tour de Babel montrera son vrai visage, qui sera peut être similaire à celui des camps concoctés par la FEMA….

    En tout cas, c’est avec sa célèbre tête de « serpillière humide » que notre cher, et légitime, président de l’UERSS nous dévoile son Système aux contours incertains, sauf sur le fait qu’il se construit de manière autonome sans que jamais les peuples n’aient leur mot à dire.

     

    De tout cela, l’inénarrable Figaro ne retient que les habituelles auto congratulations autour du G20 aux mains du « gourou ». Mais nous rappelle les sages paroles de Van Rompuy et Barroso :

    MM. Barroso et Van Rompuy rappellent que « l’UE, qui est en train d’adopter un mécanisme solide pour faire face aux déséquilibres macro-économiques, va continuer à apporter son expérience ». Les dirigeants de l’UE se félicitent en outre des engagements du G20 pour « combattre le protectionnisme », « finaliser les négociations du cycle de Doha » sur les échanges, ainsi que de son appel à obtenir un résultat positif au sommet sur le climat prévu à Cancun (Mexique) à la fin du mois.

     

    Sources

    Article original : http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-rex/131110/van-rompuy-sonne-le-glas-de-l-etat-nation


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  • Question piège




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  • Les chemtrails et le nouveau gène de Monsanto résistant à l’aluminium

    Info datant du 20 mai 2010

    Pourquoi l’entreprise Monsanto a-t-elle développé un gène résistant à l’aluminium ?

    Monsanto est actuellement en train de faire du marketing pour son gène résistant à l’aluminium. En voici un extrait, les amis :

    « Dans les pays en voie de développement, les petites exploitations fermières pauvres en ressources font face à des tensions quotidiennes comprenant la pauvreté des sols, la sécheresse et le manque de contributions financières. Les tendances en cours comme le changement climatique et la croissance démographique vont probablement aggraver ces tensions. Une nouvelle génération de recherche en culture génétiquement modifiée (GM) a pour but d’apaiser ces pressions à travers l’amélioration des cultures de subsistance – comme le manioc, le sorgho et le mil – qui possèdent des caractéristiques spécifiques comme la tolérance à la sécheresse, à l’eau, à l’aluminium présent dans les terres aussi bien que dans les plantes avec une utilisation plus efficace de l’azote et du phosphore. »

     

    (http://www.ifpri.org/publication/delivering-genetically-engineered-crops-poor-farmers)

    Maintenant, rappelons-nous du travail d’investigation du journaliste Michael Murphy à propos des chemtrails, de la géo-ingénierie, et du fait que des taux extrêmement élevés d’aluminium et de baryum sont relevés dans l’eau, la neige et la terre, dans des régions qui semblent être constamment touchées par les chemtrails. Le film What in the world are they spraying présente des preuves scientifiques irréfutables sur la présence non naturelle d’aluminium et de baryum dans différentes régions du monde et à des niveaux considérés comme étant particulièrement dangereux pour la santé humaine (jusqu’à 700 fois la norme autorisée !).

    Le fait que Monsanto puisse « venir à la rescousse » avec ses gènes résistants à l’aluminium, parce que les plantes normales meurent en présence d’un excès en aluminium, est-il un hasard ? Ou alors le capitalisme opportuniste et le monopole alimentaire planifié grâce à la générosité de Monsanto et la dialectique hégélienne basée sur l’information d’initiés supposent qu’un programme de « geo-ingénirie » proposé est déjà en cours et qu’il est en train de remplir notre atmosphère de chemtrails contenant de l’aluminium et du baryum ?

    Ce n’est pas un jeu les amis. Nous sommes touchés de toutes parts par un programme génocidaire planifié destiné à rendre quelques familles encore plus riches qu’elles ne le sont déjà, et réduire la population mondiale à 500 millions comme gravé dans les Georgia Guidestones. Ce n’est rien d’autre qu’une guerre biologique.

    Sources

    Article original : http://farmwars.info/?p=2927


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  • Levée des visas dans les Balkans: la colère monte dans l'UE contre Bruxelles

     
    05.11.2010, 15h43
    Les pays de l'UE devraient donner leur aval lundi à la levée de l'obligation de visas pour les Albanais et les Bosniens dans les 25 pays de l'espace Schengen, malgré une colère qui gronde contre Bruxelles, accusée de "brûler les étapes", selon des sources diplomatiques.
    La décision sera prise au d'une réunion des ministres de l'Intérieur à Bruxelles. Plusieurs délégations ont des réserves.
     
    Elles devraient être tues car "la décision est politique", elle veut avoir valeur de signal à l'égard des pays concernés, a souligné vendredi une de ces sources.
    Le européen a déjà donné le 7 octobre son feu vert à la levée de l'obligation de visas pour les ressortissants albanais et bosniens se rendant dans l'espace européen Schengen, sans frontières intérieures.
    Les citoyens de ces deux pays détenteurs d'un passeport biométrique pourront y voyager librement, et pour une période limitée, à condition que les 27 Etats de l'UE approuvent à leur tour cette proposition d'exemption de visas. L'Albanie et la Bosnie sont toutes deux candidates à une adhésion à l'UE.
    Le mécontentement monte toutefois contre la Commission européenne, accusée de "brûler les étapes" et de ne "pas contrôler l'état réel de préparation des pays" qui doivent bénéficier de l'exemption de visa, ajoute-t-elle.
    Les mêmes critiques sont exprimées au sujet des derniers élargissements de l'UE, à la Roumanie et la Bulgarie en 2007.
    Des demandes d'adhésion pour 2011 de ces deux pays à Schengen seront repoussées lors de leur prochain examen, a assuré une autre source européenne. L'unanimité des Etats membres est nécessaire pour ces nouvelles adhésions.
    Ces deux pays ont vocation à adhérer, mais "le moment n'est pas encore venu", a expliqué cette source.

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